Il existe toutes sortes de dépendance dans la Vie : la dépendance à l’alcool, aux drogues, à la consommation, au sexe, au travail, au jeu, aux jeux vidéos et la plus connue, la dépendance affective.
Nous reconnaissons tous que les dépendances sont souvent néfastes pour notre santé, pour nos relations, pour notre bien-être. Et pourtant, la majorité d’entre nous ne reconnaissons pas notre problème de dépendance. Nous l’observons assez facilement chez les autres mais nous refusons de le voir pour nous-mêmes. Parce que nous croyons faussement que si nous étions dépendants, nous nous en rendrions compte! Et bien non! La dépendance existe justement parce qu’elle passe sous le radar de la pleine conscience. Et à moins d’avoir des amis qui nous éveillent à notre réalité, nous pouvons passer des années à nier notre dépendance parce que, justement, nous croyons pouvoir contrôler notre penchant.
Ainsi, nous pouvons aussi développer la dépendance à la suractivité, phénomène nouveau relié au rythme de vie qui s’accélère, à la tendance FOMO (Fear of missing out, ou la peur de manquer quelque chose d’intéressant), aux obligations qui s’accumulent et surtout à notre difficulté à dire non. Cette toute nouvelle dépendance est sournoise, car elle est hautement valorisée dans notre société de consommation qui nous pousse à toujours vouloir plus. La parade sur les réseaux sociaux vient accentuer ce miroir aux alouettes qui nous prend à son piège de vouloir tout faire, sans jamais nous arrêter. Si bien que dès lors que nous tentons de « ralentir » justement, la culpabilité s’installe et nous pousse à reprendre le collier de nos activités avec plus de hâte, incapables de trouver le moyen de cesser ce cercle infernal qui nous vide de notre énergie vitale. Nous croyons être pleins d’énergie alors que nous fonctionnons sur notre batterie de réserve sans nous en rendre compte. Et nous nous fuyons de plus belle! Nous sommes de parfaits candidats au burnout, à l’épuisement professionnel, aux maladies diverses, seuls éléments capables de nous arrêter si nous ne le faisons pas nous-mêmes.
Toute dépendance est reliée à un manque d’amour de soi à la base, qui se transforme petit à petit en quelque chose de malsain. Nous croyons que notre dépendance nous aide à être mieux, alors que tout ce qu’il nous suffirait de faire pour être bien, c’est de prendre soin de nous.
N’attendons pas que la Vie nous oblige à arrêter nos dépendances : décidons de nous-mêmes de ralentir le rythme et de réapprendre à vivre sainement en apprenant à nous aimer doucement.
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Merci pour cet excellent article sur les dépendances !