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LA PEUR COMME GUIDE

J’ai un petit message à partager avec vous aujourd’hui, il concerne la peur. Surtout la peur qui vient nous visiter quand nous osons tendre vers les élans de notre cœur, ces projets qui nous font pétiller, vibrer et trembler en même temps!

Car cette peur va souvent de pair avec les beaux et les gros projets où il faut se lancer dans le vide de l’inconnu, hors et loin de notre zone de confort

Et elle peut nous faire douter; si j’ai peur, si je doute, si j’ai des insécurités, peut-être que je fais fausse route. Peut-être que j’ai tort de me lancer dans ce nouveau projet, peut-être que je n’ai pas à faire telle ou telle chose…

À mon humble avis, le contraire est en fait vrai, et ces peurs agissent comme un panneau de signalisation qui indique un chemin qu’il serait important à défricher.

Je vous explique, à travers une anecdote vécue :

Il y a un an exactement, je préparais un départ avec ma famille pour un an en France; nous laissions tout au Québec – famille élargie, maison, école pour notre fils, communauté, repères et zone de confort et de connu – pour se lancer dans une aventure de l’autre côté de l’océan.

Certaines choses étaient placées – la maison dans un village médiéval, une petite école alternative pour notre fils, certaines dates de conférence –, mais beaucoup était à construire, surtout du côté professionnel ce qui, quand on travaille à son compte, a une grande importance.

Et même si j’avais eu un élan fort pour bouger et vivre de nouvelles choses — d’où ce projet d’un an en France — j’avais peur. Très peur, en fait!

Durant les semaines et mois avant notre départ, j’ai traversé une période ardue; sommeil perturbé, grande anxiété, émotivité accrue. Combiné avec tout ce qu’il faut préparer et mettre en place pour un déménagement outre-mer, je me suis sentie rudement mise à l’épreuve!

Même si je n’ai jamais douté de la justesse du projet comme tel, je me suis demandé plusieurs fois si tous ces effets secondaires de la peur de ce projet en valaient la peine.

Eh bien, oui! Car un an plus tard, je suis de retour au Québec pour l’été pour refaire le plein de famille, d’amis et de lacs, avant de repartir en France pour une deuxième année. Notre année en France a été un succès, une année magique en fait!

Dans le village que nous avons choisi de façon assez aléatoire, et dans la communauté de l’école de notre fils, nous avons fait des rencontres humaines riches avec des personnes qui sont devenues de chers amis et des collaborateurs précieux.

Nos projets professionnels ont pris une expansion joyeuse, d’une façon tout à fait imprévisible, et notre fils s’est adapté à son nouvel environnement comme un poisson dans l’eau.

La richesse, les synchronicités et la belle expansion de notre année en France sont en contraste frappant avec l’intensité et la profondeur des peurs qui m’habitaient il y a un an avant de partir.

On avait réellement un rendez-vous avec la vie à cet endroit précis en France; on devait rencontrer ces personnes, créer ces projets et vivre ces expériences. C’était juste, la vie était totalement de notre bord, et nous avons dit oui.

Mais pour vivre cette année magique, il fallait – pour moi, en tout cas – dire oui aussi aux peurs. Elles avaient leur place et avaient quelque chose à me communiquer que je suis encore en train de déballer.

C’est comme si l’intensité de peur que j’ai vécue à l’idée de partir en France, et ensuite l’abondance de cette année en France a créé une sorte d’équilibre dans l’univers; l’un existe parce que l’autre existe, tout comme le jour et la nuit créent le rythme de nos journées et en font un tout.

Alors voici mes conclusions concernant la peur : elle n’est pas à craindre — c’est dans l’ordre naturel des choses —, et on n’a pas non plus à écouter ses messages de doute et d’insécurité. Ce serait risquer de passer à côté de l’essentiel.

Car en fait :

  • La peur de l’inconnu et de vos nouveaux projets vous montre le chemin.
  • Là où il y a peur, il y a quelque chose d’important à vivre.
  • Là où il y a doutes et insécurités, il y a des pépites à découvrir.

De plus :

  • La peur est proportionnelle à la grandeur de votre projet ou de son importance pour vous.
  • La peur est proportionnelle aux découvertes qui vous attendent sur le chemin.
  • La peur est proportionnelle aux transformations qui sont possibles si vous les acceptez intérieurement.

