Et si le féminisme au final, nous avait apporté plus de problèmes que de solutions ?
Il nous a apporté le droit d’être comme des hommes… et du coup, avec notre perfectionnisme légendaire, cela nous a apporté le droit d’être super actives, efficaces, compétitives…
Nous enchaînons les tâches quotidiennes : super maman… super professionnelle, super cuisinière…
Ce schéma poussé à l’extrême pour moi a été dévastateur. J’y en ai perdu mon féminin, au nom du féminisme! J’ai muselé ma féminité, je l’ai enterrée. J’ai surinvesti mon cerveau au détriment de mon cœur, mon rôle de femme parfaite qui jouait sur tous les tableaux en même temps.
Mais oser le féminin, ce n’est pas du féminisme. C’est oser être soi, c’est oser l’émotion, la vulnérabilité, le lien, le partage… C’est oser recevoir et pas seulement donner… C’est oser se reposer, s’arrêter, intégrer…
Êtes vous prêtes à réveiller le féminin en vous ?
‘‘FEMME’’
Elle croyait que pour être forte et grande, il fallait rivaliser avec les plus grands.
Elle pensait que c’était cela être puissant.
Elle avait escaladé toutes les montagnes,
Car les siens lui avaient appris l’élitisme et le gagne.
Tel Icare, elle avait voulu atteindre le Dieu Soleil, car c’était le seul astre dont parlait la société ou la spiritualité.
Mais où étaient la lune, la Déesse et son féminin ?
Pourquoi personne n’en parlait comme faisant aussi partie de son destin ?
Pourquoi lui fallait-il toujours être en action ?
Pourquoi ce monde ne connaissait pas la réception ?
L’éloge était fait dans la société où elle vivait, à la vitesse et à la réactivité ?
Mais où étaient le silence, la lenteur et la féminité ?
Comme elle s’était trompée de direction et avait oublié ses fondations,
tout autour d’elle tomba en lambeau et en désolation…
Elle se détourna alors du soleil et tomba dans le creux du puits et l’obscurité de la nuit.
Elle chuta dans le creux de sa faille, au cœur de sa blessure.
Elle ne pouvait plus se cacher derrière la lutte et ses armures.
Une force insoupçonnée creusa la peau de son âme pour toucher la veine profonde de son essentiel, loin de la société de surface et du superficiel.
Elle perdit jusqu’à la volonté de défendre quelque chose.
Elle déposa les armes et rencontra son chagrin un beau matin.
Et contre toute attente, dans le creux de la nuit et du silence,
loin de la lumière du soleil et de sa brillance,
elle toucha son essentiel et plus rien ne fut jamais pareil.
Quand tout fut détruit, il resta la seule force qui gouverne le monde, les astres, la nuit et le jour : l’amour…
Elle sentit cette force dans l’immensité du vide,
et elle put s’arrêter de lutter, car tout avait toujours été là : au creux de soi.
Dans le creux de son féminin, dans la coupe de son âme, dans les veines de sa chair, dans le silence de la nuit,
elle rencontra sa force de vie
et son masculin enfin, put soutenir cet élan vivant
pour monter jusqu’au firmament…
CAROLINE GAUTHIER
Auteur du Roman initiatique à succès « Au Nom du Corps »
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