Notre corps est une merveilleuse machine ! Il fait constamment équipe avec nous. Le problème, c’est que nous ne faisons pas toujours équipe avec lui !
Nous encaissons les émotions, les frustrations, les déceptions, les colères, les contrecoups, sans rien dire, sans exprimer ce que nous ressentons vraiment, trop souvent même en étouffant nos émotions pour ne pas les ressentir ou, à tout le moins, pour ne pas les montrer.
Alors le corps encaisse. Il emmagasine toutes ces émotions, alors que nous les croyons disparues à jamais. Mais non ! Une émotion ne disparaît que lorsqu’elle est vraiment vécue ! Sinon elle s’ancre dans notre corps jusqu’à ce qu’elle trouve un canal pour s’exprimer : une douleur, une blessure, une maladie, un problème quelconque.
Malgré tout, nous continuons notre vie, convaincus que ce que nous avons refoulé a disparu et que nous en sommes débarrassés. Nous poursuivons nos activités comme si de rien n’était mais au premier accroc, un torrent d’émotions refoulées refait surface d’une manière disproportionnée avec l’événement vécu. Nous ne comprenons pas ce qui se passe. Les autres non plus d’ailleurs ! Nous sommes submergés par la violence de nos émotions, alors que le problème actuel ne mérite pas tant d’envergure.
C’est que nos émotions, toutes nos émotions, doivent être vécues, sinon elles risquent de se retourner contre nous. Il ne s’agit pas de les laisser prendre le contrôle de notre vie et de subir leurs drames gigantesques. Il suffit plutôt de les reconnaître, de les ressentir au moment où nous les vivons, et de les accueillir pour ce qu’elles ont à nous apprendre. Chaque émotion a son message pour nous. Nous y reviendrons dans un futur article.
Le plus important, c’est de ne pas refouler. Car si l’émotion ne s’exprime pas, le corps se chargera de lui faire la place nécessaire pour s’exprimer enfin. Même si c’est 20 ans plus tard. Le corps n’oublie jamais. En neurothérapie, nous pouvons observer comment tout ce que notre corps a emmagasiné depuis notre conception est encore bien présent en nous si nous ne l’avons pas laissé s’exprimer. C’est ainsi que naissent les maladies, les malaises, les dépressions, l’anxiété, les douleurs et tant d’autres problèmes.
Pour nous guérir, il nous faut libérer les émotions enfouies. Une fois pour toutes. Ce qui s’exprime alors est libéré de notre corps et de notre vie. Mais il nous faut avoir la volonté de vivre plus léger afin de laisser aller ce qui ne nous sert plus, ce qui nous dessert même trop souvent.
Pour ne plus accumuler d’émotion non vécues, apprenons à les vivre au fur et à mesure. Pour ma part, je m’accorde un laps de temps prédéterminé, selon la gravité de la situation qui crée l’émotion : de quelques minutes à quelques jours. Mais pendant cette période, je vis intensément l’émotion et je ne me contrains pas à l’étouffer. Ainsi, elle « passe » beaucoup plus rapidement et je passe en mode solution bien plus facilement, une fois que j’ai laissé sortir ce qui me faisait souffrir. Le truc, c’est de ne pas se complaire dans la souffrance, d’où l’importance de se donner une période maximale pour exprimer ce qui a besoin de l’être.
Vivre tout ce qui nous est présenté, sans refuser l’expérience, mais en sortir grandi : n’est-ce pas là le secret de la fluidité dans notre vie ?
J’anime l’émission Porteurs d’espoir diffusée chaque mardi à 10h00 au www.969fm.ca. L’émission reprendra le 29 août avec de nouvelles entrevues porteuses d’espoir.
Coach depuis 30 ans, je peux vous aider à faire les premiers pas si vous êtes prêt à améliorer votre vie! Contactez-moi à diane@dianegagnon.com
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Oui, ce que vous dites est très juste Diane ! Accepter de vivre l’émotion est fondamental et être vigilant à ne pas rester fixé dans la douleur l’est tout autant.
Votre article me fait penser à une citation (dont je ne retrouve plus l’auteur) : « Ce qui ne s’accepte pas par la conscience se comprend dans la douleur ».
Et ajoutons pour celles et ceux qui ressentent le besoin de se libérer de certains vécus émotionnels douloureux, qu’oser lâcher prise ne serait-ce qu’une minute pour commencer est déjà beaucoup !
En persévérant, vous progresserai. Pour vous aider, pensez à la première fois ou vous êtes monté dans une voiture comme conducteur (ou un autre exemple du genre).
Enfin, s’appuyer sur des méthodes thérapeutiques efficaces permet effectivement d’accélérer sensiblement le processus et de gagner un temps de bien-être tellement précieux.
Bien à vous,
Karim
se-liberer-soi-meme.com