Depuis 1995, en tant que conférencière qui cumule plus de 2000 présentations, formatrice en entreprises, thérapeute, auteure, j’ai suivi certes plusieurs formations, mais j’ai surtout fait de multiples recherches autodidactes pour mieux comprendre les schémas émotionnels qui nous affectent et comment les libérer.
La détresse psychologique, ça fait mal
Aujourd’hui, j’aborde un sujet qui est souvent tabou mais si réel au sein de tant de familles ou milieux de travail. Récemment, j’ai eu l’opportunité de faire une conférence pour une cause visant à sensibiliser la population à la détresse psychologique et les chocs post traumatiques que les vétérans de l’armée vivent trop souvent et j’y ai côtoyé plusieurs de ceux-ci et j’en ai été très touchée. Je connais personnellement une personne qui a fait partie de l’armée canadienne en Afghanistan et il ne pourra plus jamais retravailler tellement le choc post traumatique fut majeur. C’est vraiment triste à constater.
Mais globalement, il n’y pas que là évidemment que des difficultés émotionnelles de toutes sortes peuvent se retrouver, on le sait. Qui que l’on soit, on peut être touché par ça un jour ou l’autre et de ce fait, il y a aussi beaucoup d’inconforts pour les proches immédiats de toute personne vivant soit de l’épuisement, de la détresse psychologique, émotionnelle, dépression, dépendance, etc.
Nous n’avons pas été dans l’armée pour la majorité d’entre nous bien entendu, mais qui ne connait pas une personne ou vous-même qui a vécu un niveau de stress ou d’anxiété important, qui a vécu un événement majeur qui a créé un état de mal-être émotionnel ou physique, etc.
Le but derrière la réflexion d’aujourd’hui est de faire en sorte que qui que ce soit, ni vous-même refoule souffrances et non-dits. Dire que nous avons mal à la tête, c’est facile, dire qu’on a mal en dedans, c’est plus difficile pour plusieurs.
Mon expérience…j’avais si mal
J’ai vécu de l’intimidation en milieu scolaire pendant des années et le silence que je m’étais imposé a, à cette époque, failli me mener à la perte de ma vie par des souffrances extrêmes que j’avais refoulées, un désarroi profond m’envahissait. Je ne disais à personne ce que je ressentais de si douloureux. Une estime de moi quasi nulle, une timidité maladive, une perception empreinte de honte. Je me sentais moins que rien, avec une confiance anéantie et un équilibre de vie rompu par tant de mal-être, de tristesse, de douleurs physiques et émotionnelles.
Aucun médecin ni psychologue n’avait trouvé ce que j’avais à cette époque critique de mon adolescence où j’avais notamment été hospitalisée. Je me sentais si seule au monde et cela a duré plus de 15 ans et j’ai un jour enfin pu mettre les mots et avoir les compréhensions sur ce que je vivais, à force de recherches, méditations, multiples formations, aide en santé alternative, naturopathie, PNL, etc.
J’ai failli en mourir. Osez parler, c’est salutaire.
J’ai tant pleuré en secret, tant eu mal et pourtant j’avais de bons parents que j’ai toujours adorés. Toutefois, je ne leur confiais pas ce que je vivais par peur de si ou de ça. On a tous notre personnalité à travers de ça et c’est à nous de prendre notre place au mieux, de se respecter et se faire respecter de tous.
A l’âge de 29 ans, mon corps a hurlé sa souffrance et mon médecin m’a servi un ultimatum, car j’étais en danger si ceci continuait, tellement j’étais devenue maigre, étouffée par ce cri du cœur non libéré et souffrante. Anxiété, agoraphobie (peur des espaces publics, conduite auto, etc.), claustrophobie (peur des espaces restreints), hypocondrie (peur des maladies), hyperventilation, étourdissements, etc. me hantaient depuis si longtemps.
Il m’a exigé de prendre deux médicaments car je ne mangeais plus et ne dormais plus depuis plusieurs jours, soit un pour dormir et un autre pour calmer mon système nerveux pendant trois semaines, car je ne voulais pas de médicaments, ceux-ci n’auraient pas guérit ma solitude selon ma façon de penser au plus profond de moi.
Je devais agir et trouver absolument une solution, car mes enfants étaient tout petits et il était hors de question qu’ils deviennent orphelins même si je ne voyais plus la lumière au bout du tunnel. Je tiens à mentionner que oui certaines personnes auront besoin d’anti dépresseurs le temps de refaire surface, mais moi j’avais refusé catégoriquement. Je voulais aller à la cause et libérer ce qui demandait à l’être. J’ai donc commencé à verbaliser ce que j’avais vécu, j’ai passé près de quatre mois au lit et pas à pas, la renaissance s’est faite.
