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PRENEZ-VOUS VOTRE PLACE ?

Êtes-vous capable de prendre votre place partout et en tout temps ? Ou laissez-vous les autres vous couper la parole sans rien dire ? Avez-vous parfois le sentiment d’être ignoré ? Vous retrouvez-vous souvent avec des personnes qui prennent tout le plancher alors que vous avez l’impression de faire office de public mais non de participant ? Vous retrouvez-vous souvent comme étant la personne qui écoute les autres mais qui parle peu, parce que vous n’arrivez pas à vous imposer ?

Alors bienvenue dans le club des personnes qui laissent la place aux autres sans prendre la leur ! Parfois par altruisme, parfois par bonté, souvent par empathie, nous laissons les autres pendre toute la place dans une conversation, une activité. Mais surtout, nous n’arrivons pas à prendre NOTRE place, celle qui nous appartient.

Soit nous avons peur d’interrompre l’autre et craignons de paraître impolis, soit nous n’osons pas nous affirmer suffisamment pour prendre la parole, soit nous avons l’impression de n’avoir rien d’intéressant à dire ou alors nous attendons que l’autre finisse par s’intéresser à nous et à nous demander finalement comment nous allons, ce qui arrive parfois… dans les 5 dernières minutes de la rencontre !

Bien entendu, on pourrait avoir envie d’accuser les autres de ne pas nous respecter, de ne pas s’intéresser à nous, de ne pas comprendre les principes de base de la communication, soit un échange entre un émetteur et un récepteur en alternance. Nous avons peut-être envie de blâmer l’autre, de couper les ponts, de rompre cette relation qui nous semble stérile, à sens unique. Mais nous rencontrerons alors inévitablement la même situation encore et encore, avec d’autres personnes dans d’autres circonstances.

Puisque tout part de nous, ne serait-il pas temps de voir ce que signifie notre difficulté à prendre notre place ? Car nous n’avons de véritable pouvoir que sur nous-mêmes et non sur les autres. Si l’on veut que ces situations changent, NOUS devons changer d’abord.

En étant honnêtes avec nous-mêmes, nous pourrons découvrir que l’une ou l’autre des raisons suivantes est à la base de notre difficulté à prendre notre place : la plus fréquente est notre manque d’estime de soi, qui se traduit souvent par une difficulté à nous affirmer et donc à prendre notre place dans certaines circonstances. Travailler sur notre estime de soi demeure l’un des principaux vecteurs à notre bien-être quotidien dans tous les aspects de notre vie.

Nous comprendrons peut-être aussi que nous n’osons pas interrompre l’autre parce que petits, lorsque nous avons interrompu un adulte, nous nous sommes faits rabrouer de verte façon, ce qui est resté ancré en nous : si nous interrompons l’autre, alors nous sommes une mauvaise personne (un mauvais garçon, une mauvaise fille) ou une méchante personne. Nous craignons la colère de l’autre, tout comme jadis nous craignions la colère de notre parent. Peut-être aussi craignons-nous d’ennuyer l’autre avec nos propos, estimant que ce que nous avons à dire n’est peut-être pas intéressant. Ici aussi, il faudra reconnaitre notre propre valeur et constater que ce que nous portons est aussi intéressant que ce que l’autre a à dire.

Il se peut aussi que ce soit notre ego à l’œuvre qui attend que l’autre reconnaisse notre importance et donc qu’il fasse les premiers pas et vienne vers nous en nous posant des questions. Dans ce cas, nous jouons un jeu où nous sommes perdants la plupart du temps. Quand l’autre ne vient pas vers nous, nous nous croyons légitimés de le juger, alors que nous n’avons simplement pas assumé notre rôle pleinement. Nous sommes restés dans le rôle du petit enfant qui attend la reconnaissance de l’extérieur.

Peut-être manquons-nous d’authenticité aussi. Car si ce genre de situation où nous ne prenons pas notre place nous frustre autant, c’est que nous n’avons pas le courage, ou l’authenticité de nous respecter, de respecter l’autre, de respecter la relation. Nous ne prenons pas la responsabilité de nous tenir debout et d’exprimer honnêtement que nous avons aussi des choses à partager. Dire ouvertement à l’autre que nous avons besoin d’échanger avec lui, dans les deux sens, c’est faire preuve de maturité et d’authenticité. De respect envers soi-même surtout. Sinon, c’est de la maltraitance envers nous-mêmes que nous nous infligeons.

Enfin, il est fort possible aussi que nous ne nous laissions pas de place nous non plus, que nous n’en laissions pas à notre enfant intérieur, que nous ne nous écoutions pas, que nous n’écoutions pas nos besoins, que nous attendions la permission des autres pour prendre soin de nous. Si nous commencions d’abord par prendre notre place dans notre vie, par nous écouter, nul doute que toute notre vie s’en trouverait changée. Car si tout part de nous, tout se règle en nous aussi.

Prenez votre place dans votre vie, écoutez-vous, écoutez vos besoins, écoutez votre enfant intérieur, faites-lui de la place. Vous verrez vos relations avec les autres changer aussi.

Diane Gagnon

http://www.dianegagnon.net/boutique

Coach depuis 30 ans, je peux vous aider à faire les premiers pas si vous êtes prêt à améliorer votre vie! Contactez-moi à diane@dianegagnon.com

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2 thoughts on “PRENEZ-VOUS VOTRE PLACE ?”

  1. Savoir écouter est aussi une grande qualité. Encore faut-il écouter de la bonne façon ! Je crois qu’il faut savoir écouter la personne en face de nous non pas parce que l’on a peur de l’interrompre, mais plutôt parce que l’on apprécie sincèrement sa présence et ce qu’elle est. Dans les faits, peu de gens arrivent véritablement à être pleinement présent dans une conversation. La majeure partie du temps nous voulons simplement avoir notre tour pour répondre ce que l’on avait déjà prévu de dire.

    C’est d’ailleurs l’un des points principal du livre de Dale Carnegie « Comment se faire des amis ». Être quelqu’un qui sait écouter est selon moi une grande qualité.

  2. Bonjour, merci pour votre article,

    Un truc pas mal pour évoluer sur cette difficulté, c’est de prendre le temps de s’observer sans forcément essayer de changer les choses au départ.

    On peut s’observer en temps réel ou un peu après, comme le soir une fois rentré.

    Et là on peut se demander :
    – qu’est-ce qui fait que je n’ai pas pris ma place ?
    – Qu’est-ce que j’ai attendu qu’il se passe ou jouer comme rôle ?
    – A quelle place est ce que je me suis mis ?

    Il s’agit bien-sûr de chercher les raisons internes, notamment celles que vous évoquez dans votre article.

    Plus on repère le schéma lorsqu’il se met en place, plus on peut prendre du recul.
    Après on peut même donner un petit nom à ce comportement (comme si c’était une autre personne qui prenait le pouvoir sur nous dans ces situations).

    Ce travail peut en lui-même faire bien avancer les choses. Et dans tous les cas, il prépare le terrain pour d’autres approches si besoin (comme une thérapie par exemple).

    Bien à vous,
    Karim
    se-liberer-soi-meme.com

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Dominic Huysmans

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