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EN FAITES-VOUS TROP POUR ÊTRE AIMÉ?

On aime les aimables!

Tout d’abord, faisons un tour rapide de la nature aimable. Parcourez les énoncés qui suivent pour voir si vous vous y reconnaissez.

  • Les gens vous complimentent de votre générosité et de votre nature facile à vivre et accommodante;
  • Vous prenez soin de la façon dont vous parlez aux autres, choisissant vos mots avec tact et diplomatie;
  • Vous avez une facilité à mettre les gens à l’aise, sachant intuitivement les gestes et les mots qui vont leur permettre de se sentir bien;
  • Vous avez le tour des petites attentions qui font tant plaisir.

Si c’est votre cas, vous êtes une personne aimable et, du coup, agréable à côtoyer. Il est facile d’être en votre compagnie et on vous aime bien!

Mais attention, les choses ne sont pas toujours aussi simples que cela!

Ce qui peut se cacher derrière l’aimable

Si on regarde de plus près, les comportements qui font de vous une personne aimable cachent parfois des motivations complexes et moins altruistes. Je le sais, pour l’avoir constaté chez moi à plus d’une occasion à travers les années, notamment cette semaine avec une situation qui a mis l’accent incontestablement sur le sujet.

Explorons, donc, ce qui peut être sous-jacent à la nature aimable.

On peut :

Chercher à plaire et à être aimé

On tolère donc des choses – actions, paroles, situations, décisions – qui ne nous conviennent pas. Ou encore, on donne aux autres en temps, énergie ou biens matériels au-delà de ce qui est nécessaire, espérant inconsciemment être mieux apprécié en retour.

Craindre les conflits

On évite donc les conflits, restant dans le confort et la sécurité de notre personnage d’aimable. On troque ainsi une certaine paix pour une situation ou une relation qui n’est peut-être pas entièrement alignée avec nos valeurs profondes.

Avoir peur de déranger ou d’être rejeté

On fait donc tout ce qui est en notre pouvoir pour que cela n’arrive pas, restant conciliant et accommodant. On surcompense de toutes sortes de manières par peur – souvent irrationnelle — que l’autre nous repousse. De cette façon, on se garde « petit » et comme les autres s’attendent qu’on soit (ou notre perception de ces attentes).

Parfois ces comportements furtifs et sournois se dissimulent si bien en « nature généreuse, aimable et conciliante » que l’on ne se rend même pas compte quelle partie de nous est réellement au volant; notre vraie nature aimable ou la partie qui cherche l’amour à l’extérieur.

Les inconvénients de trop vouloir être aimé

Dans tous les cas, trop faire pour être aimé – ou ne pas faire assez, le cas échéant! — amène des conséquences regrettables.

On peut :

  1. Vivre dans la peur

 Ce qui étaye les comportements de sur-aimable est une attitude de peur. On craint le pire – la fin d’une relation, le conflit, le manque d’amour, etc. — et on vit comme si cela pouvait arriver n’importe quand. C’est désagréable, sans dire épuisant, et cela nous coupe de l’amour et de l’abondance qui nous entoure à tout moment.

  1. Se garder petit

 Quand on n’ose pas s’affirmer et s’exprimer clairement, car on cherche trop à être aimé, on se limite dans le déploiement de notre potentiel. C’est comme si on choisit d’une façon délibérée de se couper les ailes et d’arrêter notre croissance. Tout simplement, on ne se laisse pas vivre pleinement.

  1. Vivre le conflit interne

 Quand on évite le conflit autour de nous – réel ou imaginé — et quand on essaie de trop plaire, on crée des conflits internes; on manque d’alignement et de cohérence avec nos valeurs et cela n’a tout simplement pas bon goût! Pire, cela nous mine de l’intérieur en énergie et en joie de vivre.

  1. Vivre la frustration

 Limiter son potentiel et vivre des conflits internes mènent à une frustration grandissante qui bout intérieurement. Si on ne l’exprime pas d’une façon ou d’une autre, la frustration va se retourner contre nous et/ou exploser d’une façon malsaine. Au fond on sait qu’on peut faire et être plus, et on sait que c’est nous qui nous empêchons de le faire.

