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LES ABUS

Avez-vous l’impression parfois que les autres abusent de vous? De votre bonté, de votre générosité, de votre temps, de votre argent?

Si c’est le cas et que cela dure depuis longtemps, il est grandement temps de réévaluer la situation!

Personne ne peut abuser de nous sans que nous y consentions, consciemment ou pas.

La plupart du temps, c’est notre difficulté à nous affirmer clairement et fermement qui permet ce genre de situation indésirable. Notre trop grand besoin d’être aimés y contribue aussi pour beaucoup. Souvent, c’est aussi notre désir d’éviter tout conflit qui pave la voie à des abus de toutes sortes.

L’origine de ces abus vient souvent de l’enfance où nous n’avons pu affirmer en toute sécurité qui nous étions, ce que nous acceptions ou non. Une fois adulte, si nous n’avons pas pu récupérer ce pouvoir en nous, les abus sous toutes sortes de formes se poursuivent et nous font souffrir jusqu’au jour où nous en aurons tellement assez que nous prendrons les moyens pour y mettre fin.

Tant que nous ne reprendrons pas le pouvoir sur nous-mêmes, nous attirerons des gens qui abusent de nous. Tant que nous ne mettrons pas nos limites clairement, que nous aurons peur des conflits, que nous craindrons de ne pas être aimés, que nous laisserons le pouvoir aux autres d’abuser de notre bonté, de notre naïveté, nous rencontrerons sur notre chemin des gens qui profiterons allègrement de cette situation.

C’est à NOUS, et à nous seulement, que reviennent la capacité, le droit, le pouvoir et le DEVOIR de faire cesser ces abus de toutes sortes en optant finalement pour un retentissant « NON, c’est assez! », que nous mettrons fin à ce cercle vicieux que nous traînons comme un boulet depuis des années.

Cessons de nous mentir et de nous mettre la tête dans le sable en croyant qu’en étant justes et bons, les autres n’oseront pas abuser de nous. C’est vrai la plupart du temps mais malheureusement pas pour tous, car certaines personnes y trouveront toujours un avantage à notre détriment.

Dans la construction de notre estime de soi, il nous faut apprendre à déceler le vrai du faux, le bon du moins bon et à relever l’échine pour nous tenir debout, solides, fiers et déterminés à nous respecter, afin de nous faire respecter.

Si nous avons été abusés jeunes ou depuis fort longtemps, il est fort possible que nous ayons besoin d’une aide externe compétente pour défaire ces scénarios répétitifs et reprendre la maîtrise de notre vie en même temps que nous renforcerons notre estime de nous-mêmes. Plusieurs d’entre nous n’avons jamais appris à mettre nos limites, certains ne connaissent même pas leurs propres limites; il devient donc indispensable de nous faire accompagner pour enfin apprendre à dire non à ce qui nous blesse. Nous avons tous la capacité de mettre fin à ces tourments, peu importe d’où nous partons

Et un jour, nous saurons finalement dire : « Les abus, c’est assez! »

Diane Gagnon

Mon livre, « Apprendre à s’aimer, un jour à la fois », est disponible ici
Aussi Disponible sur Amazon, iTunes, Kobo, Google Play, Createspace.

 

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5 thoughts on “LES ABUS”

  1. Merci pour cet article Diane. Comme on le dit, pas de bourreau sans victime consentante. Bien sûr, la victime est souvent inconsciente des mécanismes en place et c’est souvent quand la douleur arrive à un stade trop profond que nous commençons à réagir. On croit aussi parfois à tort qu’agir avec amour veut dire tout accepter de l’autre, mais agir avec amour peut aussi être poser ses limites, ce qui permet de se protéger soi-même et d’inviter l’autre à prendre conscience de son propre comportement. Il reste libre de saisir la perche tendue ou non, mais ça lui appartient. Plus on s’aime soi-même,plus il est facile de poser ses limites, mais l’amour de soi est un chemin à faire et demande souvent un peu de temps.

    Une jolie journée et de belles fêtes de fin d’année à vous et à tous qui passez par là.
    Laure

  2. C’est un article qui vient à pique avec une situation d’abus que je viens de vivre,malheureusement avec ma fille qui vient d’accoucher et mon gendre ainsi que sa mère. Je suis venue d’un autre pays pour assister à l’accouchement de ma fille qui a eu une petite fille toute mignonne. Je me suis investie à fond pour les préparatifs d’avant et après affectueusement et financièrement. Tout avait l’air de marcher bien entre moi et ma fille (la plus jeune) et avec laquelle je n’ai pratiquement jamais eu de heurts. Mais malheureusement tout a basculé de l’autre côté juste après son accouchement: plus de respect surtout devant son mari et sa famille. Elle a commencé à me dicter comment je dois parler comment je dois agir avec ces derniers et bien sûr tout le monde a mis de son côté. Alors que j’étais debout toute la journée pour lui préparer toutes les petits plats qu’elle aimait….. Mais il y a 2jours j’ai décidé de mettre un terme à cette situation devenant très tendue et intenable. J’ai pleuré pendant 3jours et là j’ai décidé de me retirer et de la laisser tranquille vu que ma présence la dérangeait. Le temps de souffler et que chacune d’entre nous prenne un temps de réflexion.
    Voilà mon cas je voudrais bien avoir votre avis sur la situation.

  3. Bel article Diane !
    Il faut savoir dire non, mais pour cela, il faut une réelle prise de conscience pour se rendre compte que nous sommes bien plus que ce que nous pensons être. Nous avons tous cette force en nous de dire ce que nous avons à dire et de refuser ce qui ne nous convient plus.

  4. Comme d’ habitude un article très pertinent et éducatif, c’ est vrai qu’ il faut dire » Non, c’ est assez » pour arrêter des abus que certaines personnes l’ exercent avec brio
    Merci Diane

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