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LA PEUR DE LA SOLITUDE EN AMOUR LES EFFETS SOUFFRANTS DE LA DÉPENDANCE AFFECTIVE

Depuis 21 ans à présent que j’exerce ma carrière, notamment en tant que formatrice en santé, mieux-être, joie de vivre et libération émotionnelle, j’ai pu observer toutes sortes de personnalités et analyser leurs réactions, leurs besoins, leurs souffrances. J’ai toujours apprécié me former pour mieux aider et mieux comprendre la nature humaine. C’est en ce sens qu’aujourd’hui je partage avec vous cette réflexion sur la solitude.

Comment vivez-vous la solitude ?

Avez-vous de la difficulté à demeurer seul un certain temps, par exemple suite à une rupture amoureuse ? Ressentez-vous le besoin d’être avec quelqu’un au plus vite ? Attention, voilà le piège ! Car si les éléments qui ont amené à la séparation ne sont pas totalement résolus, on répète le même modèle. La pire des solitudes n’est pas d’être seul mais plutôt le fait de s’ennuyer en étant en sa propre compagnie !

J’ai la philosophie de toujours me demander ce que telle ou telle situation m’apprend sur moi (sans trop analyser quand même !) au lieu de transférer la faute à l’extérieur. Nous constatons bien sûr des comportements qui nous déplaisent chez les autres, nous en avons les effets mais nous sommes aussi acteurs dans ces scénarios de vie et nous pouvons choisir nos attitudes et directions de vie. Quand survient un événement difficile, c’est important d’apprendre à y voir une façon de se transformer. La solitude permet de faire cette introspection. Le calme et de nouvelles ressources sont salutaires pour faire les heureux ajustements en soi.

Êtes-vous dans une relation personnelle ou professionnelle qui ne vous satisfait plus et y demeurez-vous malgré tout ? Dans ce genre de situation, si vous faites des actions pour améliorer les choses mais que l’autre ou les autres restent dans le statu quo, alors des réflexions et des discussions s’imposent. Pour qu’il y ait harmonie, il faut que les fréquences s’accordent. Et sur ça, je ne veux aucunement dire aux gens de se séparer d’emblée car on peut tenter de se faire aider et continuer d’évoluer pour le meilleur si les deux vont dans le même sens pour le bien des deux, en pleine conscience.

Il importe d’avoir un œil objectif sur la situation et de réagir en gardant en tête qu’une relation doit idéalement apporter du bien, amener de la légèreté, de la joie et non de la soumission, du contrôle, de la souffrance, du déni de soi ou autre mal-être. C’est en nous-même qu’il faut regarder, sinon la même chose se reproduira fort probablement si le ménage de nos blessures n’est pas fait au mieux.

La solitude bienfaisante

Pourquoi avoir peur de la solitude quand elle peut devenir une solide alliée ? Je sais que dans les premiers temps, suite à une rupture, cela peut être plus difficile, que c’est de l’adaptation et c’est bien normal. Quand je parle de séparation ici, je parle autant de couple, que de travail ou d’amitié, voire de deuil par exemple. Apprivoiser une nouvelle situation, se retrouver face à soi, représente une opportunité de bonheur déguisée. Combien de gens se sont enfin mis à leur compte à la suite d’une perte d’emploi ? Ce qu’ils n’osaient pas faire avant ! Combien de gens séparés ont rencontré une personne compatible, heureuse et enjouée suite à un tournant où elles le sont devenues elles-mêmes…

La solitude est comme un apprentissage qui nous amène à devoir être bien avec soi pour l’être pleinement avec les autres. Inutile de fuir car ça nous rattrape toujours dans le détour. Comme une amie me disait : « Si tu as une série de leçons à apprendre mais que la leçon n° 8 par exemple n’a pas été bien intégrée, elle se replacera en ligne pour être revue à un moment ou l’autre ». Vient un jour où la vie nous invite à plonger à fond dans l’expérience de renaitre pleinement, d’admettre que pour l’instant c’est ainsi, croire en notre bonheur une fois pour toutes et agir différemment !

Une personne ayant peur de la solitude pourra rester dans des situations pénibles au lieu de penser s’éloigner en se respectant. Elle a peur du rejet mais se rejette elle-même, pas surprenant qu’elle vive ceci. C’est inconscient mais puissant comme répétition de scénario. Elle préfèrera trop souvent recevoir des coups même si le mot semble dur et s’en donnera ainsi tout autant que d’oser. La personne n’est pas nécessairement masochiste, mais victime de ses programmes internes non résolus, c’est-à-dire non conscientisés et nous vivons tous cela a différents degrés, qui que nous soyons. Inutile de se culpabiliser.

