Pour beaucoup d’entre nous, les croyances face à l’argent et au confort nous ont été inculquées très jeunes. Nous croyons que nous devons «gagner notre vie» en travaillant fort et en mettant de l’argent de côté pour plus tard. Nous économisons afin de ne manquer de rien dans 10 ou 30 ans.
Nous nous privons de petits plaisirs aujourd’hui pour pouvoir nous les offrir dans 20 ans! Cherchez l’erreur! Une de mes connaissances a vécu pauvre toute sa vie, se privant de tout, de peur de manquer de quelque chose, ne voyant pas qu’ainsi elle manquait justement de beaucoup de choses! Lors de son décès, en vidant son appartement, sa famille a trouvé des tas de rouleaux de billets de banque, cachés dans les endroits les plus saugrenus en quantité suffisante pour faire plusieurs fois le tour du monde! Mais elle n’avait pourtant jamais voyagé, prétextant ne pas en avoir « les moyens ».
Comme beaucoup de personnes, elle a vécu pauvre pour pouvoir mourir riche! Où est le sens de cette croyance? Nous avons tous autant de chance de mourir demain que nous en avons de vivre. Nous ignorons tous de quoi aura l’air notre vie dans 10 ou 30 ans, même en ayant la meilleure planification qui soit sur tous les plans. La vie peut déjouer tous nos plans en une fraction de seconde.
Accumuler des biens pour laisser un «bel héritage» à nos enfants les fera-t-il nous aimer davantage que si nous leur en laissons moins mais que nous sommes plus présents pour eux? Quels souvenirs garderont-ils de nous? Des parents travaillants et occupés ou des parents aimants et simples?
À force de prévoir pour demain, nous oublions de vivre aujourd’hui. Certains d’entre nous n’ont pas encore compris que donner un sens à sa vie, ce n’est pas prévoir notre retraite! C’est plutôt vivre intensément chaque jour de notre vie, à compter de maintenant.
Quel est le but de mourir riches si nous n’avons pas vécu pleinement une vie riche de sens? Dans quelle richesse voulons-nous vivre? La richesse matérielle pour laquelle nous nous tuons à l’ouvrage toute notre vie? Ou la richesse de cœur, celle qui nous permettra de dire lors de notre dernier jour que nous avons eu une belle Vie?
Nous mourrons tous un jour. Mais d’ici là, nous sommes vivants chaque jour : ne l’oublions jamais. Vivons notre Vie comme la Vie nous l’offre : dans l’abondance de cœur et d’amour. Le reste importe peu.
Et vous? Comment voulez-vous vivre votre vie? Qu’est-ce qui compte pour vous?
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Pile poil dans mes réflexions et lectures du moment ! Merci !
on ne peut jamais prevoir ce que nous ferons demainet c est la raison pour laquelle on doit travailler pour vivre comme si on ne meurt jamais bien sur avec l idee de pensser a la mort comme si on meurt demain
La sagesse de la voie du milieu, celle enseignée par le bouddha, est d’essayer d’opter en toute circonstance pour un comportement modéré. Il n’y a donc pas de règles. Chaque situation est unique est appelle à la propre responsabilité de l’âme qui s’expérimente elle même, pour son évolution.
Je vous présente humblement un contre-point, qui n’est que mon point de vue
Dans les sociétés orientale ou asiatiques, les jeunes générations gardent les vieux » à la maison » et en prennent soin jusqu’a leur mort. En occident, notre société à recours à des maisons de retraites assez sordides qui ont la particularité de couter très cher. Donc sans pour autant désirer mourir riche il est tout à fait normal de » mettre suffisament de côté » pour pouvoir financer sa vieillesse afin de ne pas être un poids pour ses enfants, et d’assumer raisonnablement sans excés démesurés ce que j’appelle sa propre responsabilité de transmission, pour donner, laisser au moins autant que ce que l’on à reçu. Mais encore une fois il n’y a pas de règle. Chaucun fait comme il veut, et comme il peut.
Superbe article qui prêté à réfléchir profondément dans son intérieur et se poser les véritables questions de l existance.
j aime bien
Voilà des pensées qui me remettent dans la bonne direction. La chair est faible…
Merci Diane.
slt