Vu de cet angle, on peut célébrer les grosses poussées de peur, ou du moins ne pas leur donner trop d’importance si n’est que de savoir que c’est bon signe.

Alors quand votre cœur vous chuchote un nouveau projet grandiose et totalement hors de votre zone de confort, quand au fond de vous l’élan pour le faire pousse fort, et quand les peurs arrivent en force, dites-vous que tout est parfait. Tout est juste. Et que vous êtes sur le bon chemin.

Accueillez les peurs, ancrez-vous, et ouvrez-vous à ce qu’elles ont à vous communiquer. Et surtout, rappelez-vous qu’elles indiquent qu’une belle et grande aventure vous attend.

Minnie Richardson,
Vecteur de conscience
Coach de vie et Praticienne en travail rituel

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D’origine britannique, Minnie a fait sa vie au Québec depuis l’an 2000 et vit actuellement l’aventure imprévue d’un séjour prolongé dans le sud de la France. Joignant le geste à la parole, elle suit consciemment son chemin afin de se réaliser de plus en plus pleinement chaque jour.

Coach de vie certifiée et Praticienne en travail rituel, elle a mis au point les « 5 clés d’une vie plus consciente », transmises par ses puissants programmes web et ses coachings intuitifs. Minnie se met au service de personnes souhaitant créer et vivre des vies remplies d’intégrité, de sens, de magie et de joie.

6 thoughts on “LA PEUR COMME GUIDE”

  1. Bonjour,

    votre expérience personnelle que vous partagez avec nous (merci !) est en effet un excellent exemple que le fait de surmonter ses peurs peut nous emmener là où nous devons être.

    Merci pour ce partage Minnie.

  2. Bonjour Minnie,

    Merci pour cet article très intéressant sur la peur.

    On peut peut-être ajouter qu’il n’est pas facile de surmonter ses peurs. Car en général, elles se sont installées pour nous protéger : pour nous éviter de souffrir à nouveau, d’être encore déçu(e), abandonné(e), trahi(e),etc.

    Elles ont donc été utiles à un moment donné. Seulement, la contrepartie est de nous fermer certaines portes, certaines perspectives d’épanouissement.

    Pour nous en libérer il est utile de commencer par mettre des mots sur ce dont elle veulent vous protéger. Est-ce de l’abandon, de la trahison, de la solitude, de la honte, de la culpabilité, etc?

    Essayez de cerner de quoi est-ce qu’il s’agit dans le fond.

    Vous pouvez ensuite prendre un temps pour vous séparer de votre peur. Remerciez-là de vous avoir protégé(e) en faisant , par exemple, une petite cérémonie pour lui dire « en revoir » et parler avec douceur et surtout, parler avec amour à l’enfant blessé qui se cache derrière. Car l’adulte que vous êtes aujourd’hui à très certainement la capacité de vous protéger autrement.

    Si votre peur est trop tenace ou si vous voulez gagner du temps, vous pouvez vous aider de méthodes psychothérapeutiques. Il en existe plus de 400 différentes en France. A ce moment, je conseille en général de s’orienter vers des méthodes brèves, pragmatiques et centrées sur la recherche active de solutions.

    Merci encore Minnie pour votre article inspirant !
    Bien à vous,
    Karim
    se-liberer-soi-meme.com

    1. Bonjour Karim,

      Merci de votre commentaire, constructif toujours, et qui approfondit le sujet de mon texte. Effectivement, l’origine des peurs pourrait faire partie d’un article à part et c’est important d’apprivoiser la peur avec douceur et respect pour soi.

      Au plaisir de vous lire de nouveau,

      Chaleureusement,

      Minnie Richardson
      Coach de vie et Praticienne en travail rituel
      laconscienceensoi.com

  3. La peur est une boussole ! A chaque fois que l’on repousse nos limites un peu plus loin, on progresse. Quand on cesse de les repousser et que l’on stagne, on commence à régresser. Il faut savoir utiliser la peur comme un moteur. 😉

    1. Sam de Guerrier Pacifique, je suis entièrement d’accord avec vous! Savoir apprivoiser l’expérience parfois peu confortable de la peur est essentiel!

      Merci de votre message et au plaisir de vous lire de nouveau – et je répondrai plus rapidement la prochaine fois, promis! 😉

      Chaleureusement,

      Minnie Richardson
      Coach de vie et Praticienne de travail rituel
      laconscienceensoi.com

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Dominic Huysmans

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