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4 façons de s’exprimer qui nuisent à la saine communication

Lors de mes études en PNL (programmation neurolinguistique), j’ai pu découvrir l’impact du langage, des expressions, etc. sur nos états intérieurs et nos résultats au fil des jours. Étant conférencière, auteure, formatrice en communication efficace, gestion de la pensée, du stress, des émotions et intervenante en santé globale, joie de vivre, etc. à travers différents pays, j’ai pu approfondir bien des concepts porteurs de mieux-être.

Récemment, je vous ai partagé un article sur les « ne pas » et pour y faire suite, je vous partage quelques réflexions sur la portée des …« oui mais »…ou des « mais », des « tu », etc. sur la qualité de nos communications avec soi et les autres.

Par exemple, le « mais » a un effet neutralisant, c’est-à-dire qu’il annule ce qui a été dit précédemment. Exemple : « C’est une bonne idée, mais il faudrait…» ; « C’est un bon moment, mais j’aurais tout de même aimé mieux demain. »

On pourrait ainsi remplacer le tout par : « C’est une bonne idée. Que penserais-tu qui serait une valeur ajouter pour rendre le tout encore plus merveilleux ? » Et dans l’autre cas : « C’est un bon moment. Est-ce que demain aurait aussi été possible pour toi comme autre option. » Vous direz peut-être que c’est comme chercher des poussières, « mais » ( 😉 ) il y a une bonne nuance tout de même.

  1. Question de faire un léger retour sur les Ne pas, j’expliquais dans mon dernier article paru sur la Solution est en vous et sur mon site internet, que le cerveau en fait abstraction. Si je vous dis : « Ne pensez pas à la Tour Eiffel. », c’est à ça que vous avez pensé. Donc, quelles sont vos pensées au quotidien versus vos résultats ? Il importe de s’exprimer avec ce qu’on veut réellement au lieu d’engendrer des vibrations comme dans ces phrases : « Je ne veux pas être malade. Je ne veux pas manquer d’argent. Je ne veux pas que mes enfants laissent trainer leur linge dans leur chambre, etc.».
  2. Concernant nos expressions maintenant. Avez-vous remarqué que si vous dites : « Je refuse d’aller au cinéma avec toi, je suis fatiguée », il y a une chance que l’autre se sente un peu mal. Toutefois, si vous dites : « Je préfère rester chez nous et me reposer car je suis fatiguée », c’est bien différent. Ou encore, si vous dites : « Je suis à bout de nerfs, j’ai trop de travail. » Observez que cette affirmation constitue une phrase démotivante. En contre partie, si vous dites : « Je me calme et je fais de mon mieux » c’est bien différent. Souvenez-vous simplement de prendre plaisir à ensoleiller, dynamiser votre langage.
  1. Attention au « Tu » également. Il blâme l’autre. Si on dit : « Tu ne fais jamais ci ou ça, Tu ne m’écoutes pas, Tu devrais… » Ceci amène expressément l’autre sur la défensive. Ce sera beaucoup plus constructif en utilisant le « Je » ou un style semblable. Ex : « Puis-je avoir ton attention quelques instants, j’ai quelque chose d’important à te dire. » Ou « J’aimerais qu’on prenne le temps de ressentir et d’écouter ce qu’on a à se dire tout doucement, etc. » Beaucoup plus agréable, on en conviendra ! On remarque alors qu’une saine communication sera toujours basée sur le respect de soi et de l’autre.
  1. Alors, revenons en aux « Oui mais ». On le sait, notre mental ou ce qu’on pourrait appeler le côté dérangeant de notre ego, aime bien le statu quo et les mécanismes de défense connus, même si cela est plus ou moins bon en soi. Une situation désagréable mais connue sera instinctivement plus confortable qu’une situation nouvelle et inconnue pour une majorité de gens. De là les « Oui mais ».