  1. Vivre la déception

Quand on essaie d’être aimé par des moyens contournés et indirects, on vit inévitablement des déceptions; nos gestes, nos paroles, nos attentions et nos dons ne sont pas toujours gratuits et inconsciemment on s’attend à une certaine reconnaissance ou un certain retour. La déception suit rapidement quand cela n’est pas le cas et on peut en vouloir à l’autre quand en fait c’est nous qui avons créé cette situation.

Au bout de la ligne, vouloir trop être aimé nous gruge de l’énergie, prend de l’espace intérieur et nuit à notre jouissance naturelle de la vie. Autrement dit, ce que nous cherchons inconsciemment à « gagner » par nos comportements ne vaut pas ce que nous en perdons.

Si vous avez dévoilé des comportements de sur-aimable, je vous en félicite!

Nous les avons tous par moments et les reconnaître pour ce qu’ils sont est la première étape. Je vous encourage à continuer à vous observer dans les moments où vous mettez trop d’énergie dans vos relations avec les autres.

Petit à petit vous découvrirez toutes les façons que vous avez inventées pour chercher de l’amour à l’extérieur et vous pourrez commencer à les transformer. Mais comment faire?

L’importance de s’aimer en premier

Souvent, nos comportements de sur-aimable datent d’une période de notre vie – habituellement notre enfance — où cette stratégie de chercher de l’amour nous a bien servis. Maintenant que nous sommes des adultes, cependant, nous avons la possibilité de changer notre façon de faire.

En fait, nous avons la chance inouïe de reconnaître deux faits essentiels :

  1. Nous n’avons besoin de rien faire pour être aimés. Nous sommes déjà aimés pour qui nous sommes et ce, sans avoir besoin de changer quoi que ce soit.
  1. Une source inépuisable d’amour existe déjà en nous, il suffit de nous brancher à cette source.

Une façon simple de transformer nos comportements de sur-aimable est de nous poser la question suivante :

Dans cette situation, de quelle façon puis-je m’offrir l’amour que je cherche à l’extérieur?

Il y a maintes façons de le faire et le plus important est de vous poser la question. Ainsi, vous arrêtez les comportements qui vous nuisent, et vous revenez à la source: vous et votre capacité de vous aimer de façon inconditionnelle.

Pour ma part, ma façon de m’offrir l’amour consiste souvent à agir de la façon qui de prime abord peut me secouer intérieurement, par peur de déranger ou de m’affirmer, peur de conflit ou autre. Je choisis donc de laisser tomber le personnage aimable afin de m’affirmer clairement et honnêtement à la personne en question, employant les meilleurs mots que je peux trouver dans le moment.

C’est un acte d’amour de soi, car en le faisant, je me libère d’une charge émotive qui autrement me pèserait et qui nuirait à ma jouissance de la vie (frustration, manque de compréhension, etc.).

J’ouvre également la porte à une résolution de la situation (ou au moins un portrait plus vrai de la situation si une résolution n’est pas possible), et je vis une grande fierté d’avoir été intègre. Tout cela me donne un bon coup d’énergie et m’amène à me tenir plus droit.

Et vous? Qu’est-ce que la lecture de cet article a éveillé en vous? Avez-vous dépisté certains comportements de sur-aimables chez vous ou chez les autres? Je serais bien curieuse de le savoir, surtout comment vous vous offrez l’amour que vous avez pu chercher autrefois à l’extérieur. N’hésitez pas à laisser un commentaire en bas.

Très chaleureusement,

Minnie Richardson
Vecteur de conscience
Coach de vie et Praticienne en travail rituel

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43 thoughts on “EN FAITES-VOUS TROP POUR ÊTRE AIMÉ?”

