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PERDEZ-VOUS VOTRE VIE À TROP VOULOIR LA GAGNER ? ÊTES-VOUS HEUREUX AU TRAVAIL ?

Dans ma carrière internationale depuis plus de 21 ans et ayant cumulé à ce jour 2000 conférences en entreprise et autres milieux, j’ai pu côtoyer la réalité des employeurs et du personnel. Cela m’a permis d’analyser leurs réactions, leurs besoins, leurs souffrances tant en milieu de travail que sur le plan personnel.

Mais avant d’aller plus loin, prenez quelques instants pour vous intérioriser et vous demander franchement à quel niveau se situe votre bonheur au boulot.

Il est reconnu que l’efficacité et le bonheur au travail sont influencés lorsque les employés sont fatigués, en manque de motivation ou vont mal physiquement, émotionnellement et mentalement (épuisement, stress, inquiétude, état de santé déficient).

L’accumulation de ces facteurs peut conduire au présentéisme, à l’absentéisme et même au burnout. De là l’importance du rôle de soutien des entreprises à ce niveau en plus de l’auto-responsabilisation individuelle.

J’ai le bonheur de donner beaucoup de conférences en entreprise dans ce contexte, pour soutenir les équipes de travail. Nous sommes à une ère où la conscience sociale est en train de s’éveiller sur cette urgence de bien vivre dans son corps, dans son cœur et dans sa tête.

Certaines entreprises instaurent la mise en place d’une salle d’exercice, d’un espace de rangement pour des bicyclettes, l’accès à des centres d’entraînement, des aliments de meilleure qualité au service de cafétéria, le soutien pour l’abandon du tabagisme, l’aide à la gestion du stress et des émotions, etc.

Les résultats se remarquent par une amélioration du climat de travail et de l’humeur des gens, une baisse du roulement de personnel, l’efficacité accrue, pour n’en nommer que quelques-uns.

Nous avons la terre entière pour aller travailler. Qu’est-ce qui fait qu’on est à tel ou tel endroit ?

Plusieurs diront que c’est pour le salaire mais, au-delà de ça, est-ce que votre milieu de travail vous permet d’utiliser vos talents uniques, de vous épanouir, d’être heureux ? N’est-ce pas le but premier d’un métier, d’une profession, que de s’épanouir comme Être à part entière d’abord ?

Parlant des problèmes de santé, dans un article du journal Les Affaires (du 9 septembre 2006), dans la série Les grands maux du XXI ième siècle… L’Obésité, on y mentionnait que « deux Américains sur trois ont un surplus de poids, la moitié d’entre eux sont obèses. Au Québec, 55 % de la population a un surplus de poids. De ce nombre, 20% sont obèses. » Il est souhaitable d’y voir une notion de plaisir à corriger ce problème et non un dur fardeau.

De plus, n’oublions jamais que les frustrations, les critiques, les attitudes négatives répétées, ne sont guère des comportements engendrant une pulsion de vie enjouée ni une santé mentale et physique florissante. Ils ne facilitent aucunement une saine communication avec l’entourage. Au lieu d’accuser l’extérieur si l’on se sent plus ou moins bien en soi, une introspection sur certaines émotions douloureuses aurait peut-être un net avantage à être faite. Les surplus de stress sont souvent défoulés inconsciemment sur l’entourage et ne font que perpétuer le mal-être si on y reste accroché.

La santé est un précieux cadeau à protéger. La préserver est une responsabilité qui revient à chacun d’entre nous. À mon sens, il est essentiel de prioriser l’aspect « Être » avant que « le Faire, le Paraître et l’Avoir », volent vos énergies, votre santé et votre qualité de vie.

En entreprise, investir en santé, c’est payant

Dans mon livre Destination plaisir et mieux-être http://www.linebolduc.com/boutique/zone-livres qui parle de tous ces sujets, je cite un article du journal Les Affaires (du 14 octobre 2005), intitulé Travailler en santé, qui mentionnait que selon des études, « lorsqu’une entreprise se dote d’un programme de gestion de la santé en milieu de travail, le retour sur investissement peut aller jusqu’à 800 %. »

Le même article mentionnait que plusieurs études faites par Santé Canada « démontrent que les retours sur l’investissement sont de l’ordre de 4 à 8 $ pour chaque dollar dépensé en promotion de la santé. On sait maintenant que stress, malbouffe, tabagisme et sédentarité ont des conséquences néfastes sur la santé des travailleurs. »

La santé des organisations se retrouve directement affectée par la santé de ses membres. Je suis d’avis que la santé est la responsabilité de chaque individu, mais puisque nous vivons dans une société qui nous bouscule, où le temps manque pour se donner les vraies priorités, il est normal de concevoir que le rôle de conscientisation que les entreprises peuvent prendre est de plus en plus pertinent.

