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FORCER OU VIVRE HEUREUX?

La majorité d’entre nous passons une bonne partie de notre vie à travailler fort, à faire des efforts, à se donner à 200%, à tout faire pour s’améliorer, pour « devenir une meilleure version de nous-mêmes », comme si nous n’étions pas assez comme nous sommes! Nous donnons sans compter, nous aidons, écoutons, comprenons. Nous nous dévouons pour notre patron ou nos clients, nous cherchons le bon angle en marketing, afin de développer notre business le plus vite possible.

Si en plus nous sommes en démarche de croissance personnelle, alors il faut être partout à la fois, souvent faire plein de choses que nous n’avons pas toujours envie de faire, mais nous les faisons parce que d’autres nous ont dit que c’était ce qui fonctionnait. Pour eux! Pourtant, nous savons que LEUR chemin n’est pas NOTRE chemin! Mais nous continuons à suivre les recettes des autres, voulant vivre la même vie qu’eux, voulant goûter aux mêmes succès, marchant dans leurs traces. Et nous nous inscrivons à tout plein de cours, de séminaires, les uns après les autres, car nous voulons nous améliorer, devenir meilleurs, plus ceci et plus cela. Et nous angoissons de ne pas connaître les mêmes résultats que les autres que ce soit financier, de popularité, en amour, au travail et que sais-je encore.

Et nous avons tout faux…

Car nous avons déjà en nous tout ce dont nous avons besoin. Cette fausse croyance que nous devons travailler fort pour nous améliorer est en train de nous tuer à petit feu, car, vous le savez bien, nous ne serons jamais satisfaits de ce que nous sommes, de ce que nous devenons, tant que nous n’aurons pas compris que nous sommes exactement comme nous devons être et tant que nous n’aurons pas appris à NOUS aimer inconditionnellement. Tels que nous sommes.

En voulant avoir une vie comme les autres, nous oublions de vivre notre propre vie. Et nous passons à côté du plus important : Vivre notre vie, suivre notre élan, nous aimer tels que nous sommes, écouter notre cœur.

Travailler comme des fous pour payer une maison que nous n’habitons pas parce que nous travaillons pour la payer est un non-sens. Se payer du luxe pour combler un vide intérieur parce que nous n’avons plus le temps de prendre soin de nous et travailler encore plus fort pour payer les comptes qui servent à remplir ce vide que nous créons nous-mêmes est un non-sens. Fournir encore plus d’efforts pour obtenir une promotion ou pour rencontrer nos « objectifs » pour avoir un plus gros salaire pour devoir travailler encore plus fort pour maintenir un train de vie qui n’a plus rien à voir avec la vraie Vie est une aberration!

Revenons aux choses simples! Suivons notre cœur! Et ne me dites pas que c’est difficile et qu’on ne peut pas faire ça! Oui, ce n’est pas facile, mais nous pouvons tous le faire. Nous pouvons simplifier notre vie à tous les niveaux. Nous pouvons commencer par nous aimer assez que notre bonheur passera toujours en premier. Nous pouvons enfin écouter cette petite voix à l’intérieur qui a envie de faire ce qu’elle aime dans la vie, même si c’est moins payant. Vivre heureux pour le reste de votre vie, ça vous tente? Ou vous préférez continuer de subir un job en comptant les dodos qui vous séparent de votre retraite?

Vous connaissez l’histoire du pêcheur, telle que racontée par Paulo Coelho?

Il était une fois un homme d’affaires qui s’était assis sur la plage d’un petit village brésilien. Il vit un pêcheur brésilien ramener son bateau vers le rivage après avoir attrapé une bonne quantité de gros poissons. L’homme d’affaires, impressionné, demanda au pêcheur : « Combien de temps vous faut-il pour attraper autant de poissons ? »

Le pêcheur lui répondit : « Oh, très peu de temps. »

«  Alors, pourquoi vous ne restez pas plus longtemps en mer afin d’en attraper plus ? », rétorqua l’homme d’affaires stupéfié.

« C’est assez pour alimenter ma famille entière », lui répondit le pêcheur.

L’homme d’affaires lui demanda alors : «  Alors, que faites-vous le reste de la journée ? »

Le pêcheur lui répondit :

« Bien, je me réveille d’habitude tôt le matin, puis je pars pour aller en mer afin d’attraper quelques poissons, pour ensuite rentrer et jouer avec mes enfants. L’après-midi, je fais une sieste avec ma femme, et lorsque se profile le soir, je rejoins mes copains dans le village pour boire un coup – nous jouons de la guitare, nous chantons et dansons durant toute la nuit. »

L’homme d’affaires fit une suggestion au pêcheur :

«  J’ai un doctorat en gestion des affaires. Je pourrais vous aider à devenir une personne bien plus riche. Pour ce faire, il vous faudrait passer plus de temps en mer et essayer d’attraper autant de poissons que possible. Quand vous aurez économisé assez d’argent, vous pourrez acheter un bateau plus grand et attraper encore plus de poissons. Cela vous permettra donc d’acheter plus de bateaux, de fonder votre propre société et votre propre usine de production pour bâtir un réseau de distribution et de conserves. Durant ce temps, vous aurez quitté ce village pour aller vous installer à Sao Paulo, où vous pourrez fonder votre quartier général afin de gérer vos autres branches. »

Le pêcheur continua : « Et après cela ? »

L’homme d’affaires  se mit à rire à gorge déployée : « Après cela, vous pourrez vivre comme un roi dans votre propre maison et au moment propice, vous serez rendu célèbre, ce qui vous permettra de vous lancer dans des opérations boursières et ainsi, vous deviendrez très très riche. »

Le pêcheur demande, « Et après cela ? »

L’homme d’affaires dit :

«  Après cela, vous pourrez finalement prendre votre retraite, déménager et acheter une petite maison dans un village de pêche, vous réveiller tôt le matin, attraper quelques poissons, rentrer ensuite à la maison pour jouer avec vos enfants, avoir une sieste agréable avec votre femme et quand la soirée viendra , vous pourrez retrouver vos copains pour boire un coup, jouer de la guitare, chanter et danser durant toute  la nuit! »

C’est alors que le pêcheur très perplexe lui rétorqua :

«  Mais, n’est-ce donc pas ce que je fais exactement maintenant ?  »

Pour vivre heureux, faisons ce qui nous rend heureux. Et simplifions notre vie!

Diane Gagnon, Auteure, Conférencière, Coach, Animatrice, Consultante
Suivez-moi sur Facebook et sur mon site web :
https://www.facebook.com/DianeGagnon.Auteur.Coach
www.dianegagnon.com

2 thoughts on “FORCER OU VIVRE HEUREUX?”

  1. Bonjour,

    Je suis plus que d’accord avec le fait de s’écouter au lieu de regarder le voisin (le compte FB, Instagram, etc) et que la quête d’un idéal magnifié peut être vouée à l’échec si le moment présent n’est jamais source de satisfaction.
    Par contre, je reste dubitative quant au fait de simplifier.
    Pour vivre heureux, faisons ce qui nous rend heureux : OUI ! Mais est ce que cela passe nécessairement par le fait de simplifier ? Pas sûre.
    Ce qui convient à l’un (l’homme d’affaire) ne conviendra pas à l’autre (le pêcheur) et si chacun des deux est heureux alors tout est parfait !
    Car je pars du postulat que l’homme d’affaire est tout aussi heureux que le pêcheur 🙂 🙂 (et si ce n’est pas le cas, alors, oui, il doit se poser des questions et le fait de simplifier en fait partie mais ce n’est pas forcément une finalité).

    Merci pour cet article,
    Isabelle

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