  1. 55 ans je suis toujours enfermée dans ce besoin de l’amour de l’autre je viens de vivre une rupture et je souffre du fait que l’autre ne m’aime plus et presque exclusivement de cela. Je n’arrive pas à passer sur les 10 ans ou j’ai tout changer pour avoir cette relation en vain.

    1. Bonjour N n,

      Je vous envoie amour et lumière pour naviguer le deuil de cette relation. Restez surtout attentif à ce que cette relation a à vous enseigner, car chaque expérience de notre vie n’est qu’un prétexte pour nous connaître mieux et avancer avec plus de confiance sur notre chemin.

      Chaleureusement,

      Minnie

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      Minnie Richardson
      Vecteur de conscience
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      La conscienceensoi.com

  2. Bonjour,
    Cet article me fait écho puisque je me retrouve dans les comportements décrits pour se faire aimer… Et en effet, j’ai eu un traumatisme et une education durant l’enfance qui font que je ne sais pas m’aimer pour simplement être heureuse avec moi même et ainsi me faire aimer des autres naturellement. Merci pour cet article très constructif pour moi.

    Justine

    1. Bonjour Justine,

      Je pense que nous avons tous cette blessure amoureuse à des degrés différents. L’important est d’en prendre conscience, petit à petit, et à transformer cette recherche d’amour de l’extérieur vers une histoire d’amour avec soi-même.

      Bonne continuation sur votre chemin,

      Chaleureusement,

      Minnie 🙂

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  3. Je m’y suis complètement retrouvée…j’ai d ailleurs commencer un gros travaille de confiance en moi…pas facile mais j’y arriverai…merci pour cet article parfaitement clair

    1. Bonjour Sabine,

      Bravo pour votre travail de confiance en vous! Effectivement, il n’est pas toujours facile, mais ça vaut tellement la peine!! Et je peux dire – pour avoir passé par là (et je suis encore sur ce même chemin!) – que vous y arriverez :).

      Chaleureusement,

      Minnie

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  4. Bonjour,
    C’est impressionnant, je me reconnais entièrement dans ce profil…
    Il faut donc remonter à la source et déconnecter avec l’enfant qui a pris cette habitude… plus facile à dire qu’à faire…
    Merci pour votre analyse et les autres.

    1. Bonjour Catanese,

      Heureuse que mon texte vous ait été utile :). Oui, remonter à la source permet de mieux comprendre – et donc se distancier de – nos comportements de sur-aimables. Soyez indulgent envers vous-même et avancez un petit pas à la fois. Aimez-vous de plus en plus, vous le méritez…

      Chaleureusement,

      Minnie

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  5. Je me reconnais beaucoup dans votre écrit.Je n’ai pas du tout confiance en moi et du coup j’ai l’impression que tout le monde pense la même chose de moi. Alors je fais tout pour paraitre très bien, aimable et compagnie pour que l’on pense du bien de moi. Je sais que c’est complètement absurde et pourtant. Je suis coincée dans mécanisme.

    1. Bonjour Lisa,

      Ce n’est pas absurde, Lisa, c’est un mécanisme assez courant chez tout plein de gens :). L’important est vraiment d’en prendre conscience sans vous culpabiliser – le jugement ne vous aide pas à vous aimer plus! Ensuite, graduellement, vous pouvez voir comment vous pouvez offrir à vous-même l’amour que vous cherchez de l’extérieur.

      Bon courage,

      Chaleureusement,

      Minnie

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    1. Kerva,

      Vous êtes loin d’être le seul… En prendre conscience est la première étape vers la transformation, surtout quand on peut le faire avec bienveillance.

      Bon courage,

      Chaleureusement,

      Minnie

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  6. Je me reconnais totalement, tjs peur de blesser qqun, je préfère faire passer les désirs des autres avant les miens… J’ai du mal à prendre du temps pr moi et à affirmer mes vrais desirs

    1. Laurine,

      Je vous comprends, j’ai passé par là aussi! 🙂 Et je me suis vue, avec le temps, changer mes habitudes et mes façons de faire. C’est possible, et c’est un chemin.

