« Quand je serai grand/e, je serai pompier, médecin, clown, chanteuse, acrobate, astronaute, savant, entrepreneur, présidente, je dessinerai des maisons, je sauverai des vies, je m’occuperai des animaux…! » Nous jouions au cowboy et aux indiens, aux explorateurs, aux aventuriers, aux scientifiques, aux héros.
Vous rappelez-vous quand vous étiez petit/e tous ces rêves qui vous habitaient? Il n’y avait pas de limites, nous changions parfois d’idées au gré des jours ou des personnes que nous rencontrions. Certains d’entre nous étaient déjà convaincus de ce qu’ils allaient faire, mais plusieurs d’entre eux ont bifurqué en cours de route.
Où sont passés tous nos rêves d’enfants? Que sont-ils devenus dans nos vies? Où sont passées toutes ces passions que nous avions? Et surtout, où est passée cette âme d’enfant qui savait encore rêver, jouer, s’amuser, rire aux éclats, tomber puis se relever et grimper à nouveau? Où est passé cette belle énergie sans fin qui nous habitait, cette insouciance des qu’en-dira-t-on, cette saine folie qui faisait de chaque moment un jeu, une aventure, un plaisir? Où sont passées cette énergie de vivre, cette audace naïve, cette soif insatiable de nous amuser et surtout cette capacité à être totalement présent au moment présent?
Quand avons-nous commencé à tant nous prendre au sérieux? À quel moment, à quel endroit avons-nous perdu cette simplicité de vivre? Quand avons-nous basculé en jugeant plus important d’avoir des obligations que d’être heureux simplement? À partir de quel événement nous sommes-nous dit qu’il faut travailler fort, faire des efforts, avoir des objectifs plutôt que de dire Qu’est-ce qu’on pourrait faire de cool là maintenant que nous aimons et qui nous fait plaisir?
Je crois profondément que notre âme d’enfant, notre plaisir de vivre, de nous amuser, notre capacité à être heureux simplement sont encore bien présents et bien vivants en nous. Nous les avons simplement enfouis sous des tonnes de déchets inutiles, mais qui semblent si importants pour la société. Il est temps de nous débarrasser de tout ce qui nous encombre et de revenir à l’essentiel, à la VIE, à la joie, aux bonheurs simples, au plaisir de savourer chaque moment qui nous est accordé.
Débarrassons-nous de ce que nous n’aimons plus, de ce qui ne nous rend plus heureux, de ce qui nous semble lourd et ennuyant. Mettons en valeur tout ce qui nous rend heureux, ce qui nous fait du bien, ce qui nous stimule ou nous apaise. La Vie est trop courte pour se faire suer à faire ce que nous n’aimons pas! Qui d’autre que nous-mêmes a le pouvoir de choisir de faire ce qui nous rend heureux? Personne!
Diane Gagnon, Auteure, Conférencière, Coach, Animatrice, Consultante
Suivez-moi sur Facebook et sur mon site web :
https://www.facebook.com/DianeGagnon.Auteur.Coach
www.dianegagnon.com
Wow quel article !
Il est toujours émouvant de se rappeler de ce qui nous faisait rêver lorsque nous étions enfant. Et de voir qu’aujourd’hui, nos rêves sont limités par nos expériences, nos doutes, nos croyances limitantes. Alors que la définition même du rêve est de voir les choses sans aucune limite.
Merci pour ce magnifique article qui nous ramène à notre créativité.