Des actions concrètes.

Pour un employeur il est important de vérifier ces éléments :

  • Dans quel département retrouve-t-on le plus d’absentéisme ?
  • Quelles sont les plaintes qui reviennent le plus souvent ?
  • Y a-t-il des conflits fréquemment ?
  • Quelle est l’ambiance de travail ?
  • L’écoute active est-elle présente ?
  • Il faut s’assurer que les charges de travail n’excèdent pas la capacité de l’individu.
  • Préciser les rôles de chacun afin d’éviter les ambigüités.
  • Favoriser l’écoute permet de mieux connaître le point de vue de l’autre, de le faire sentir important, de lui faire savoir que nous sommes là si le besoin s’en fait sentir, de le découvrir, de le comprendre, etc.
  • S’assurer que la reconnaissance humaine des employés soit présente, par de simples bonjours, des remerciements sincères, un souhait d’anniversaire, etc. Le manque de reconnaissance constitue une source de stress et de démotivation considérable chez un employé. Il est vrai que l’estime et l’appréciation doivent venir de nous-mêmes d’abord, mais tout le monde apprécie l’encouragement. Favoriser l’entraide et le plaisir de travailler avec l’équipe est très nourrissant sur le plan humain, mais il faut avoir les bons outils pour le faire.

L’embauche du personnel pourrait même favoriser un bon sens de l’humour, la proactivité, des gens qui veulent s’épanouir au lieu de juste aller chercher une paie. L’employeur n’a-t-il pas le rôle de soutenir lui-même ces qualités humaines pour s’attirer des gens de ce type?

Comme dans un grand orchestre, chaque employé a le rôle de bien jouer sa partie pour que l’harmonie découle de l’ensemble.

Des entreprises stimulantes ?

Il y a bien des entreprises où le patron circule en semant une multitude de sourires et de bons mots et il en reçoit tout autant en retour. Il appelle les gens par leur nom, s’informe si le petit enfant qui n’allait pas bien hier va mieux aujourd’hui. Et puis, il y en a d’autres, où le patron a peine à nommer son équipe de cadres supérieurs.

Les climats de travail sont directement proportionnels à ces attitudes. Que ce soit du côté de la direction ou des employés, chacun a le choix et même le devoir de contribuer à l’instauration d’un milieu de travail agréable. Passer à l’action, donner l’exemple au lieu de se plaindre, n’est-ce pas plus constructif ?

Les employés accordent une place de plus en plus importante à l’équilibre entre la vie personnelle, la famille et la vie professionnelle. Inutile d’avoir beaucoup d’argent si on n’a plus la santé pour en profiter. C’est pourquoi l’entreprise doit de plus en plus s’adapter à cette nouvelle vision du travail et se transformer en conséquence.

À rencontrer des milliers de personnes par année en entreprise, au sein d’organismes et lors de congrès, je me rends compte que les organisations qui optent pour un tel type d’investissement en ressortent largement grandies sur tous les plans.

En ce qui me concerne, j’ai beaucoup de bonheur à faire en sorte que mes interventions apportent des outils concrets, efficaces et pouvant aider chacun à mieux gérer son stress, à dédramatiser les situations difficiles, à faciliter la saine communication, mieux comprendre ses réactions, découvrir les 5 sentiments qui nuisent au bonheur ainsi qu’à augmenter la joie et la performance au quotidien.

Les organisations qui pourront promouvoir ces éléments pourront demeurer compétitives et accueillantes, tant pour leur personnel que pour leurs clients.

N’est-il pas plus agréable d’œuvrer dans un milieu de travail où la motivation est largement stimulée, où la satisfaction de l’être humain derrière le travailleur s’exprime par la joie de vivre qui se répand dans le milieu ?