      Bon courage,

      Chaleureusement,

      Minnie

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    1. Steeve,

      C’est très bien de voir les façons que vous cherchez trop l’amour de l’extérieur. Ensuite vient l’étape de changer les façons de faire…

      Bon courage,

      Chaleureusement,

      Minnie

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  7. Très bon article, merci! C’est un piêge parfois pour moi, car il faut savoir quand s’arrêter et mettre notre limite, pour éviter de prendre tout personnel. Surtout dans les façons trop faciles et impersonnel, que nous offre les noveaux mèdias.

    NAMASTÉ

    1. Bonjour Dominique,

      Vous avez parfaitement raison que les nouveaux médias nous offrent de beaux défis, surtout quand il s’agit d’être sur-aimable. De quelle façon pourriez-vous connaître votre limite d’avance afin d’être sûre de la respecter?

      Bon cheminement,

      Chaleureusement,

      Minnie

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  8. bonjour,
    je suis tout a fait dans cette démarche de trop en faire pour être aimé, et aujourd’hui je suis dans une grande détresse.
    j’ai beaucoup donné dans ma vie (j’ai 61 ans), tant sur le plan amical, que professionnel et relation amoureuse.
    je me retrouve seul, confronté à de graves problèmes financiers, qui me coupent de ma vie.
    je pense savoir d’où vient ce comportement lié à mon enfance, mais je suis dans le brouillard.

    1. Bonjour Didier,

      Je vous envoie amour et lumière pour cette période qui vous met à l’épreuve. Puisque chaque expérience de notre vie est là pour nous aider à évoluer, qu’est-ce que cette situation a à vous enseigner sur vous?

      Sachez qu’il n’est jamais trop tard pour se connaître mieux et pour transformer des façons de faire pour être plus en harmonie à l’intérieur.

      Bon courage,

      Chaleureusement,

      Minnie

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  9. Je suis tomber amoureux d’une femme, ,nos regards se sont croisés, je me suis donc lancer de manière très banale et classique, Echange de numéro de téléphone et réseau social !
    Tout avait bien commencer, sauf que là j’en ai trop fait.
    Poèmes, divers écrits, composition musical .. ça lui plait car elle like.
    Ceci dit elle m’a bien dit que je ne lui était pas indifférent, mais que cela n’allait pas aller plus loin, du moins pour le moment !
    Là je souffre intérieurement.
    Je lui ai répondu brièvement parce que je travaillais, Elle m’a dit que j’étais adorable, un bonhomme et que je méritais tout le bonheur du monde.
    Elle m’a dit qu’elle me donnerait de ses nouvelles pour discuter en tête à tête !
    Ce qui en faisait une réponse plutôt satisfaisante. Je lui avais donc répondu que j’attendrais de ses nouvelles.
    Voilà que le lendemain je lui écrit un roman, parce que je ne trouvais pas ma réponse satisfaisante. Elle l’a lu.
    Depuis silence radio ce qui ne lui a pas empêché d’aimer un texte qui la visait le lendemain.
    Elle est occupé avec ses soucis, et je ne peut m’empêché d’être mal et de savoir que j’en ai trop fait !

    1. Bonjour Van Lseen,

      Je vous souhaite de mieux vous connaître à travers ce début de relation, afin d’être de plus en plus authentique et à attirer la personne que vous méritez.

      Chaleureusement,

      Minnie

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  10. A 50 ans passé me Revoilà en pleine déconvenue affective….pour encore avoir voulu aider, faire plaisir , faire pour l’autre afin qu’elle soit heureuse…et patatras…Ingérable situation avec une conjointe dépressive, caractériel, et j’en passe…
    J’ai jeté les gants…avec tous les soucis matériel et financiers à la clé..
    J’ai en core voulu sauver l’autre…Alors que c’est moi que je devrais sauver…
    Déjà enfant j’aidais les plus faibles de ma classe et toute ma vie…je tombe sur des dépressives ou instables…Mon métiet , instituteur dans l’enseignement spécialisé en est encore un exemple..
    Je n’ai fait que reproduire…Et là…je ne veux plus, je veux vivre pour moi…m’accepter…mais pas aussi simple..
    Merci de votre article.