L’important est de s’outiller pour changer les choses qui nous font mal, d’arrêter de faire du surplace et de se plaindre sans agir efficacement. Certains vivront des périodes difficiles et sauront passer au travers. D’autres auront besoin de soutien et vivront ensuite un plein bonheur. D’autres se résigneront, pensant que la vie n’est que souffrance et en subiront les contrecoups encore et encore. Ceux-là resteront malheureusement dans un rôle de victime à leur insu. Ce dont je vous parle, je l’ai vécu et un jour je me suis dit « assez c’est assez ! ». Et j’ai entamé les processus de changements, j’ai fait des formations pour m’aider, j’ai lu, j’ai réfléchi. Je comprends ce que ça demande mais s’en dégage alors une telle libération que ça vaut la peine de commencer.

Reconnaître ses peurs pour les libérer car en chacune se cache un désir.

En voici quelques exemples possibles:

La peur de se tromper             Le désir de prendre la bonne décision

La peur de la solitude               Le désir d’avoir confiance en soi et d’être bien

La peur du jugement               Le désir de choisir ce qui est bon pour soi

La peur du manque d’argent     Le désir de réussir

La peur de déplaire                           Le désir d’être heureux, d’aimer et d’être aimé

La peur de vivre seul                Le désir d’être en couple

Et on pourrait en ajouter des pages.

Maintenant associons la peur au possible plaisir qui se cache derrière celle-ci. Imaginez-vous que c’est vous qui parlez ci-dessous :

La peur de devoir chercher un logement

Quel plaisir de pouvoir me trouver un endroit qui me convient vraiment bien, de pouvoir le décorer à mon goût. De toute façon, il y avait tellement de bruit là où j’étais.

La peur de rester seul et de ne retrouver personne

J’ai maintenant la chance de me préparer à trouver la perle rare avec qui vibrer aux plus grands bonheurs possibles puisque je me responsabilise sur les effets de mes blessures et que je choisis de mettre fin à mes scénarios internes qui répétaient ce modèle de souffrance. J’ai fini d’attirer ce genre de personne avec qui je vivais de la désillusion car cette fois-ci je réalise pourquoi ça m’arrivait. On aura la même maturité affective au lieu de se fonder sur une apparence et quelques critères superficiels. Le besoin de combler un vide faisait penser que c’était de l’amour vrai mais surtout basé sur un attachement ou de la dépendance dissimulée.

La peur de me tromper en me séparant

Je me donne le droit de prendre du recul et je réévaluerai plus tard. Si nous sommes faits pour être ensemble, la vie nous guidera. Lors de cette distance, il est à considérer que nous ayons cheminé en conscience tous les deux sinon que penser de la suite… Le plaisir de revenir ensemble en sera multiplié ou nous confirmera ce que nos routes doivent être.

La peur de trouver pire

Puisque j’ai fait un cheminement intérieur et compris ce qui en moi attirait ce genre de situation et que je sais ce que je veux, je vais trouver une personne équilibrée comme moi. Quel bonheur!

La peur de l’inconnu

Il est salutaire tout d’abord de rehausser la valorisation de soi pour arrêter de se faire souffrir. Une histoire mettant en vedette la dépendance affective et le non-bonheur en relation, met en évidence des programmes de souffrance qui se répètent.

Les personnes en grande dépendance affective feront tout pour se réapproprier la personne même si la relation ne fonctionnait plus. Comme si elles se disaient : « mieux vaut aller mal qu’être seul(e) ». Réalisant que plus personne ne les nourrit, alors elles font tout pour revenir en courant. Vigilance s’impose de la part de la personne qui a compris et s’est choisi dans le but d’arrêter de souffrir. Il ne reste qu’à souhaiter que celui ou celle qui est laissé, voit en cette situation l’occasion de faire un profond retour vers soi avec amour et là-dessus c’est un choix personnel hors de notre contrôle.

Quitter ou rester

Combien de gens restent dans une relation non satisfaisante… C’est majeur on le sait. Ils se demandent s’ils devraient quitter ou rester. Je vous invite à faire cette courte réflexion. Imaginez que la personne reste par peur du vide et de la solitude. Ne ressentirait-elle pas déjà un certain vide ? Vide pour vide, lequel est le meilleur ou le plus libérateur ? Je ne suis aucunement en train de dire à qui que ce soit de se séparer, je le répète. Je ne relève que des éléments de réflexion que vous pouvez adapter à votre réalité selon votre bon jugement.