Quand je lis vos commentaires, que je perçois votre intérêt pour ces messages de vie, je me réjouis de voir que vous faites des pas en avant et je peux vous dire qu’on peut s’en sortir. Je n’ai plus aucunes traces de ça aujourd’hui. Suite à ces deux épisodes de dépressions qui n’avaient pas été vraiment diagnostiquées en fait, effectivement j’ai pu renaître du passé une fois que j’ai eu parlé et que je me suis faite aidée pendant un certain temps et que j’ai lu abondamment sur ces sujets, etc.
C’est tout ça qui fait qu’aujourd’hui, qu’en consultation privée via Skype ou à mon bureau, je peux aider bien des personnes avec rapidité et efficacité car en une ou occasionnellement deux rencontres de deux heures, le tout appuyé de techniques puissantes et expérimentées, les gens dénouent énormément de choses et peuvent reprendre un bon air d’aller ayant pu grandement dégager l’effet de surcharge et accéder à de nouvelles ressources sur le champ. Je peux tellement vous comprendre tout en douceur.
Ce que je fais est une passion tout comme le fait de conseiller des dizaines de milliers de gens par année en conférence ou via mes livres, chroniques, etc. Mon mode de vie est basé sur la sensibilité, l’amour, l’énergie du cœur comme on dit. Les connaissances sont une chose, mais l’empathie, la mise en place de la joie durable, l’amour de soi et des autres sont aussi si importants et tout ça guide ma vie.
Si je peux aider des gens de partout dans le monde aujourd’hui, un long parcours a précédé le tout
Oui, depuis toutes ces années, j’ai fait des conférences pour toutes sortes de clientèle (médecins, avocats, fonctionnaires, garagistes, étudiants, journaliers, fonctionnaires, grand public, etc.) dans différents pays. Je peux vous dire que les sujets relatifs à la prévention de la détresse psychologique et de l’épuisement, gestion du stress et des émotions, tout comme la compréhension des cinq blessures qui nuisent au bonheur me sont très demandés de plus en plus. Tout comme dans un milieu familial, si un employeur se retrouve avec des employés qui vivent de telles choses, et bien tout le milieu s’en ressentira à plusieurs niveaux.
Je veux juste vous mentionner que pour en arriver à faire ce métier, je me suis intéressée et c’est toujours le cas, à de grands penseurs ou formateurs comme Eckhart Tolle, Jiddu Krishnamurti, Ernest Holmes, Carl Gustav Jung, Wilhelm Reich et John Pierrakos, etc., qui ont tous deux inspiré notamment les travaux de Lise Bourbeau sur les blessures de l’âme, qu’elle a très bien mis en lumière d’ailleurs et je réfère au mieux ses ouvrages dans mes ateliers, livres et conférences, etc.
J’ai aussi été directement formée avec les approches d’Anthony Robbins et de Richard Bandler de grands spécialistes de la communication interpersonnelle, impacts émotionnels, etc. J’ai pu de là y cumuler ma propre expérience sur le terrain, vulgariser des compréhensions, des recherches profondes et aider les gens de tout mon cœur. Oui, de telles ressources m’ont aidée, mais si je fais ce métier, ce n’est pas par hasard.
En matière de stress, épuisement, détresse psychologique, dépression, etc., personne n’est infaillible en ce sens. J’ai vu bien des gens tomber du jour au lendemain. Je ne dramatise aucunement, je fais juste faire un constat de comment le fait de s’endormir dans une espèce d’hypnose collective nous brime dans l’écoute des signaux de notre corps. Ainsi, je vous invite à prendre plaisir à vous faire plaisir et à mettre douceur et saine communication dans votre instant présent au fil des jours.
Si vous désirez en savoir plus, je vous explique comment je m’en suis sortie et comment vous pouvez y arriver, dans mon livre « Renaitre du passé. Des larmes au rire » que vous retrouverez sur ce lien
J’ai aussi plusieurs entrevues gratuites qui décrivent mon parcours sur mon site internet, dont celle intitulée propos sur le bonheur à la section média, radio. Je vous invite aussi à vous inscrire à l’infolettre gratuite pour maximiser vos options de ressourcement sur ce même lien ci-haut et à me suivre sur Facebook car cette page est vraiment ultra dynamique et empreinte de profond ressourcement. Merci d’être là et je souhaite à chacun de vous personnellement, amour, santé, douceur et joie de vivre au fil des jours.
