Tant de gens se jugent les uns les autres.
On envie la réussite de l’un et tout de suite on le soupçonne de ne pas être compétent. On voit des compétiteurs se juger les uns les autres, critiquer l’autre pour le faire mal paraître, laisser sous-entendre certaines rumeurs de manière à nuire à sa réputation. On voit des voisins qui jugent ce que fait le leur, critiquant ses choix de décorations, de décisions, d’activités. On juge la personnalité de l’une que l’on trouve trop voyante, celle d’une autre qu’on trouve trop fade, celle d’une autre qui a un caractère épouvantable….
Si nous sommes honnêtes avec nous-mêmes, juste dans notre intimité, de nous à nous, nous devons admettre que nous jugeons les autres presque sans arrêt. Pourquoi donc?
Quand on ne s’aime pas suffisamment, nous pouvons faussement croire que le fait de juger l’autre inférieur à soi nous rend meilleurs à nos propres yeux, alors qu’il n’en est rien. Ce que nous jugeons chez l’autre, bien souvent nous le portons en nous mais nous ne voulons pas le voir.
Quand nous sommes dans le jugement, nous ne pouvons pas être dans l’amour.
Nous ne laissons pas de place à l’épanouissement d’une belle relation, nous activons des pensées négatives qui en attireront d’autres, notre niveau d’énergie baisse, notre humeur change. Quand nous sommes en train de juger, nous ne voyons pas ce qu’il y a de bon dans cette situation, chez cette personne, dans cet événement.
Nous fermons toutes les portes du coeur pour porter un jugement qui manque de jugement! Et qui manque surtout d’amour.
Si on se surprend à être en train de poser un jugement sur quelqu’un, arrêtons-nous tout de suite et remplaçons-le au moins par une observation neutre, mais encore mieux par un regard positif. Il y a du bon en toute personne, trouvons-le! Nous sommes bien plus heureux quand nous cherchons le bon chez les autres quand lorsque nous portons notre temps à les critiquer.
Avoir du jugement, ce n’est pas juger les autres pour ce qu’ils sont ou ce qu’ils font. Avoir du jugement, c’est prendre les bonnes décisions pour soi dans les meilleures conditions possibles. Juger l’autre, c’est le contraire de l’amour.
Ayons du jugement : ne jugeons-pas!
Il est impossible d’aimer quand on juge. Et il est impossible de juger quand on aime!
Pour bénéficier de mes services
Suivez-moi sur Facebook
Le livre de Diane Gagnon sort dans le commerce cette semaine :
je suis tout à fait d’accord avec ce que vous dites. Commençons par nous juger nous même avant les autres….Le problème c’est que l’on est entouré que de gens critiqueurs dans ce monde, ainsi que mal intentionnés et il devient difficile de ne pas les juger en retour…même si l’on aimerait que les choses se passent autrement.. Toutefois ce texte est bien vrai…
Je rebondis sur votre commentaire.
Non, il ne faut pas se juger soi-même. Il faut rester dans les faits. Nous sommes notre pire juge et cela nous détruit au lieu de nous construire. L’idéal, c’est d’arrêter de juger les autres et soi-même. Il faut rester dans les faits. Dès que l’on assoncie faits et émotions, cela donne un jugement. J’ai lu un livre qui s’appelle : « J’arrête de (me) juger : 21 jours pour changer ».
Cela m’a ouvert les yeux sur mes habitudes de juger les autres et moi-même. Pourquoi on le fait et pourquoi c’est mauvais pour notre bien-être. Ces jugements sont profondément ancrées en nous depuis l’enfance par nos parents, par l’éducation que nous avons reçu à l’école, par le monde qui nous entoure. Cela nous permet ensuite de prendre consience des jugements des autres et pourquoi ils le font. De détecter nos jugements et de voir pourquoi on l’a fait et si on avait la possibilité de faire autrement. De savoir arrêter de se juger et apprendre à se féliciter pour que notre estime de soi soit au top.
Bonjour, je regarde le bon côté de la personne mais quelque fois, des conversations m’exaspèrent sur des personnes que j’aime bien quand même, mais je n’ai pas la même façon de penser et voir les choses. Je préfère m’éloigner car je suis une personne qui peut vite s’emporter. J’attire à moi davantage des gens qui ont la même façon de penser, je me reconnais mieux dans ces personnes.Ces personnes sont plus discrètes sereines mieux équilibrés dans leur vie.Ma façon de me braquer de chercher la fuite plus tôt n’est pas une bonne facette de moi même aussi, mais je n’arrive pas a contredire ces gens là, croyez vous que c’est bon pour moi même ?
Et bien moi je ne suis pas d’accord.