Même chose si la personne reste par peur de manquer d’argent. Le mal-être qu’elle vit est probablement lui-même une limitation au flot de l’abondance, autant en termes d’abondance de joie, d’amour, de plaisir que d’accomplissement professionnel profond car l’élan créatif est brimé. Le mal-être bien souvent, n’attire pas vraiment la prospérité.

Une fois que les énergies s’allègent quand une personne retrouve sa vraie liberté intérieure, elle devient davantage autonome affectivement et plus en harmonie. Elle veut la sérénité en relation et sait comment la créer. Elle n’accuse plus les ex. Elle change et défait ses propres blessures qui la mettaient dans ces situations inconsciemment. Elle se fait aider au besoin et en est fière.

Toute sa vie peut se transformer et devenir une oasis de douceur, d’abondance et de réalisations heureuses et en accord avec ses valeurs. Ce qui ne peut se passer tant qu’elle reste dans un enfermement où elle était elle-même actrice de cette souffrance qui ne demandait qu’à se libérer enfin. Les doutes et les peurs retiennent les énergies d’avancement et étouffent le bonheur, c’est indéniable.

Votre subconscient est comme un taxi. Vous devez lui donner la bonne adresse où vous voulez vous rendre. C’est votre GPS interne. Que programmez-vous de jour en jour ?

La solitude est malheureusement perçue trop souvent comme une chose à fuir au lieu d’en faire un temps précieux pour découvrir tous les trésors en soi et faire enfin reluire ces diamants. C’est un moment pour apprendre de votre passé et préparer le futur avec joie en apprenant de vos erreurs, en ne laissant plus le petit enfant de 5 ans dans un corps d’adulte faire tant de mascarades pour un peu d’attention et pour avoir le sentiment d’exister.

Donnez-vous d’abord cette attention d’amour et une meilleure compréhension de vous et l’aspect relationnel sera plus merveilleux. Vous ne le quêterez plus. L’harmonie de la relation future sera proportionnelle à votre degré de présence à vous-même, de respect et d’amour.

Les gens avec qui ce fut difficile vous ont, sans le savoir, appris à vous aimer et à vous respecter davantage en pressant sur le bouton de vos blessures et vice versa (vous envers eux aussi. À ces personnes de faire aussi leur prise de conscience). C’était peut-être un cadeau mal emballé, mais en devenant responsable, on sort de la victimisation et tout se transforme avec joie de plus en plus. Demandez-vous ce que vous avez appris de vos relations passées ? Précisez ce que vous voulez et ce que vous ne voulez plus et agissez pour que ce soit une réalité heureuse et durable. Prenez enfin plaisir à faire cette transformation.

Bien que brèves, ces réflexions se veulent une bouffée de fraicheur pour vous aider à vivre pleinement l’amour et le bien-être dans votre vie. Ce texte est inspiré de ce que je partage en profondeur dans mon livre Se libérer de la dépendance affective tel que vous pouvez le voir sur ce lien et qui a aidé des milliers de gens à travers le monde.
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Merci pour votre intérêt pour mes articles de semaine en semaine.

Cordialement, Line

6 thoughts on “LA PEUR DE LA SOLITUDE EN AMOUR LES EFFETS SOUFFRANTS DE LA DÉPENDANCE AFFECTIVE”

  1. Article très parlant. Magnifiquement bien rédigé. La solitude peut être une si belle amie si l’on sait l’apprivoiser. Cet article est un bel écho pour toute personne qui a déjà entamé un travail sur soi. Il faut prendre la responsabilité de sa vie et agir en conséquence. Une frais bouchée de fraîcheur et d’optimisme. Peut importe la durée du chemin, cela en vaut la peine. J’ai encore du chemin à parcourir mais je sais que je vais y arriver. J’ai toutes les clefs en mains et cet article confirme chacune de mes pensées. Beaucoup de pensées positives à l’auteur. Une magnifique journée à tous.

  2. Dépendance affecrive et la peur de la solitude, c’est tellement comme vous le dites. Je viens de rompre apres 7 ans avec un copain amoureux à cause de ces deux « maladies » et en plus, il souffre du TOC et troubles de l’anxiété. Ces personnes sont des vampires d’énergie et j’aurai 74 ans bientôt et Je suis en dépression depuis 2 ans.

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Dominic Huysmans

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