En ma qualité de formatrice en santé et mieux-être depuis de longues années, j’ai pu remarquer que ce sentiment fait encore mal à tant de gens. Autant ceux qui le portent que ceux qui le subissent.
Selon vous, est-ce que la jalousie est une preuve d’amour ? Pas vraiment, non. Je pense plutôt qu’il s’agit d’un petit enfant en soi qui est comme en manque d’estime et de confiance envers lui-même.
Étouffer l’autre par peur de ne pas être reconnu, c’est épuisant et indique probablement un vide intérieur, un manque affectif de longue date. Tout se met alors en place pour donner le gout de fuir l’autre, ce qui vient confirmer inconsciemment la notion de non-mérite. Il y a un comparable en soi qui fait que la personne se dit : C’est ça, encore la preuve que je ne vaux rien et que l‘autre est si ou ça… La « victimite » est présente, mais inconsciente bien souvent. Il y a dévalorisation de soi.
La jalousie, une souffrance pour la personne qui la porte et celle qui la côtoie.
La jalousie, ça suffit, ça veut aussi dire que c’est assez de se faire mal à soi si vous la portez et qu’il est essentiel de vous faire aider au besoin. En contrepartie, si vous attirez des personnes jalouses et bien il y a aussi place à la valorisation de vous fort probablement. Dans les deux cas, la base est similaire mais ne s’exprime pas de la même façon, ce qui fait que chacun s’attire et se fait mal sans le vouloir au fond de son cœur.
Tant que le bonheur ne prend pas sa source en soi, l’extérieur est une cage qui nous emprisonne. C’est comme si nos blessures créaient des failles dans lesquelles les autres pourraient entrer et venir faire écho à ce qui a besoin de se libérer en nous pour vivre pleinement libre et heureux.
L’amour n’engendre pas la colère, la peur, l’insécurité, la peine, l’inquiétude, l’ennui mais la jalousie ouvre la porte à tout ça à différents degrés. L’amour multiplie le plaisir, la douceur, la paix, le calme, l’avancement, l’épanouissement.
Donc, l’amour et l’estime de soi demeurent des bases incontournables pour vivre en équilibre.
La peur de ne pas être aimé
Dans tout le mélimélo affectif, il y a aussi des gens qui se sentent ainsi : « Je m’aime si je sens qu’on m’aime » et en contrepartie ils se diront évidemment « Je ne m’aime pas si on ne m’aime pas. » Quelle souffrance !
C’est ce qui explique que les compliments soient si appréciés car ils aident à se sentir plus beaux, plus intelligents, etc. Ils auront toujours leur place même si la personne a une solide estime d’elle-même mais l’interprétation en sera différente. Pas surprenant qu’ils s’accrochent si une personne leur montre de l’intérêt car ils vont se chercher une forme d’identité à travers l’autre mais c’est sans les fondements principaux en soi maximisés.
Personne ne peut rendre les autres heureux s’il ne l’est pas lui-même au départ. C’est pourquoi, un couple ne peut être fonctionnel que si les deux parties sont équilibrées. C’est comme la pression d’air dans les deux pneus d’un vélo. S’il y a un qui est bien gonflé et l’autre par terre avec un trou, ça va bloquer l’avancement.
Demandez-vous : « Pour être heureux, quelles sont les choses, les situations, émotions négatives ou les personnes que je suis prêt(e)s à abandonner ? »
On ne peut découvrir de nouveaux horizons avec les choses du passé.
La jalousie est un signe de dépendance affective évident. La personne est davantage dans le besoin de s’attacher à un générateur d’affection, de reconnaissance et à une sensation de sécurité, parce que se le donner n’est pas évident, ne l’ayant pas appris en bas âge bien souvent. Elle veillera donc jalousement – c’est le cas de le dire – sur son pourvoyeur d’affection, obsédé qu’on vienne le lui prendre et ce, autant homme que femme. Par contre, aimer, c’est laisser l’autre libre de vous choisir chaque jour s’il en a encore envie et vice versa.
Une personne qui a été rejetée choisira des personnes qui la rejetteront. Elle a appris à se sentir exister ainsi. Ce sont les blessures qui sont actives et la personne fait au mieux tout de même. Elle a mal et ne sait pas toujours pourquoi.
Le manque de confiance engendre une petite voix qui vous dit que l’autre trouvera peut-être mieux que vous, parce que vous ne valez pas grand-chose et inconsciemment c’est comme si la personne se disait : « Ce n’est qu’une question de temps pour qu’il ou elle s’aperçoive que je n’ai pas confiance en moi. Je vais jouer le jeu le plus possible tout de même en tentant de contrôler pour avoir l’air fort ou forte. »
En même temps, la petite voix dit que vous devriez vous accrocher à lui ou elle parce que personne d’autre ne voudra de vous. Comme si cette personne était votre dernière chance de bonheur, donc aucunement question de la laisser partir. Il y a juste sept milliards d’humains sur terre…comme si ce n’était pas possible d’en trouver un ou une un autre un jour si un changement de vie heureux survenait. Prendre soin de soi avec douceur, amour et empathie enlève le besoin de contrôler.
La revalorisation de soi, un ultime cadeau
Avoir confiance, c’est reconnaître ses qualités, sa valeur sans l’approbation des autres. C’est avoir une attitude positive, savoir ce qu’on vaut et ce qu’on veut comme idéal de vie mais sans la dépendance aux autres. Contrairement à la jalousie, l’amour c’est la liberté de choisir à qui vous voulez être fidèle et non l’obligation d’être fidèle à quelqu’un qui vous surveille jalousement.
Quelle joie d’en arriver à aimer sans vouloir posséder ! C’est là que l’autre se colle à soi, car le bien-être y est grand et chacun vibre au même diapason.
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Article très intéressant comme tous vos article d’ailleurs. Merci beaucoup pour votre éclairage.
Merci beaucoup Bénédicte c’est très gentil 🙂
Merci pour cet article. je me suis pour ma part détachée de ma jalousie il y a bien longtemps en rencontrant mon mari. Dès le début de notre relation il s’évertuait à faire en sorte que j’en finisse avec ce manque de confiance en moi qui avait tendance à me rendre jalouse et dépendante. Aujourd’hui je suis une toute autre personne. Notre relation est solide, simple et après des années, des très hauts et des très bas toujours aussi merveilleuse. Nous avons appris grandir ensemble mais jamais au détriment de l’un ou de l’autre.
Merci Delphine, wow quel beau message !
Merci juste un énorme merci.
Avec toute ma gratitude Mamido 🙂