Line Bolduc
Merci pour la sincérité de votre témoignage 🙂
Merci beaucoup Florence pour cette gentillesse ! 🙂
Ce dont vous parlez je le vis en ce moment et je ne vois plus le bout du tunnel, on m’a fait beaucoup de mal plus d’autres soucis se succédant et aujourd’hui, je n’ai plus qu’une envie : mourir
Aline
Vous passez un cap difficile, beaucoup d’autres sont passés par là, envisageant la mort comme une porte de sortie et surtout le moyen de ne plus avoir mal. Mais, croyez moi cela est PASSAGER ; d’abord arrêter de penser en permanence ; lâcher-prise à vos pensées, faites le vide dans votre tête, le silence. Vous allez avoir besoin de beaucoup dormir peut-être, laisser-aller, vous avez besoin de repos. cette période est bouleversante, parce que nous perdons nos repères et que d’autres vont apparaître, mais nous ne les voyons pas encore. C’est une phase intermédiaire, une pause que nous devons accepter. Ne commettez pas la même erreur que moi, sortez, allez marcher, nager surtout, cela fait remonter le taux de dopamine dans le cerveau, ayez une bonne alimentation. FAITES-VOUS PLAISIR sans vous sentir coupable, donnez-vous du temps, il vous appartient. Sincèrement, Gisèle
Merci de partager Aline, gardez espoir et parler a une personne de confiance, cherchez de l’aide…Tout le monde a droit a sa bonne étoile comme on dit.
Bravo à vous pour votre CV. Nous sommes tous très contents pour vous de ce long étalage (publi-reportage)… Je ne vois aucunement en quoi cet article en longueurs traite de la souffrance émotionnelle. En fait, c’est surtout une carte de visite pour inciter les gens à vous consulter et acheter vos produits dérivés (livre, etc.).
Cet article n’est pas aidant. Il manque de profondeur et de substance. Cet article aurait pu se résumer en une citation de Freud soit : « La parole libère ». En ce sens, je vous trouve opportuniste. D’ailleurs, j’ai remarqué que le site « La solution est en vous » est surtout un site pour vendre des thérapeutes puisque le contenu des articles est aussi mince que Twiggy.
C’est exactement ce que je me suis mis à penser arriver dans le milieu de l’article. Au début, cela me touche, forcément. Et je me trouve même quelques points communs…
Mais paf ! Sa s’arrête et l’on a le droit à la présentation de Madame et de ses solutions, prouvées par son expérience professionnelle largement détaillée. C’est dommage, mais, le commerce avant tout. On peut en trouver plein des sites dans le genre sur internet. Rien ne vaut un bon tête à tête avec un Psy (ou autre pro) qui peut attester de sa plaque et ses diplômes directement devant vous…
Je ne dis rien sur vos compétences, ne vous connaissant pas. Je réponds simplement au commentaire.
Mais, n’oublions pas que c’est tout de même notre santé !
Cela ne m’empêchera pas de lires vos articles, toutes informations, même minime est bonnes à prendre, d’autant que les articles sont bien écrits.
Bonne continuation à vous !
Psykoman
Parler à qui ? La majeur partie de ceux qui se destinent à cette profession ne savent pas écouter, «ça les gonfle…autant que de compter les gouttes!». Arrêtez de faire croire aux gens que « tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil ! » !!! L’hypocrisie et le mensonge n’ont vraiment pas de limite dès lors qu’il s’agit de servir « ses » intérêts, en l’occurrence alpaguer le chaland-malade !
La sincérité et le réel désir d’aider ceux qui sont réellement dans la souffrance, chez les psys, je n’en ai jamais rencontré.
Vous avez tout dit Jacques rien à ajouter!!!
Je suis du même avis que IB et au même cas que Bialine64,les mots n’aident personne
Avez-vous déjà pensé aux mouvements, à la danse, pour dépasser la souffrance émotionnelle ?
Oui et c’est excellent, j’ai toujours utilisé ce type d’expression et c’est vraiment utile. Merci pour cette précision, j’apprécie car vous inspirerez d’autres personnes a le faire.
Difficultés avec mes enfants ,je suis très malheureuse ,et mon couple est en difficulté parce que mon conjoint ne me fait pas confiance .
Merci pour votre commentaire Suzie, pas toujours évident le cheminement personnel, j’en conviens.
merci pour votre publication. elle aide beaucoup à progresser. j’aimerai vous poser une question: avez-vous su dès le début quel était l’origine de votre souffrance? car c’est là où je bloque… je n’ai pas la sensation d’être au fond du gouffre. pour moi tout va bien au quotidien, mais régulièrement, je craque et fonds en larme sans trop savoir pourquoi. je pleure aussi dans certaines situations ( un passage de film triste, un proche en deuil, de la fatigue ou du stress… ) on m’a toujours dit que je suis hyper-émotive et empathique, mais comment contrôler ça? ma mère a perdu son père 15j avant ma naissance. pour elle c’est la souffrance qu’elle m’a transmis à ce moment… mais dans tous les cas, je ne sais pas comment m’en sortir….
Merci Nanou pour votre commentaire et vos partage. Je vous invite a lire sur les 5 blessures de l’âme de Lise Bourbeau, il y a plein de choses sur internet en ce sens. Lisez plus spécifiquement ce qui touche le rejet et l’abandon. Il peut être bon de vous faire aider au besoin. Dans mon cas, j’ai cherché longtemps en effet. Ces blessures m’affectaient. J’ai quelques videos gratuites en ce sens sur mon site internet et ma chaine you tube.
merci baucoup
Merci a vous, c’est gentil !