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LA SOUFFRANCE AFFECTIVE : 10 CLÉS POUR S’EN SORTIR

Vous n’ignorez plus que depuis plus de 21 ans maintenant, je suis, entre autres, formatrice en santé, mieux-être, joie de vivre et libération émotionnelle. De tout cela, j’ai pu moi-même apprendre beaucoup sur les comportements et les émotions. C’est dans cette optique qu’avec vous je partage aujourd’hui, une réflexion sur les mécanismes qui causent la souffrance affective.

Qui que l‘on soit, on a tous besoin d’amour. Là où ça se complique, c’est quand les relations sont animées par la dépendance affective, ce qui rend le tout si décevant.

La dépendance affective prend sa source durant la petite enfance en lien avec les parents. Ceux-ci n’ayant pas de mode d’emploi et vivant probablement ce manque d’autonomie affective de génération en génération, feront en sorte mais à leur insu, que l’enfant ne pourra se sentir rassuré par rapport à son estime personnel, son besoin de sécurité, de valorisation et d’amour.

Que ce soit du fait que le parent soit trop exigeant, distant, peu démonstratif, peu affectueux, violent et j’en passe, tout cela affecte le petit être. En grandissant, il devra apprendre à se donner cette attention pour éviter bien des soubresauts affectifs et émotionnels vu que les bases sont incomplètes. A tout âge, cette personne se sent abandonnée, rejetée et ne sait plus que faire pour attirer l’attention, pour tenter de se soumettre, de plaire pour se sentir aimée un tant soit peu.

La répétition de cette sensation d’abandon activera de plus en plus la profondeur de la dépendance affective au fil du temps. Un vide cherche à se combler et l’instinct amènera inconsciemment l’adulte à rechercher le même type de sensation négative que lorsqu’il était enfant. C’est ce qu’il connait. Ce sont ses repères même si totalement biaisés. Pire encore, le petit pense qu’il est la cause de ce rejet, qu’il n’est pas assez aimable, qu’il n’en fait pas encore assez et il se culpabilise.

Pas surprenant que le besoin d’amour soit insatiable avec le temps. Puisque la recherche d’un partenaire de vie se fera fort probablement en lien avec ce qui est connu, la souffrance venant des blessures non conscientisées se pointera. Si ce mal-être perdure ça prend de l’aide ou de nouvelles ressources et décisions.

Les illusions qui font souffrir

L’amour est fréquemment confondu avec attention et attachement. Ayant vécu un besoin inassouvi de se faire aimer à sa juste valeur étant petite, la personne adulte se sécurisera dans une relation conflictuelle comme celle qu’elle a connu. C’est comme si l’évolution émotionnelle était restée coincée dans le temps.

En manque de respect de soi, de confiance et d’estime personnelle, la personne dépendante affective a besoin de séduire, de tenter de soumettre l’autre à ses besoins parfois obsessionnels ou tenter de sauver l’autre pour se sentir exister, quand ce n’est pas de devenir tellement soumise elle-même. En quelque sorte le summum de la dévalorisation… Besoin de reconnaissance à tout prix, se sentir exister à travers la dépendance de l’autre en espérant le changer et plus mais la vie passe dans ce temps-là et le déni de soi augmente. Elle peut aussi se retrouver soit dans le rôle du bourreau ou de la victime.

L’autre devient son univers et elle se sent exister à travers la relation. Avez-vous pensé au contrat que ça représente pour l’autre ? Ouf quelle tâche de devoir être à la remorque d’une personne qui ne peut créer sa stabilité émotionnelle ! Et ce qui est particulier c’est que la plupart du temps, les deux sont dans des souffrances similaires et en viennent à s’accuser, au lieu de voir que les blessures se font écho et se servir de la situation pour en guérir une fois pour toute.

Ne pas chercher à se libérer, c’est une forme de fuite qui retarde le regard authentique sur soi, menant au dénouement de sa propre souffrance afin de cesser de répéter les mêmes scénarios. C’est comme si se préoccuper d’un conjoint, d’un proche leur donnait le sentiment d’exister à travers l’autre. Où est l’identité propre alors ?

