Nous fonctionnons la plupart du temps comme si nous étions sûrs de mener notre vie comme bon nous semble! Mais pourtant, il y a souvent bien d’autres patrons à bord!
- Les blessures de notre passé que nous n’avons pas réglées nous mènent à notre insu. Ainsi, nous réagissons souvent en fonction des traumatismes passés, comme si notre évolution émotionnelle s’était stoppée au moment du traumatisme. Ceci explique parfois nos peurs démesurées, nos réactions intempestives, notre manque de maturité même parfois. Tout cela nous fait souvent prendre des décisions qui vont à l’encontre de notre bien-être actuel.
- Notre ego : celui qui cherche par tous les moyens à diriger notre vie est souvent un bon ami mais parfois notre pire ennemi lorsque nous le laissons aller de manière débridée! Il crée des scénarios dans notre tête, compare, juge et condamne, râle et se plaint, n’en a jamais assez et nous pousse à toutes sortes de comportements parfois infantiles pour avoir ce qu’il veut sans considération pour les aspirations de notre âme.
- Notre perfectionnisme : celui-ci, sous un faux couvert de qualité, devient parfois un véritable bourreau pour nous, nous obligeant à des standards de qualité, de performance et de perfection qui dépassent tout entendement. Il nous épuise en ne nous laissant jamais être simplement nous-mêmes, puisque nous devons en tout temps être parfaits pour lui plaire
- Les gens que nous aimons : combien de fois nous empêchons-nous de faire certaines choses pour ne pas déplaire à ceux que nous aimons, alors que nous aurions tellement envie de nous offrir un petit plaisir sans conséquence? Quand la majeure partie de notre vie se passe à tout faire pour éviter de déplaire aux autres, nous nous perdons dans un rôle qui devient vite un carcan étouffant qui finit par nous ronger de l’intérieur et par nous épuiser.
- Notre image : nous nous imposons nous-mêmes trop souvent des moules précis afin de ne pas nuire à notre image, de refléter un certain type de comportements ou de personnes que nous aspirons à être, ou que nous croyons être, afin que notre image soit préservée à tout prix, souvent au détriment de notre bonheur.
- Notre manque d’estime de soi : notre manque d’estime de soi nous amène à adopter des comportements qui ne reflètent pas la magnifique personne que nous sommes, simplement pour aller chercher à l’extérieur de nous l’amour que nous n’avons pas appris à nous donner nous-mêmes. Nous quêtons au compte-goutte alors que la source se trouve en nous.
Lorsque nous réalisons qui mène réellement notre vie, nous avons souvent une prise de conscience douloureuse mais essentielle pour pouvoir poursuivre notre vie de manière plus libre et plus légère. Comprendre qui nous mène nous permet de désamorcer ce comportement nuisible et de congédier ce faux patron qui nous brime dans notre évolution. Se libérer de nos faux patrons est un grand pas vers la liberté et vers notre plein épanouissement.
Et vous? Qui mène votre vie en ce moment?
Mon livre, « Apprendre à s’aimer, un jour à la fois », est disponible ici. Aussi Disponible sur Amazon (Europe), Amazon (Canada), iTunes, Kobo, Google Play,.
Mon deuxième livre, « À MOI DE MOI, 101 cadeaux à se faire avec amour pour développer l’estime de soi » est disponible sur Amazon et iTunes!!
Coach depuis 30 ans, je peux vous aider à faire les premiers pas si vous êtes prêt à améliorer votre vie!
Abonnez-vous à ma page Facebook d’auteur pour recevoir mes textes chaque jour.
Merci pour ce bel article. Longtemps, j’ai agis conformément aux attentes extérieures. J’étais la petite fille modèle telle que je le décris dans mon article : https://lavieetlesreves.com/oser-etre-soi/. Maintenant, j’apprends à identifier ce que je veux vraiment et repérer les moments où c’est encore mon « modèle » qui parle à ma place. Tout un travail ! 🙂
« Ainsi, nous réagissons souvent en fonction des traumatismes passés, comme si notre évolution émotionnelle s’était stoppée au moment du traumatisme. »
Je ne suis pas tout à fait d’accord avec cette phrase. Dans certains cas, le traumatisme ne s’efface pas, il suit la personne qui l’a subi le long de sa vie en s’adaptant, mais il est toujours présent, métamorphosé par l’écolution de la personne avec l’âge. L’évolution émotionnelle se poursuit, avec un « troll » caché dans ses plis. Je vois ça plutôt comme ça. Je pense à tous les traumatismes issus de violence. La violence, ça ne s’efface pas, mais on peut éviter de se bloquer à cause du passé violent. On peut quand même évoluer, changer malgré cette blessure, mûrir, construire.