Si les gens sentent qu’on s’occupe d’eux, qu’on est conscient de l’importance de leur bien-être tout en les incitant à en faire autant, ils amèneront encore plus leur cœur au bureau et auront un sentiment d’appartenance qui fera rayonner l’entreprise aussi.

  • Vous avez la terre entière pour aller travailler, pourquoi êtes-vous dans tel milieu de travail ?
  • Qu’y apprenez-vous sur vous-même ?
  • Est-ce source de satisfaction ou de mal-être ?
  • Est-ce l’occasion de vous respecter davantage en faisant enfin des choix pour vous au lieu d’avoir un travail sans source d’épanouissement, pour une simple paie ?
  • Est-ce une opportunité d’oser ajouter des ressources pour développer votre confiance et prendre votre place en accord avec vos valeurs ? Quoi d’autre ?
  • Est-ce réellement le bonheur ou le temps de penser à vous et de faire différemment sur le plan professionnel ?

Pour plus de ressources, visitez http://www.linebolduc.com et profitez-en pour vous inscrire à l’infolettre du mieux-être.

Je vous invite aussi à rejoindre dès maintenant ma page Facebook professionnelle sur ce lien https://www.facebook.com/conferencierelinebolduc/

Cordialement,

Line Bolduc

6 thoughts on “PERDEZ-VOUS VOTRE VIE À TROP VOULOIR LA GAGNER ? ÊTES-VOUS HEUREUX AU TRAVAIL ?”

  1. Le titre paraissait prometteur et le contenu le fut.

    Je retiens cette superbe phrase: « Vous avez la terre entière pour aller travailler, pourquoi êtes-vous dans tel milieu de travail ? »

    Trop souvent on s’arrête à ce qu’on connaît.
    Hors il y a vraiment énormément plus qu’on ne connaît pas.
    Partons à sa connaissance.

    Merci pour cet article Line !

  2. Je dois dire que j’ai mis longtemps à comprendre ce que je voulais faire comme métier dans ma vie. J’ai pas mal changé de travail avant de trouver celui que j’ai actuellement.

  3. Nous passons tellement de temps au travail. Quel gâchis d’y être malheureux !
    Comme dirait Pierre Rabhi : « Comment accepter d’être enfermés toute sa vie dans des boîtes, dans un espace où le soleil se lève et se couche pour rien. C’est à se demander s’il existe une vie avant la mort. » Car oui, c’est bien une bonne partie notre vie que nous consacrons au travail, alors autant y trouver du plaisir et s’y épanouir. Je suis contente de voir émerger une prise de conscience au sein de certaines entreprises sur le bien-être au travail. Personne n’est dupe, c’est bien souvent le retour sur investissement qui les motivent. Mais peu importe ! Peut-être pourra-t-on enfin évoluer vers un système gagnant/gagnant où chacun y trouve son compte.

  4. Article est pertinent et j’en vous félicite. Toutefois il reflète une sorte de séance de coaching dont vous avez investi votre temps et vos connaissances.Il s’avère que vous avez rendu au public un grand service dont je vous exprime ma gratitude et ma reconnaissance. Vous avez éveillés moi des des encouragements pour me secouer et aller de l’avant pas seulement dans mon travail mais dans les domaines de la vie personnelle et familiale.A vous mes hommages Madame.

  5. Cet Article est pertinent et j’en vous félicite. Toutefois il reflète une sorte de séance de coaching dont vous avez investi votre temps et vos connaissances.Il s’avère que vous avez rendu au public un grand service dont je vous exprime ma gratitude et ma reconnaissance. Vous avez éveillés en moi des encouragements pour me secouer et aller de l’avant ,pas seulement dans mon travail mais dans les domaines de la vie personnelle et familiale.A vous mes hommages Madame.

  6. Merci pour cet article que je lis dans un moment fort a propos. Aujourd’hui nous pouvons beaucoup investir de nous-même dans une entreprise très humaine. Je me pose cependant de l’équilibre « émotionnel » ou l’équilibre d’investissement de passion et de temps entre le travail, le bureau et la vie personnelle et de famille. Car dans un format classique (5j, 8h) nous passons quand même plus de temps au travail qu’à la maison. Avez-vous des pistes ou des cas pratiques d’équilibre entre la vie pro et perso ?

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Dominic Huysmans

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