Parfois nos choix nous entraînent dans des situations inconfortables, voire périlleuses! On dirait que nous avons opté pour une suite de choix tous plus maladroits les uns que les autres et qui nous ont amenés à la situation actuelle, où nous sommes terriblement inconfortables… Comme si le sol se dérobait sous nos pieds, comme si notre équilibre ne tenait plus qu’à un fil.
La plupart du temps, nous réagissons en nous culpabilisant, en nous tapant sur la tête, en nous traitant de tous les noms pour avoir causé cette situation. Comme si le fait de se taper dessus pourrait nous sortir de là! Parfois, nous blâmons les autres de notre fâcheuse position, leur reprochant leur traîtrises, leur manque de compréhension, de soutien. Comme si les autres devaient être là pour nous tout le temps.
Pourtant, tous les problèmes peuvent être résolus.
Surtout que les problèmes, ça n’existe pas! Bien sûr, nous vivons tous des situations vraiment désagréables, pénibles, déchirantes. Mais pourtant, ce ne sont que des expériences de vie sur notre parcours d’apprentissage. Oui c’est difficile à encaisser de se retrouver dans quelque chose d’insupportable, de tellement douloureux qu’on a l’impression que nous n’en sortirons jamais.
Et pourtant, tout ce que nous vivons fait partie du grand plan divin pour nous amener à plus de conscience.
Ce n’est un problème que si notre ego veut le voir comme tel.
Car l’ego raffole des problèmes, de la souffrance, d’être le meilleur ou de vivre le pire, c’est selon, afin d’attirer l’attention. Combien de fois par jour nous plaignons-nous d’un problème? Un petit bobo, une trahison, un collègue, un voisin, un enfant, des tâches, la température, le sport, le ménage, la Vie, la politique…. Combien de fois par jour votre ego vous fait-il râler? Il serait temps de lui accorder des vacances, non?
En fait, ce que nous percevons comme des problèmes sont des jalons dans notre évolution. Ce sont des cadeaux de la Vie, des étapes essentielles pour nous, pour nous ouvrir à plus d’amour, de douceur, de justice, d’estime de soi, de compassion, de simplicité. Quand nous comprenons que ce que nous appelions des problèmes sont des marches dans l’escalier de notre évolution, notre ego déteste ça! Bien trop simple pour lui! Il aime les choses compliquées et souffrantes et voilà que nous apprenons à sortir de la souffrance et à accueillir la simplicité de la Vie! Ça lui donne des vacances!
Il n’y a jamais de situations désespérées : parfois nous devons nous mouiller pour en sortir, mais nous en sortons toujours. Et un peu plus sages, en plus!
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Complètement d’accord avec le fait que tout n’est qu’expérience. Il n’y a pas « d’échec » réellement. Comme avait dit Thomas Edison, qui a inventé l’ampoule : « Je ne me suis pas trompé, j’ai trouvé dix mille manières qui ne marchent pas ». Ou encore Nelson Mandela qui avait dit « Je ne perds jamais. Soit je gagne, soit j’apprends. »
Personnellement, c’est la méditation qui m’a aidée à relativiser. Avant on me disait que je « prenais tout pour moi » et que je « voyais le verre à moitié vide ». En méditant, j’ai appris à me détacher de certaines situations. A les trouver sans grande importance.
J’ai aussi été coachée pendant quelques temps et ma coach m’avait dit que, face à une situation énervante, elle se posait toujours la question « Est-ce que je m’en souviendrai dans dix ans parce que c’est vraiment quelque chose qui me tient à coeur ? ». Si oui, alors ça vaut la peine de se préoccuper de ce combat. Si on pense qu’on ne s’en souviendra pas dans dix ans, alors autant ne pas porter son attention là-dessus et passer à autre chose.
Pour réussir à faire cette deuxième partie, je me suis aussi aidée de la Communication Non Violente (CNV). La CNV apprend à identifier ses besoins quand on est en colère. Comprendre la vraie raison de ma colère m’a aidée à prendre de la distance avec elle 🙂