J’ai vécu hier soir une expérience bien particulière… Celle d’un repas avec des amis d’enfance et de longues dates qui ont du mal à comprendre le chemin que j’entame depuis plus 10 ans. En effet, j’ai eu un changement radical dans ma vie et beaucoup ne l’ont pas compris.
25 personnes autour d’une table, autour de moi, qui plaisantaient et ironisaient sur mon travail et mes activités par manque de connaissance du monde de l’âme. J’ai fait le choix de ne pas répondre tant la confiance au creux de mon ventre en ce que je fais est forte. J’ai fait le choix de ne pas répondre sentant tout l’amour que je me porte et l’authenticité de ce que je transmets. Ce que je transmets, c’est moi. Cela sort de mes tripes… et même si c’est différent du monde duquel je suis issue, je continue à prendre ce risque-là, car je me choisis.
Alors à table, j’ai laissé faire, car toutes les blessures que je pouvais avoir il n’y a pas si longtemps ( peur du rejet, de la raillerie… ) ont disparues. Réagir aurait été de donner trop d’importance à quelque chose qui n’en a pas. La seule action… continuer à faire ce que j’aime faire… à être moi, malgré la non-compréhension et les railleries.
Réagir aurait été partir, fuir, me mettre en colère…
J’ai choisi à ce moment-là de rester et de sentir ce qui se passait en moi… et de me prendre dans les bras, d’attendre que cela se tasse et que cela passe. J’ai choisi de continuer à les voir, car ces gens là je les aime… ils font partie de mes racines… même s’ils ne me comprennent pas … ou même si cette absence de compréhension les ont poussés ensemble, le temps d’une soirée, à rire de mes activités.
Et le pire, c’est qu’ils ne se sont même pas rendus compte de l’absurdité de la situation. C’était un diner de con… et c’était moi qui étais censé être le con. Mais en l’occurrence, là, ce n’était pas moi qui était dans la connerie.
Et chacun, je les prendrai à part un à un, pour discuter de ce que j’ai vécu le temps de cette soirée. Par respect pour moi et pour eux, car je sais que malgré le temps de cette soirée, ce sont des gens qui m’aiment, à leur façon, maladroitement…
Je ne les vois plus autant qu’avant, car j’ai construit un autre cercle. Un cercle avec qui je suis moi, un cercle qui a les mêmes expériences que les miennes.
Aujourd’hui ce que je fais est suivi par des milliers de personnes. Ce que je fais est reconnu. Ma blessure est guérie. Je ne resterai plus jamais dans l’ombre de la peur du rejet et de la raillerie.
Avez vous, vous aussi, vécu ce genre d’expérience ? Où vous n’avez pas pu être vous-même par peur de la réaction des autres ?
Un de mes textes de circonstances :
« Pourquoi dans le monde moderne, les gens ouvrent-ils des yeux ronds comme des billes ou même font des drames, quand on parle de la magie du vivant et du monde de l’âme ?
Pourquoi s’échappent-ils comme si on était des cinglés, face à cette vérité ?
Pourtant, le vrai savoir se trouve écrit dans des livres,
dessiné dans des peintures, clamé dans des contes lors de fêtes, ou chanté par des poètes…
Tout est là sous nos yeux, mais on ne voit rien…
On est devenu des aveugles, des obsédés du néant et des potins.
Trop occupés à détourner notre regard de l’essentiel.
Nous nous perdons dans le superflu et nous n’existons plus.
Pourquoi ceux qui parlent du vrai, subissent-ils encore les railleries des soi-disant sachants,
ou de ceux qui se trouvent très bien placés, dans la société ou dans les hauts rangs ?
Ranger dans le tiroir du comique ou dans celui du folklorique, la puissance de la vie spirituelle, est l’arme classique utilisée par ceux qui sont à la tête du monde.
Ce n’est plus une chasse aux sorcières, mais c’est tout comme…
Et nous sommes obligés de nous cacher comme des fantômes.
Dans cette société, on est accepté que si l’on parle d’argent et d’or et rejeté si l’on parle du monde de l’âme et de ses trésors…
On réussit si l’on amoncelle des biens, mais pas si l’on parle de l’esprit et du féminin.
Depuis trop longtemps, on nous impose une vérité qui nous écarte de notre essence.
La société n’a aujourd’hui plus aucune direction et manque de sens.
On est quelqu’un si l’on a un titre ou un gros compte en banque, ou même si l’on se fait prêtre.
Mais on est des farfelus, voir des fous déjantés, si l’on s’ouvre à la magie de la Vie et au monde de l’Être…
On est presque obligé d’avancer masqué, par peur d’être dénigré.
Mais l’éveil est en route, grâce à la crise de la société actuelle et de sa déroute.
Beaucoup de gens sont à l’œuvre pour accéder à ce qui a été caché…
Ce ne sera plus l’apanage de quelques initiés…
Le vrai trésor alors se révèle à ceux qui sont prêts. »
Auteur du Roman initiatique à succès « Au Nom du Corps »
Formation en Ligne « Vivre sa Nature »
Suivez-moi sur Facebook : https://www.facebook.com/aunomducorps.fr/
Merci pour ce partage