Ils offrent une fuite inconsciente pour ainsi dire. Imaginez que vous diriez ceci : « Cette personne m’épuise complètement au jour le jour, mais c’est quand même un collègue de travail que je dois côtoyer. » Donc, dans la première partie de la phrase, on met en évidence le problème en le reconnaissant, et aussitôt il est laissé pour compte, comme neutralisé par le « mais » ou le « oui mais » selon les cas. Ce qui en revient à laisser la situation identique, sans issue. Il n’y a pas recherche de solution, et ce sans culpabilité, c’est si inconscient.

L’important est justement d’en devenir conscient au mieux. Comme dans le cas des « ne pas » on ne peut pas en faire une totalement abstraction, car des fois on n’a pas le choix de s’en servir. Même chose pour le « oui mais » entre autres, mais il importe de rester vigilent dans l’ensemble. J Si on améliore notre structure de langage de 20%, c’est déjà un grand plus à nos options de bonheur !

S’amuser à s’observer.

Pour le plaisir, vous pourriez en faire un jeu familial ou avec deux ou trois collègues et vous faire remarquer ces particularités linguistiques durant une journée ou deux. Vous allez vite apprendre à vous entendre les dire et avoir une meilleure supervision de vos pensées. En fait à la base de tout ça, le but est de maximiser vos réussites personnelles et professionnelles.

Comment transformer le tout maintenant ?

Si vous vous entendez dire des « oui mais», amusez vous à reprendre votre phrase en y mettant un « donc ». Ce sera un changement radical. La phrase de tout à l’heure devient alors : « Cette personne m’épuise complètement au jour le jour, donc….» Ainsi, vous devez prendre une position d’acteur et devenir en action, au lieu de rester victime en quelque sorte. Vous devenez un chercheur de solutions et ça c’est motivant.

Vous retournez à votre réel pouvoir personnel. Le mot pouvoir s’exprime ici dans le sens de capacité et non en termes de domination bien entendu. Sur cette nouvelle base, vous choisirez peut-être d’exprimer comment vous vous sentez, de proposer des choses, d’aller chercher de l’aide.

Au lieu du « oui mais » vous pourriez aussi dire « parce que ». Ainsi, vous prenez position et c’est excellent pour l’estime et la confiance en soi. En voici un exemple : « Même si cette personne m’épuise, je ne peux réagir pour l’instant, parce que j’ai besoin de réfléchir à la meilleure approche possible. » C’est une nuance importante. Vous comprenez que le but n’est pas d’en faire une doctrine. Il s’agit juste d’apprendre à conscientiser nos schémas intérieurs et les dynamiser positivement au mieux. On a toujours le choix de nier, agir, fuir ou se plaindre. Un seul permet l’amélioration et c’est agir.

Voici quelques exemples limitatifs et classiques de « mais » ou de « oui mais »

  • J’aimerais aller avec vous autres, mais je n’ai pas le temps.
  • J’aimerais faire de l’exercice, mais je n’ai pas l’équipement et pas d’argent pour le gym.
  • …Oui mais, si j’avais plus d’argent, je serais plus joyeux(-se).
  • …Oui mais, que veux-tu j’ai été élevé de même.

Le « oui mais » peut maintenir dans une énergie qui rend davantage malheureux. Observez qu’il est souvent même teinté de possible frustration. Il réfère aussi à un état de victimisation, d’anti solutions comme je mentionnais. Un peu comme si la personne disait : « J’ai besoin d’aide » et dans un deuxième temps : « Personne ne peut réussir à m’aider » Il peut y avoir un refus inconscient de l’aide extérieure aussi, on le constate. Le besoin d’attention y trouve son compte et se perpétue de façon stérile.

Si vous êtes conscients d’un tel scénario chez un proche, vous pourriez même y mettre une petite touche d’humour dans vos réactions en répondant : « Désolé si je t’ai donné de mauvais conseils, j’ai dû mal comprendre ton point de vue. » Ou encore : « Quel est ton réel besoin ? » Vous ramenez ainsi la personne au fond des choses et lui rendez service, du moins espérons-le. Et soyons assez humbles pour voir que nous aussi, nous pouvons avoir ces réactions et expressions.

