Bien peu d’entre nous admettrons que nous sommes porteurs de violence au fond de nous. La majorité d’entre nous s’offusque à la vue de violences perpétrées dans le monde ou chez notre voisin. Nous sommes persuadées que nous ne ferions jamais de telles choses.
Pourtant, la violence prend toutes sortes de formes. Et si nous voulons la paix dans le monde, il est temps de voir et de soigner la violence que nous portons en nous quand :
- Nous jugeons ce que l’autre a fait.
- Nous nous emportons parce que l’autre n’est pas du même avis que nous.
- Nous faisons porter le poids de nos exigences sur nos enfants afin « qu’ils réussissent ».
- Nous nous impatientons devant la lenteur de nos enfants le matin.
- Nous nous impatientons devant la lenteur ou la hardiesse d’un autre automobiliste.
Mais la violence la plus sournoise est celle que nous nous portons à nous-mêmes quand :
- Nous ne nous reposons pas tant que tout n’est pas parfait dans la maison.
- Nous sommes malades, mais nous travaillons quand même.
- Nous sommes épuisés, mais nous ne nous permettons pas de nous arrêter.
- Nous nous jugeons sévèrement quand nous ne sommes pas parfaits ou adéquats.
- Nous nous traitons de tous les noms quand nous oublions quelque chose.
- Nous ne sommes pas à l’écoute des signaux de notre corps.
- Nous ne prenons pas soin de nous.
- Nous nous poussons au-delà de nos limites.
- Nous disons oui alors que nous voudrions dire non.
- Nous nous engageons alors que tout ce que nous voulons c’est d’être tranquilles à la maison.
- Nous ne nous permettons pas de nous faire plaisir parce qu’il y a des obligations à remplir.
- Nous ne faisons pas les changements nécessaires alors que nous sommes malheureux dans une situation donnée.
Et je pourrais continuer ainsi longtemps. Nous nous traitons avec violence bien trop souvent! Et si nous commencions à nous traiter comme nous traiterions notre meilleure amie, ou notre enfant, ou un bébé? Et si notre mantra pour les prochains mois était le mot DOUCEUR écrit en toutes lettres partout dans notre environnement?
Pour faire cesser la violence dans le monde, cessons-la d’abord en nous. Car ce qui est à l’extérieur est comme ce qui est à l’intérieur. Mettons de la douceur dans nos vies, c’est le meilleur antidote à la violence.
Diane Gagnon, Auteure, Conférencière, Coach, Animatrice, Consultante
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En effet, il est primordial d’agir avant tout en nous-mêmes. Acquérir la lucidité, la conscience, la clarté nécessaire pour comprendre ce qui se passe en nous.
Comme le disait Gandhi : « Soyez le changement que vous voulez voir dans ce monde ».