Il est inutile d’attendre que quelque chose d’extérieur vienne transformer votre vie. Étant le dénominateur commun de ce qui nous arrive, on doit se reprogrammer pour attirer différemment. Sinon, c’est comme accepter le fait qu’être une personne heureuse, appréciée, aimée n’a pas tant d’importance et continuer de rester dans l’illusion que peut-être ça ira mieux un jour.

À un moment donné, il faut se questionner sur les mécanismes émotionnels qui amènent de la résignation et qui dégénèrent parfois en dépression et en maladies psychosomatiques.

À titre d’exemple concernant le déni de soi, si une personne n’est pas affectueuse ou respectueuse avec vous dès le début de la relation, elle ne changera probablement pas pour vous. Toutefois, si la personne parle ouvertement de ses peurs, de ses émotions, de ses sentiments, de ses besoins, de ses blessures, elle est en mode conscience et auto-responsabilisation, wow ! Demandez-vous si vous vivez au moins une majorité de moments heureux en amour ou si c’est autrement…

Que faire pour s’en sortir

  1. Admettre que la dépendance affective vous touche tout comme c’est le cas pour la très grande majorité de la population. Tout le monde a besoin d’aimer et d’être aimé, mais à quel prix… Refuser de se regarder en face, c’est remettre le bonheur à plus tard. Je comprends que cela demande une grande implication de soi, mais quel cadeau que de choisir dès aujourd’hui de créer sa vie avec joie et liberté et admettre avoir besoin d’aide.
  2. Que l’on soit homme ou femme, il est important de cesser de jouer le sauveur du monde ou le contrôlant. Ce sont des masques qui retardent l’auto-responsabilisation. Personne ne demande que vous soyez indispensable. Qu’arriverait-il si vous n’étiez plus là demain ? La terre continuerait de tourner et les gens s’organiseraient sans vous. Durant le temps que vous perdez à ne pas vous offrir le bonheur, eh bien la vie passe et le mal-être continue au détriment de la santé bien souvent.
  3. Être au lieu de paraitre. On n’a rien à prouver à qui que ce soit. Il est important de garder son énergie pour construire son bien-être et ensuite pouvoir le partager avec les autres, avec un ou une partenaire de vie. Sinon, c’est fonctionner à l’envers. C’est vouloir que l’autre vienne combler un vide et vous rende heureux. Pure illusion !
  4. Prenez le temps de faire le calme en dedans, de vous poser les vraies questions et d’agir différemment. Y a-t-il de la joie, de l‘aisance de la légèreté dans ce que je vis, dans ce que je suis ? Que puis-je changer aujourd’hui pour faire une heureuse différence dans ma vie et me sentir fier de moi, sans culpabiliser qui que ce soit pour mes souffrances ? Le passé est passé, alors aujourd’hui je fais quoi ? Oui il sert de référence temporaire mais pas de lieu de résidence.
  5. Prenez le temps de vous faire aider par un proche, un spécialiste au besoin, de lire sur le sujet, de vous documenter sur les émotions, la dépendance affective, de vous observer agir et réagir. Ayez humilité de voir ce qui bouillonne en vous et qui n’a jamais été dit ou ressenti pour le libérer.
  6. Faites-vous une image mentale de l’émotion qui fait mal. Exemple : vous vivez une colère. Vous pourriez imaginer qu’elle se représente sous la forme d’un brasier. Imaginez alors les pompiers qui l’éteignent et remplacez le tout par une image qui vous inspire la plénitude. Entrez ensuite cette énergie en vous. Vous donnez ainsi un nouveau signal à votre inconscient. Vous reprenez pas à pas votre pouvoir personnel. Vous pourriez imaginez que vous avez une armure qui se défait et vous avancez librement dans un endroit de rêve. Vous donnez de nouvelles instructions à votre inconscient lui démontrant que vous en avez assez des vieux modèles qui ne font que répéter de la souffrance. On s’entend que c’est plus complexe que ça un changement de paradigme mais ce sont de petits trucs de base pour commencer quelque part.
  7. Faites respecter vos limites et respectez-les-vous aussi. Ne laissez personne vous abaisser y compris vous-même.
  8. Évitez la victimisation. Devenez proactif et responsable de votre changement. On peut s’en sortir et le cadeau est immense. Une paix profonde s’installe pour de bon. Plus une personne aura été blessée, voire battue physiquement, malmenée émotionnellement, plus elle risque d’avoir de la difficulté à s’engager dans une relation et que ce sera doublement souffrant pour la personne qui rêve d’avoir son attention. Deux dépendants ensemble, ça demande de la communication tout autant qu’une relation saine. C’est pourquoi, le bonheur en amour passe par un bon ménage en soi pour repartir sur le respect de soi et la précision des réels besoins. Le mot besoins est ici dans le sens de valeurs et non manques. Ce n’est pas en accusant ci ou ça que les choses changeront, au contraire c’est tout faire pour s’enfoncer encore plus. Merci aux expériences qui ont amené des prises de conscience et maintenant on se ressource pour agir différemment.
  9. Ayez des centres d’intérêt autre que la recherche stressante d’une personne pour venir combler un vide ou une solitude. Sinon cette attitude favorisera une relation affective immature et peu nourrissante. La valorisation de soi passe par d’autres chemins que le regard des autres.
  10. Si vous portez du ressentiment envers vos parents, il y a risque que vos relations en soient teintées. Ce n’est pas fluide en dedans, comme si une vengeance déferlait sur eux au contact de la personne du sexe opposé. Vous créez alors votre propre prison intérieure. Vouloir contrôler les agissements de l’autre à notre égard est un exemple parfait de dépendance.