Nous sommes tous des humains en cheminement. Gardons toujours en tête le contexte, le type de personnalité de notre interlocuteur bien entendu. Osons demander à la personne, de bien préciser le fond de sa pensée, son réel besoin et en faire autant de notre côté car nous sommes tous concernés par l’utilisation spontanée de ces mots discutables.

Y a-t-il des ressentis ou des émotions qui se cachent derrière tout ça et qui auraient besoin d’être verbalisés ? Cette attitude défensive est en fait une simple maladresse de l’ego. Gardons toujours la compassion aux premières loges. Les « oui mais » peuvent aussi indiquer un blocage, une difficulté. Les réactions non verbales de la personne peuvent également en dire long.

Le « oui mais » peut être par contre très constructif dans un « Brainstorming » pour voir les pour et les contre d’une situation. Tout est question de gros bons sens. Ces outils ne sont que de simples guides parmi tant d’autres pour s’entraider tous ensemble à vivre plus heureux, plus en harmonie. Bravo d’avoir pris ce temps pour vous et de me permettre de pouvoir exprimer mes partages à travers votre présence toujours appréciée de semaines en semaines.

Pour plus de ressources et d’aide, visitez mon site ou ma page Facebook.

15 thoughts on “4 façons de s’exprimer qui nuisent à la saine communication”

  1. Bravo pour cette belle clarification de nos mots (maux). Notre langage cache souvent un mal être que nous ne savons exprimer correctement. Cet article nous aide a gagner en habileté verbale. Merci pour ces conseils judicieux

  2. Je viens de découvrir que j’avais du travail pour modifier ma façon de m’exprimer ou bien d’écrire donc, je vais me mettre au travail pour me corriger et mettre en pratique les bons conseils de votre article. Merci.
    Bonne journée

  3. Je etudiant en communication sociale. Je me suis bien enrichi de cet article qui aborde l’aspect psychologique de la communication. J’en ai appris pour mes echanges interpersonnelles et aussi bien pour mes relations professionnelles.

    Merci Madame Bolduc!

  4. Merci tout simplement! Je garde votre article et le relirais certainementa chaque fois que le besoin se fera ressentir.
    Bonne continuation dans votre beau travail! Et bonne continuation à vous 😉

  5. Bonjour!

    Je viens de trouver votre article et je vais enfin pouvoir argumenter ma façon de m’exprimer.
    Beaucoup de gens me trouvent bizarre.
    En fait, je m’exprime comme vous l’expliquez et du coup, je suis en décalage avec la majorité des gens qui s’expriment inconsciemment négativement.

    Je donnais plein d’exemple en disabt : « je t’aime trop » et « je t’aime »…
    Ou « tu parles trop » « tu parles beaucoup ».

    Le trop implique c’est trop et qu’il faudrait diminuer, pour moi.
    Je fais une énorme différence entre quelqu’un qui est trop (trop difficile à supporter pour mes limites) et quelqu’un qui est très.

    Pour la négation, c’est à travers Isabelle Filliozat que j’ai pris conscience de cette logique.
    Et j’ai testé sur mon fils.
    Nous avons gagné en sérénité le papa et moi presque tout de suite.
    C’est très évident que le cerveau n’intègre pas la négation.
    Les enfants sont très spontanés et mettent ce fonctionnement en évidence.
    C’est une maturité complexe du cerveau et l’enseignement qui est fait à travers le mimétisme des codes sociaux que beaucoup de monde se retrouve avec des tics de langage qui crée un décalage entre ce qu’ils pensent et ce qu’ils disent.

    Je suis tellement soulagée d’être tombée sur votre article.
    Car quand je justifie la cnv par Isabelle Filliozat, il n’y avait que mon côté maman pour l’expliquer.
    Aujourd’hui,vous êtes celle qui me permet d’affirmer ma personnalité dans toutes ses dimensions.

    Merci! Merci!

    Maintenant, il me reste à travailler encore un peu la forme car j’ai déjà le fond!

    Je file me raccrocher à votre page Facebook.

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