En réalité, quand on y réfléchi bien, l’amour – ou même sans aller jusque-là, l’empathie – est en fait fondée avant tout sur le jugement.
Quelle est la définition de jugement?
C’est une appréciation, une note basée sur des critères non objectifs et personnels, une vision biaisée de la réalité. Autrement dit, c’est l’antonyme d’un constat.
Ce que je viens de faire est un constat un par exemple. Il est vide de jugement.
Maintenant, si on observe d’un peu plus près le concept d’empathie, on se rend bien compte que ces deux notions sont liées (empathie et jugement).
En effet : pourquoi se lier (ou pas) à une personne plutôt qu’une autre?
Vraisemblablement pas pour des raisons rationnelles, autrement le monde serait plus simple.
C’est ici qu’intervient la notion de vision déformée de la réalité.
Par exemple, une personne que vous aimez très fort peut être considérée comme un pur connard/connasse par une autre personne. C’est là justement la conséquence d’un jugement.
En réalité, si je fais ce constat, ce n’est pas pour vous contredire dans le fait que le monde manque de sagesse, mais plutôt qu’il manque de réflexion plus que d’amour.
Encore une fois, l’empathie nait du jugement, et c’est – vous avez bien fait de le souligner – de là que vient le malaise.
Ce que je veux dire, c’est qu’à mon sens, il n’est point besoin de se priver de jugement (à ce propos j’aimerais savoir si quelqu’un en est réellement capable : est-il seulement possible de vivre une seule semaine, même seul, sans jugement?) mais qu’il faut ORIENTER ceux-ci.
Par orienter, je veux dire qu’on ne peut pas les ôter, c’est dans notre nature de juger. Mais on peut les influencer.
Par exemple, le plus basique et courent des jugements, c’est le cas du bien/mal. C’est notoire.
Et bien, lorsque l’on cherche un critère à ce jugement, plusieurs options se présentent :
– Il y a le jugement basé sur le conditionnement (notre humeur ce jour là, la quantité de stress, la présence ou non de soleil…)
– Ensuite, il y a le jugement basé sur les faits (quelles sont les conséquences de ceci, de cela (au final, est-ce positif pour moi, pour les autres?)
– Enfin, le jugement basé sur des opinions, le jugement historique. Selon l’éducation, un certain nombre de valeurs sont inculquées, qui ont tendance à orienter ce choix (est-ce en accord avec ma religion, avec ce que mes parents, mes proches appellent « bien »?)
Ces trois critères se répartissent assez bien dans le monde je trouve, mais cependant, il est à observer que les conséquences d’un jugement sont indépendantes de ce qui a motivé le choix : si je décide qu’une personne est mauvaise, que ce choix soit causé par ma fatigue, par les actes de cette personne ou même par ma religion ou mon éducation, alors c’est décidé, il sera (au moins pour un temps) mauvais dans mon opinion.
Là où (à mon sens) il faut se poser la bonne question, et là où je crois qu’un esprit sage se doit de trouver la bonne réponse, c’est de se demander, à chaque fois qu’il émet un jugement, sur quoi se base celui-ci.
Perdre un ami potentiel qui en fait ne s’intéresse pas du tout à vous parce que ses convictions sont trop éloignées des vôtres n’a pas le même sens que refuser une amitié parce que vous êtes de mauvaise humeur, parce qu’il ne fait pas beau ce jour-là, ou même parce que votre patron a été rude avec vous…
Je pense qu’on sera tous d’accord sur le fait que perdre un ami potentiel pour ces raisons-là peut être réellement considéré comme un pur gâchis.
Le problème ne réside pas dans le fait d’émettre des jugements, il ne l’a jamais été.
Le problème, c’est de le faire sans en peser les tenants et aboutissants.
Je pense très honnêtement que si chaque être humain, avant d’émettre ce jugement, se donne ne serait-ce qu’une fraction de seconde pour se poser la bonne question, ce monde sera beaucoup plus beau. Et cette question, elle n’est pas compliquée, c’est celle-la :
« quelle est la motivation de mon jugement? »
Enfin pour conclure, je dirais, que, même négatif, un jugement peut avoir du bien. Un jugement, c’est différent d’un acte. Un fait est un fait, un jugement est essentiellement relatif.
D’une part, si vous agissez de manière agréable ou neutre avec quelqu’un pour quoi vous avez effectué un jugement négatif, cela ne sera que mieux pour tout le monde, et d’autre part, il faut bien se l’avouer : parfois, cela fait un bien fou de se moquer, même intérieurement, d’une personne que vous n’appréciez pas.
