La dépendance affective est l’un des pires obstacles pour toute relation saine. Si vous voulez tuer une relation, laissez votre dépendance affective en prendre le contrôle.
Lorsqu’on veut tout contrôler, qu’on blâme l’autre pour toutes sortes de choses, qu’on est trop jaloux, qu’on déteste que l’autre fasse des activités sans nous, qu’on joue à la victime, c’est qu’on a probablement une dépendance affective. Et celle-ci a de fortes chances de nous gâcher la vie. La nôtre et celle de l’autre.
Comment expliquer alors que nous restions parfois si longtemps dans une relation malsaine? Malgré les difficultés, les souffrances et l’absence de bonheur, nous résistons quand même à mettre fin à une relation toxique, croyant, souvent à tort, que la relation finira par s’améliorer.
Une relation toxique ne se détoxifie jamais d’elle-même!
Malgré les conseils de ceux qui nous aiment, nous résistons à l’idée de mettre fin à ce qui nous détruit, espérant toujours un miracle, prenant la défense de la relation ou de l’autre partie en justifiant ses écarts de comportements ou de langage. Nous avons parfois tendance à trouver des excuses à l’autre, même si celui-ci ne nous présente pas ses excuses!
L’être humain est ainsi fait qu’il a fortement tendance à défendre ceux de qui il est dépendant.
Peu importe la nature de la relation, qu’elle soit saine ou pas, lorsque nous sommes dépendants d’une personne ou d’une situation, nous nous y accrochons et la défendons afin de ne pas, croyons-nous, être anéantis si elle prenait fin. Comme si notre existence dépendait de cette relation ou de cette situation.
Et pourtant, il n’en est rien. En nous affranchissant d’une relation dépendante, nous ne mourrons pas. Au contraire, nous commencerons à vivre!
Notre rôle dans notre cheminement de vie est justement de nous libérer de nos dépendances, pour ne plus vivre par procuration, à travers les autres, mais pour vivre par nous-mêmes, pour nous-mêmes.
C’est surtout la souffrance causée par les conséquences de notre dépendance affective qui aiguisera notre volonté à cesser d’être dépendants. Nous pourrons ainsi mettre fin aux relations toxiques que nous gardions jusque-là dans notre vie par peur d’être seuls, par dépendance.
C’est en prenant soin de nous, en faisant des choses pour nous, en acceptant ce que nous sommes et en aimant chacune de nos zones d’ombre autant que celles de lumière que nous bâtirons suffisamment d’amour de soi pour commencer à guérir de la dépendance affective.
Nous pouvons nous en sortir: c’est douloureux au début, mais beaucoup moins que d’y rester.
Diane Gagnon
Mon livre, « Apprendre à s’aimer, un jour à la fois », No. 1 sur Amazon.ca en moins de 48 heures, est disponible aussi sur Amazon, iTunes, Kobo, Google Play, Createspace.
Abonnez-vous à ma page d’auteur pour recevoir mes textes chaque jour.
Bonjour Diane
Merci pour tous vos conseils, plus intéressants les uns que les autres.
Pensez-vous que la dépendance sexuelle puisse être assimilée à la dépendance affective ?
Merci de l’attention que vous porterez à ma question.
Bonjour Diane et merci pour cet article. La dépendance affective est vraiment une cage d’où il est difficile de sortir même si nous y sommes malheureux. Toujours cette fameuse zone de confort où les repères (même mauvais) sont instaurés et demandent du courage pour tout bousculer. Mais c’est vrai que le pas franchi, quelle libération ! Et le meilleur moyen de se RE-trouver.
Ne suis pas bien depuis mon divorce, suis dans la culpabilité de l’avoir peut-être provoquė, aimerais pouvoir tout recommencer.
Aime vous lire !!!!
La dépendance affective prend ses origines dans des blessures anciennes non guéries et souvent refoulées. Par exemple, la peur de l’abandon est une des nombreuses causes pouvant la générer.
Sans soins thérapeutiques, il est difficile d’en sortir et surtout d’en trouver l’origine.
Un conseil : si vous êtes dans cette situation faites vous aider !
Bonjour diane ,je trouve que cet article est inspire un peu trop de simone de beauvoir , qui cherche a se liberer des liens conjugaux en toute circonstance en affirment que l’existance humaine est un jeu ambigu entre la transcendance et l’immanence, mais les hommes ont eu le privilege d’exprimer la transcendance a travers des projets ,tandis-que les femmes ont ete contraintes a la vie repetitive et peu creatives de l’immanence. Cette revendication n’arrange pas vraiment la communaute ,puisque les hommes ne sont pas completement responsable de leur transcendance. Certaines femmes ne sont pas a l’honneur du jour , par manque d’education , elle detruit toute leur force da sa faiblesse. L’homme est un sujet de protection pour la femme et nulle autre personne , ne peut en faire mieux . Pour moi , une femme est libre quand elle prend le dessus sur son partenaire , en utilisant la force de sa faiblesse .votre article tend a detruir toute forme de relation ,puisqu’elle empeche la fusion des liens par des theses radicales . Cependant , j’applaudis tres fort vos efforts,puisqu’ils eveillent certains comportements de valeur dans la nonchalence des femmes.
Bonjour, C’est un grand plaisir de vous lire et vous relire…..pour imprimer vos mots…..dépendante affective dans ma dernière relation je n’ai pas vu arriver mensonges, tromperies et même double vie….anéantie j’ai suivie une thérapie….aujourd’hui j’ai rencontré un homme qui connait mon passé….nous nous accordons sur énormément de points..il m’a présenté ses enfants… a rencontré ma famille… nous avons discuté de mon manque de confiance envers l’autre et de mon manque d’estime de soi….il me rassure sur l’instant mais je continue à me polluer l’esprit en lui cherchant des fautes inexistantes…à voir le mal partout…il ne sait rien de mes interprétations débiles…et ma thérapeute me dit de lâcher prise…oui mais comment…je vais acheter votre livre ..j ‘ai l’espoir en le lisant d’y arriver….Bien à vous….
Je vis vraiment ce que vous avez dit ,et il faut que je sortes de la.Je dépend trop de ma femme ,je veux tout contrôler ,jalou