    1. Bonjour Damien,

      J’entends votre frustration et votre peine. Vous semblez être au point où vous êtes prêt à passer au changement alors je vous le souhaite. Cela se fait petit à petit, pas par pas, et commence avec votre intention claire de transformer cette façon de faire.

      Bon courage,

      Chaleureusement,

      Minnie

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  11. Bonjour Minnie, j’ai été une sur-aimable pendant très longtemps. Et j’étais aussi très mal entourée!! Maintenant, je me mets en relation seulement avec des personnes authentiques et je me sens authentique, libre, directe dans mes relations. Quand même TOUT NATURELEMENT je reserve beaucoup de petites attentions à « Il Mio Amore ». Est-ce que c’est bien? Ou parfois il faut aussi sortir le côté « sauvage »? Je suis directe, transparente mais j’essaie toujours d’utiliser des mots façonnées quand je Lui parle – Je suis ravie si tu as des conseils à ce sujet.

    1. Bonjour Martha,

      C’est génial de vous lire sur comment vous avez déjà transformé votre sur-aimabilité – bravo! 🙂 Ensuite, il n’y a rien de mauvais à offrir de petites attentions ou à bien choisir ses mots quand on s’adresse à quelqu’un. L’important est de s’interroger sur l’énergie derrière les attentions ou les mots façonnés. C’est vous qui savez s’il reste encore de petites traces de sur-aimable ou non. Et si c’est le cas, vous savez que vous êtes capables de choisir d’autre chose car vous l’avez déjà fait.

      Bonne continuation!

      Chaleureusement,

      Minnie

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  12. Bonjour,
    J’étais sur aimable et je le suis toujours. Mais aujourd’hui je le suis de façon juste envers moi. Avec les personnes qui le méritent. Et surtout j’ai appris à m’aimer et à poser des non ainsi qu’à exprimer dans l’amour mais avec fermeté tout ce qui ne me convient pas. Je suis bien mieux. Et du coup j’attire forcément de nouvelles personnes qui me ressemble. C’est magique. La personne la plus importante c’est d’abord moi… Ce qui fait un bel équilibre d’amour et d’amitié pour les personnes qui m’entourent.

    1. Bonjour Le Rigoleur,

      J’adore vous lire! Oui, c’est magique – et en même temps vous savez comment vous avez fait pour que la magie s’opère dans votre vie. Bravo pour ce bel équilibre d’amour et d’amitié! 🙂

      Chaleureusement,

      Minnie

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  13. Il est vrai qu’il est nettement plus agréable d’avoir des relations avec
    des personnes aimables, d’être soi même aimable, c’est tellement agréable pour tout le monde, pourtant, je pense que certaines fois, nous devons nous demander si nous ne somme aimables que par peur d’être mal aimé, par peur d’osez s’affirmer,et que parfois face à des personnes mal intentionnées, celles-ci peut utiliser notre amabilité pour essayer de nous dominer, de tel façon que nous leur soyons soumises, il est important de bien y prendre garde et de fixer les limites de son amabilité.

  14. Cette article reflète exactement le coeur de mes « soucis » dont j’ai pris conscience il y a quelques mois …

    L’excès d’amour envers les autres ! Cet excès présent dans ma relation aux autres a fait quelque part mon « succès » dans mon travail mais je me rends compte aujourd’hui que c’est au prix de ma santé et de propre bien être …
    Je me suis complétement oubliée, trop centrée sur le bien être des autres (ex compagnon, famille, public cotoyé dans mon travail ect) par peur de déplaire, peur de perdre son travail, peur de ne pas y arriver, peur de ne pas être acceptée, peur de ne pas avancer …

    Je me rends compte que je fonctionne à l’envers depuis des années et que ma relation aux autres n’est pas « saine »…
    Or cela ne vient pas de nul part : issue d’une famille nombreuse, cotoyant le monde du sport collectif depuis toute petite, je rends compte également que mon éducation est à l’origine de tout ça. « Un héritage familiale », habituée à ce que ma grand-mère, ma mère fassent toujours tout pour tout le monde tout le temps, c’est un comportement pour moi qui était plus que normal !

