Combien d’adultes d’aujourd’hui ont été des enfants parfaitement aimés, choyés, heureux ?
Très peu, malheureusement.
Beaucoup d’entre nous avons été des enfants qui n’ont pas reçu autant que nous aurions aimé, autant que nous aurions dû recevoir. Certains ont été négligés, n’ont pas reçu les soins nécessaires à leur plein épanouissement, ont été abandonnés ; d’autres ont été humiliés, agressés, abusés, battus. Trop souvent, nous traînons dans notre vie actuelle des traumatismes du passé qui agissent comme des boulets, des obstacles ou des freins à notre bonheur et notre épanouissement.
Certains croient que nous ne pouvons pas donner ce que nous n’avons pas reçu. D’autres sont convaincus que leur enfance malheureuse les empêche pour toujours d’être heureux dans leur vie actuelle. Bien sûr, ces traumatismes laissent des cicatrices pour tous ceux qui les ont vécus.
Pourtant, il est possible de se construire une vie heureuse malgré un passé difficile. J’oserais même dire que parfois, nous pouvons apprendre à être heureux « grâce » à celui-ci.
Tous les événements que nous avons vécus nous ont façonné et ont fait de nous ce que nous sommes. Si nous avons le courage de regarder la réalité comme elle est, nous pourrons sans doute voir qu’à cause de notre passé:
- Nous avons développé plus de compassion pour la souffrance des autres;
- Nous sommes peut-être plus enclins à aider ceux qui vivent des moments difficiles;
- Nous nous portons peut-être défenseurs des enfants maltraités;
- Nous avons peut-être choisi une carrière qui nous permette de faire le bien autour de nous, ayant trop souffert de cette absence de bien lorsque nous étions jeunes.
- Nous avons peut-être développé plus d’autonomie, en nous donnant nous-mêmes ce que les autres ne nous ont pas donné, en apprenant à nous aimer et à avoir moins d’attentes envers autrui pour être moins déçus.
- Nous sommes peut-être devenus de meilleures personnes parce qu’après avoir vécu ces horreurs, nous avons choisi de rester debout, de nous construire une vie qui a du sens et de donner plus d’amour parce que nous en avons tant manqué.
Et si certains de ceux qui ont souffert jeunes croient qu’ils ne pourront jamais guérir de leurs blessures d’enfance, il en tient peut-être à ceux qui ont su se relever de les aider à se remettre debout, de les entourer d’amour et de leur permettre de reprendre espoir en une vie meilleure.
Oui, nous pouvons donner ce que nous n’avons pas reçu, si nous-mêmes avons appris à NOUS le donner. On peut prendre soin des autres, si on a appris à écouter nos propres besoins et à y répondre. On peut aimer si on a appris à s’aimer. Notre enfance fait partie du passé. Dans notre présent, malgré ce que nous avons vécu, nous pouvons toujours choisir d’avancer un pas à la fois, plutôt que de rester dans notre souffrance.
Nous pouvons choisir d’apprendre à nous aimer, comme nous aurions aimé l’être.
Diane Gagnon
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Pour lire mon article précédent: Nos résistances
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Crédits photo: Brittany Randolph
Merci de traiter de ce sujet si épineux et douloureux
En effet, Carole, épineux et douloureux! merci de votre commentaire
bonjour
Merci cet article parle à mon cœur
merci Nathalie
Merci de nous rappeler que nous pouvons faire toute la différence en constatant que ce que nous avons vécu n’est pas arrivé pour rien. Tout a une signification. Tout simplement changer le négatif en positif. Ce n’est pas facile mais nous sommes tellement en paix avec nous mêmes lorsque nous y parvenons.
En effet Guylaine. Tout ce que nous vivons contribue à faire de nous ce que nous sommes. Merci pour votre commentaire
Notre vie est ce que nous en faisons nous méritons ce qui nous arrive même si nous ne l acceptons pas puisque inconsciemment nous créons des situations
La resilience fait que je soit encore debout aujourd’hui. Merci a moi.
Merci à vous Gina
Je crois que je ne dirais pas mieux que Guylaine.Merci tout le monde.
merci à vous aussi!
j’ai pas vecu avec mes parents biologique.j’ai ratE mon mariage.je vis seul et mon coeur se referme.mais j’ai tj d l’espoir.
Liva, je comprends votre histoire: bravo pour continuer à garder espoir.
Je dis comme Liva Andriamanantenasoa je n’ai pas vécu avec mes parent biologique je me suis toujours dit que mon gros manque de confiance ne moi viens de la j’ai passer ma vie à laisser que de me faire laisser
Danielle, j’ai vécu la même chose, et pourtant, on peut s’en sortir, et même encore plus forte. Soyez bonne pour vous, vous y arriverez.
Très juste. Il ne s’agit pas de nier le passé, mais de ne pas non plus s’en faire une prison. Ne pas se décourager à l’avance non plus. Reprendre confiance, en se disant que tout est possible justement… Par l’auto-hypnose, on peut s’aider soi-même à se convaincre comme expliqué ici: http://www.droledemaman.com/la-confiance-en-soi-auto-hypnose/
Merci pour votre commentaire et pour la référence.
La seule chose que je n’ai pas encore réussi à faire, c’est celle ci : Nous avons peut-être développé plus d’autonomie (non, je suis toujours en galère, et à mon âge, avec un enfant bientôt ado, c’est très dur), en nous donnant nous-mêmes ce que les autres ne nous ont pas donné, en apprenant à nous aimer (ça aussi je n’arrive pas à le faire) et à avoir moins d’attentes envers autrui pour être moins déçus (encore une énorme déception amoureuse, il y a quatre mois, après avoir cru être enfin stable pour la vie… quel gâchis)…
Arwendine, vous êtes sur le bon chemin, ne lâchez pas! des personnes sont mises sur votre route pour vous aider à passer au travers, vous y arriverez xx
bonjour,
j’ai recommencE une nouvelle vie,mais j’ai du mal a avoir la confiance a celle que j’ai choisi!tellement j’ai peur qu’elle va voir ailleurs que de trouver une solution a ce qui ne va pas!du coups, on s’observe au lieu de se lancer a fond.
Merci Diane pour ces partages et pour cet espoir.
Chacun a ses blessures mais la solution se présente toujours.
Abandonnée, née sous X, enfant d’un viol… on cumule les fardeaux mais pourtant le chemin s’éclaire, on fait des rencontres, on s’adapte et le bonheur est là.
Y croire, toujours et accepter que certains jours les larmes coulent pour évacuer la peine, ça ce n’est pas grave! Vivre avec son histoire, ne pas lutter contre.
Bon courage à tous. J’ai eu envie de partager avec vous pour le premier jour de ma 48ème année!
Merci
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