Mais dans tous les cas, c’est toujours mieux de se demander pourquoi on ne l’aime pas. Et cet effort n’est pas inhumain…
Bien d’accord… Notre jugement ne devrais se baser que sur nos propres valeurs… et il faut accepter que l’autre peut privilégier un autre système valeurs… Même chose pour les jugements portés sur soi par les autres… Ils n’ont que la valeur des valeurs qu’ils privilégient… C’est pourquoi il faut cesser d’y accorder autant d’importance… Et commencer à être bien avec soi-même… Et cesser de juger les autres… On peut juger un comportement, mais pas une personne… Puisque la plupart du temps, nous ne connaissons rien de son système de valeurs…
Peur importe ce que vous faites, il y aura toujours des gens qui vont vous rabaisser, juger et critiquer.
Envoyez-les tous foutre et faites ce que vous aimer!!!
Tant pis pour eux s’ils ne partagent pas cette joie avec vous.
Attention
La version courte de ce que j’ai écrit plus bas, c’est qu’IL FAUT CONTINUER A JUGER.
Pourquoi? Parce que tout le monde juge.
Si on arrête de se juger les uns les autres alors on perd toute notion de bien/mal et donc d’apathie (comme une machine). Donc on devient au choix : un sale connard, ou un hypocrite de la pire espèce.
PIRE ENCORE : ne pas se juger.
Si on a fait de la merde, il faut savoir l’accepter. Se mentir à soi même, c’est devenir un crétin égoïste : ou dit autrement, un type qui n’assume rien. Après je ne dis pas qu’il faille rester à se lamenter comme une chiffe molle devant ses échecs. Savoir aller de l’avant, en cherchant à réparer quand c’est possible (et vraiment essayer, pas dire « oh non, c’est trop dur ») c’est ça qui fait la différence entre une loque humaine et quelqu’un avec des tripes.
Et puis si vous avez le moral dans les chaussettes sortez la tête de la télé, et regardez un peu ce qui se passe dans le reste du monde : vous voyez, il n’y a vraiment pas de quoi se plaindre.
(D’accord ce commentaire était peut-être un peu abrupt, mais bon personnellement ça m’énerve les commentaires à l’emporte-pièce du style « juger c’est mal ». On dirait des hippies qui veulent changer le monde mais ne font que fumer de la beuh toute la journée)
je me permets une remarque, un jugement ^^ la réponse de Henri Golo est intéressante.
Le jugement,c’est une reflexion de l’esprit, une reflexion philosophique. Il y a le jugement de fait (il y a 4 assiettes sur la table) et le jugement de valeur (les assiettes sont belles).
Pour résumé, nos jugements vont pouvoir etre rapprochés de remarques, et sont guidés par notre propre perception des choses.
Le plus simple et le plus efficace pour comprendre comment cela fonctionne, est de se reporter au cercles de Tirchener (voir Google).
On connait tous ce dessin de deux ensembles de cercles. Au centre de chaque ensemble, un cercle de taille unique. Autour de ce cercle, un dessin comporte des petits cercles, et l’autre des cercles plus gros.
Notre perception nous fait voir le cercle du centre comme etant de taille différente sur chaque dessin, alors que sa taille est unique dans les deux. C’est notre perception qui nous fait interpreter la chose.
Il n’est pas faut de dire que les cercles ont une taille différente, si l’on se place sur ce que l’on perçoit. Il est faut de l’affirmer si on se place sur le fait physique/mathématique, puisque le diametre est le meme.
Ce sont donc nos jugements de valeurs qui gênent. Ils sont pris pour des critiques le plus souvent. Il y a effectivement des gens qui ne peuvent que difficilement s’empecher de critiquer à longueur de temps, de façon negative.
C’est un soucis de déséquilibre de l’estime de soi, des deux côtés, émettant et receveur.
Vaste débat ^^
Bonjour Chris,
Permettez-moi d’ajouter à votre exposé ludique et intéressant, que les jugements sont aussi basés sur des croyances que nous avons accumulées et considérées comme des vérités durant notre vie. Majoritairement, ceux-ci ne sont jamais remis en question car les gens n’en sont même pas conscients. Il est intéressant d’aller visiter ce que nous avons pris comme pour acquis (les croyances) au cours de notre existence par l’entremise de la famille, l’école, la religion et les gens qui font partie de nos vies, pour vérifier si ces croyances sont toujours effectives et correspondent toujours à ce que nous voulons pour nous. L’ego désire avoir raison avec ses justifications et influence nos communications pour des raisons suscitées par la peur, en affectant notre jugement et fait abstraction de l’esprit. L’homme et la femme devra prendre conscience qu’il devra abattre ses jugements pour découvrir une vérité universelle qui n’est pas géré par l’ego et changer ses lunettes de la peur pour modifier la perception de ce qu’il croit voir et comprendre.