    Après avoir pris conscience de tout cela grâce à des articles de ce type ainsi qu’au livre de Robin Norwood, « c’est femmes qui aiment trop », je m’efforce de réorienter cet excès envers moi même et d’en analyser / comprendre l’origine. Je deviens ma propre priorité et j’avoue que cela fait du bien de penser en premier à soi !

    Le chemin est encore long aux vues des comportements ancrés depuis des années mais je pense être sur la bonne voie.

    Merci pour cet article !

    NS

    1. Bonjour NS,

      Un grand BRAVO pour votre cheminement jusque date dans ce sphère :). Oui, je pense aussi que vous êtes sur la bonne voie. Bonne continuation!

      Chaleureusement,

      Minnie

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  15. je viens de vivre 7 ans de joie-tristesse!!!je tente depuis le 2 jours de m’eloigner mais je sais qu’il va revenir tout en douceur et je veux trouver la force de lui resister!!!mais je ne suis pas sur de reussir et ca me fait peur car ceder c’est retomber dans son piege!

    1. Bonjour Claudine,

      Je vous souhaite de vous brancher à la force et à l’amour qui sont en vous, afin de garder votre centre pour mieux vivre cette relation. Vous avez le pouvoir de dire oui ou de dire non.

      Bon courage,

      Chaleureusement,

      Minnie

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  16. bjr, je très ravis d’appartenir a ce groupe. je suis inquiet, je ne comprend pas ma personnalité, j’ai du mal a gardé et a entretenir mes relation. je tout a fait le contraire de tout ce qui est décrit dans ce article,çà ne me dérangeais pas avant mais aujourd’hui j’en souffre énormément, j’ai un problème d’égaux.. je veux dis cuité de mes problème et trouvé une solution si possible.

    1. Bonjour Morlaye,

      Ne vous inquiétez pas si vous n’êtes pas comme je décris dans l’article; nous sommes tous différents, uniques à notre façon et avec quelque chose d’important à offrir autour de nous.

      Avez-vous quelqu’un de proche avec qui vous pouvez discuter de vos questionnements? Ou quelqu’un qui pourrait vous suivre dans une relation thérapeutique? Sinon, peut-être en faisant des recherches sur internet vous trouverez d’autres textes qui vous inspireront et vous éclaireront.

      Je vous le souhaite,

      Chaleureusement,

      Minnie Richardson
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  17. Je me suis tout suite reconnue dans cet article. Je passe mon temps à rendre service à tout le monde. Il m’est très difficile de dire non. En amour, j’ai toujours peur de la confrontation. J’aime impressionner mon entourage en ayant un avis sur tout, la madame je sais tout. Je parle trop. J’en ai assez, mais comment m’arrêter.

    1. Bonjour Myriam,

      Le désir d’impressionner, de chercher la validation, l’approbation et l’amour autour de nous est très humain, alors soyez bienveillante envers vous-même! Ensuite, je dirais que vous avez déjà franchi la première étape: voir ce fonctionnement en vous et comment il ne vous sert pas.

      Ensuite, vous pourriez vous lancer le défi de porter de tout petits changements à votre comportement, un petit peu à la fois, afin d’expérimenter autre chose. Par exemple, quand vous voulez dire machinalement ‘je sais’ (quand ce n’est peut-être pas le cas), mordez la langue et retenez-vous.

      Vous avez la capacité et c’est seulement vous qui pouvez décider de le faire.

      Bon courage pour ce beau chemin!