En résumé, le respect de notre dignité, de notre identité et de notre bonheur doit être non négociable. Une personne ne peut changer tant qu’elle ne change pas la vision qu’elle a d’elle-même.

Pour vous aider à vous en sortir, je vous suggère parmi mes 7 livres, celui intitulé « Se libérer de la dépendance affective » et idéalement mon autre livre qui a pour titre « Les messages de l’ego » pour vous aider à éloigner les tempéraments manipulateurs et mieux comprendre les agissements de votre propre corps de souffrance. Les deux sont disponibles ici.

Ils ont profondément changé la vie de milliers de personnes à travers le monde.

Voici le témoignage d’espoir de Louise L., que j’ai reçu cette semaine en lien avec mon livre sur la dépendance affective. « Bravo Line pour ce bel ouvrage ! Ce livre a été pour moi l’outil le plus aidant, le jour où j’ai décidé que j’avais assez souffert de ma blessure d’abandon. Il décrit très bien le concept de cette dépendance, il est facile à lire et il favorise l’introspection. Oui la guérison est possible ! Merci Line! »

Si vous avez apprécié cet article, il y a aussi une multitude de ressources sous forme de vidéos, livres, CD, webinaires, textes sur les blessures amoureuses ou les émotions et autres sur mon site internet (lien ci-haut). Je vous invite enfin à vous inscrire dès maintenant, au même endroit, à l’Infolettre du mieux-être qui est tout à fait gratuite.

Bienvenue sur ma page Facebook professionnelle, les ressources quotidiennes y sont vraiment significatives.

Cordialement,
Line Bolduc

4 thoughts on “LA SOUFFRANCE AFFECTIVE : 10 CLÉS POUR S’EN SORTIR”

  1. Bonjour,
    Vous avez évoqué le brasier pour la colère, et l’on peut très bien visualiser son extinction.
    Mais qu’en est-il pour une très épaisse et toxique fumée noire et rouge ?
    Si je la relâche dans tout mon organisme, est-ce que ça va aller ou est-ce que ça va l’empoisonner ?
    Je crois que ne pas la relâcher l’empoisonne déjà.

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Dominic Huysmans

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