Quel que soit notre âge ou nos conditions, la Vie finit toujours par nous pousser à atteindre l’autonomie. L’autonomie dans le fait de vivre seul, dans le fait d’assumer sa solitude, d’assumer toutes ses responsabilités, dans le travail, dans la famille, dans les finances, dans notre Vie même.
Tôt ou tard, nous devons apprendre à vivre par nous-mêmes. Sans dépendre de qui que ce soit ni de quoi que ce soit. C’est un apprentissage difficile, surtout si nous y résistons, surtout si nous avons une quelconque dépendance affective ou autre.
Parfois, cela nous prend des années à acquérir cette autonomie, au prix de nombreuses souffrances, de sacrifices immenses, de déceptions innombrables, de déchirements du cœur.
Et puis un jour, nous y arrivons. Nous sommes enfin autonomes, à tous les niveaux, dans la majorité des sphères de notre vie. Ce jour-là, nous sommes immensément fiers de nous, de ce que nous avons traversé pour nous rendre là où nous sommes, du prix de nos efforts et de notre courage. Nous sommes solides.
Et alors que nous croyons le tout acquis, que nous pensions avoir enfin compris ce que la Vie nous demandait, nous découvrons alors que cette autonomie n’était qu’une étape.
Car ultimement, ce qui nous est demandé, c’est de devenir solidaires les uns des autres, de nous-mêmes, de la Vie elle-même. Nous comprenons alors que devenir autonomes n’était qu’une prémisse essentielle afin de devenir « solides » pour pouvoir vraiment collaborer pleinement à l’élan d’Amour que nous portons tous. Une fois que nous sommes solides, nous pouvons devenir solidaires!
Nous pouvons réussir à rendre ce monde meilleur si nous y collaborons tous ensemble. Seuls, de façon autonome, nous pouvons apporter ce que nous sommes à petite échelle pour contribuer à un monde meilleur. Mais ensemble, nous pouvons créer ce monde meilleur et faire une différence majeure dans la Vie du plus grand nombre possible.
La force de l’Amour de milliers de gens ensemble dans la même direction est bien plus puissante que n’importe quel état.
Ensemble, partageons ce que nous avons de meilleur en nous afin de rendre ce monde meilleur.
C’est l’Amour qui change le monde. Alors aimons!
L’autonomie se fait d’ailleurs non plus seulement quand l’enfant part de chez lui mais dans divers domaine et de plus en plus, notamment en amour, on veut être autonome par rapport à notre conjoint, certains même préfèrent que chacun garde son logement, mais jusqu’où ira l’autonomie ? parfois ça en devient un peu trop abusif
Nina
http://www.boostermavie.com
Ce que vous décrivez au final ne revient il pas à cette forme d’individualisme qui rogne notre société ? Ce besoin d’autonomie n’est il pas au final un voile pour se cacher de notre envie de faire ce que l’on veut quand on le veut ? Autrement dit cette autonomie est le rouage qui régule les couples d’aujourd’hui.
« Je garde mon appartement, tu gardes ton appartement. Quoi tu n’as pas acheté du Nutella pour nos soirées chez toi ?!? T’es un boulet je te quitte et je rentre chez moi » je stigmatise et amplifie bien sur mais le résultat est celui que je perçois autour de moi,dans la rue, dans les médias, partout et ce par les 2 dernieres générations. Bien à vous
@Deum; En réponse, j’ajouterais que l’opinion est propre et personnelle. En ce qui me concerne et la lecture que j’en retiens, je dirais simplement que l’autonomie est un état de vie dans laquelle nous nous réalisons. Chacun de nous à sa propre définition de l’autonomie !
Etre libre financièrement en est une et vivre pleinement sa vie de célibataire en est une autre.
Cela n’engage que moi bien-sûr.
Pour @Deum et les autres, nous pouvons toujours en parler 😉 Je suis toujours ouvert à ce genre de débat.
Cordialement,
Pour ma part, je ne suis devenue autonome qu’à 40 ans, à la suite d’une terrible épreuve, où j’ai mesuré comme la dépendance m’a rendue fragile…je progresse un peu chaque jour maintenant. En devenant autonome, je me sens plus forte!
Bonjour Sophie. J’ai bientôt 37 ans et je me retrouve confronté à moi-même, à mes failles, mes dépendances… Je suis extrêmement effrayé par la solitude, mon manque d’autonomie, mes barrières psychologiques, mon estime et ma confiance déplorables… Il n’est pas trop tard ?
Merci pour cet article concis mais pertinent.
Il me semble que tu as transcrit dans d’autres termes les stades que Covey expose : la dépendance, l’indépendance et enfin l’interdépendance :
« Nous comprenons alors que devenir autonomes n’était qu’une prémisse essentielle afin de devenir « solides » pour pouvoir vraiment collaborer pleinement à l’élan d’Amour que nous portons tous. Une fois que nous sommes solides, nous pouvons devenir solidaires! »
Ensuite cela me fait aussi penser à Nietzsche avec à nouveau 3 stades :
– Le Chameau est l’acceptation de tout (ou la dépendance ?)
– Le Lion est la révolte pour atteindre l’indépendance.
– Le nouveau-né qui sait quand dire « oui » et quand dire « non » : l’interdépendance.
Ces trois étapes semblent ainsi essentielles par atteindre une meilleure collaboration.
Bien que je comprenne cette réflexion, je la considère comme faussement utopique. Je n’aime pas penser la dépendance comme une étape ou un niveau d’un jeux video. Et si les trois étapes, de cet article, de Covey ou de Nietzsche, étaient trois côtés du même triangle ?
Suite à de nombreuses réflexions, j’ai conclu que la dépendance affective était quelque chose de positif et qu’il n’était pas nécessaire de s’en détacher pour atteindre une indépendance dans d’autres domaines. Je laisse mon petit lien concernant cette réflexion que j’ai, bien sûr, développé. http://speedevelopment.com/dependance-affective/
Merci encore et à bientôt !
Christopher