      Chaleureusement,

      Minnie Richardson
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  18. Bonjour
    Effectivement c’est exactement moi et de plus je le sais, ce comportement va juste dans mes écrits où je cherche les mieux adaptés.
    C’est parfois dur à vivre, sourire non je le fais bien volontiers mais donner alors que l’on ne peut pas’ répondre oui et ne pas savoir dire non,c’est pénible.
    Je pense qu’avec l’âge,je commence à y arriver mais pas tout le temps et mon premier réflexe sera celui de l’amabilité quoi Qu,il en soit. Le regrettant par la suite mais l’engagement étant pris je le fais.
    Ces maladies (si on peut appeler ça comme cela) sont comportementales et en sortir me semble impossible, une diminution oui,certainement mais on ne se refait pas.
    Après je sais que c’est pour être appréciée mais j’aime les gens également alors comment combiner tout cela ?
    Je souffre par ailleurs de fybromialgie qui est également une maladie comportementale et qui je pense est lier avec cette amabilité excessive – anxiété – le savoir de dire non – etc …
    Qu’en pensez vous, mon analyse est-elle bonne et la relation entre les deux est-elle possible ?
    Merci de votre retour
    Cordialement

    1. Bonjour Marticorena,

      Tout d’abord, mes excuses sincères du délai de réponse!

      Je ne connais pas assez bien la fybromyalgie et ses racines dans l’être profond, mais il y a quelque chose à souligner dans votre message:

      ‘je sais que c’est pour être appréciée mais j’aime les gens également alors comment combiner tout cela ?’

      Il est important de ne pas confondre l’amour que vous portez pour les autres (qui, à l’origine, est pure et ne cherche pas de retour), et le besoin de reconnaissance des autres.

      On peut très bien aimer quelqu’un profondément, et choisir de dire non à une demande provenant de leur part. Ou de les aimer ET de se choisir en ne pas investissant de l’énergie ou du temps pour l’autre si cela va à l’encontre de nos besoins primordiaux.

      Il est très facile de penser qu’on a besoin d’agir pour être aimé, quand en fait ce n’est pas du tout le cas. Dans une relation saine et équilibrée, on est aimée pour qui on EST, et pas pour ce que l’on FAIT.

      Je vous souhaite de continuer à vous découvrir dans cet aspect de vous-même, et surtout de voir comment vous pouvez vous offrir plus d’amour de soi!

      Chaleureusement,
      Minnie Richardson
      Vecteur de conscience
      Coach de vie et Praticienne en travail rituel
      http://www.laconscienceensoi.com

  19. Je suis le parfait exemple de cet article, mais je me soigne ?
    Ma plus grande difficulté, me sentir ou être ignorée.
    Je suis souvent mise à l’épreuve surtout actuellement dans ma relation amoureuse. Mon amoureux (c’est un peu infantile, j’ai 65 ans, lui 66), à beaucoup souffert, père et mère froids et indifférentes, manipulateurs égocentriques narcissiques, femme souffrant de la maladie d’alzheimer depuis 10 ans avec qui il a été marié 42 ans et placée depuis 16 mois. Je me retrouve dans la situation où mes besoins de tendresse et d’attention semblent bien dérisoires et ridicules à côté de ses besoins d’attention à lui et quand en ma présence il me paraît indifférent ou semble m’ignorer je suis boulversée et en colère. Colère que j’essaie de contenir en voulant me raisonner, « tu es ridicules avec tes besoins »
    Mais rien y fait j’explose, n’arrivant pas à comprendre qu’il ne se rende compte de rien. Après ça, bien sûr je culpabilise et il est très fâché de mon manque de contrôle et est tout de suite prêt à me quitter, trouvant inadmissible que je mette en colère pour si peu de chose par rapport â ce qu’il traverse.
    Dans mon enfance j’étais très sage parce que je voulais consoler déjà mes parents de leur enfance difficile.
    Je me sens en fin de compte coupable de ma capacité à être heureuse et d’être plus favorisé que les autres.
    Aussi je donne beaucoup et comme les autres me croient forte, ils ne me donnent pas grand chose, je trouve cela parfois injuste et triste. Ne pas avoir d’attente me semble très utopique et souvent irréalisable dans une relation à l’autre.

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Dominic Huysmans

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