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NOS ATTENTES

Nous attendons souvent que l’autre réponde à nos attentes… alors que nous ne savons même pas définir les nôtres!

Souvent, nous espérons que la personne aimée, l’amoureux/se ou l’ami/e, comprenne ou même devine nos attentes et y réponde pour nous faire plaisir, alors que nous ne savons même pas clairement formuler pour nous-mêmes nos attentes!

Nous souhaitons que l’autre nous doit fidèle, alors que nous ne sommes même pas fidèles à ce que nous sommes vraiment!

Nous attendons que l’autre nous prouve son amour pour nous, alors que nous ne savons même pas comment nous aimer nous-mêmes.

Nous espérons que l’autre nous montre à quel point nous sommes importants pour lui/elle, alors que nous ne nous considérons pas importants dans notre propre vie! Si nous faisons toujours passer les besoins et les désirs de l’autre avant les nôtres, comment pouvons-nous attendre de l’autre qu’il fasse passer nos désirs et nos besoins en priorité?

Si nous sommes toujours en train de répondre aux attentes des autres, celles que les autres nous formulent ou celles que nous pensons qu’ils ont, nous risquons de le faire tellement spontanément que nous ne saurons même plus quelles sont nos propres attentes à nous!

Quelles sont nos attentes dans notre vie?

Nous voulons de la passion? Pourtant nous avons peur de nous engager!

Nous voulons que l’autre puisse compter sur nous? Pourtant nous sommes encore dépendants de cette personne!

Nous exigeons l’authenticité, alors que nous ne savons plus qui nous sommes vraiment, trop occupés à tenter de répondre aux besoins de l’autre!

Si nous nous perdons dans notre trop grande capacité à deviner et à répondre aux besoins de l’autre, ne nous étonnons pas que l’autre ne soit pas en mesure de répondre à nos besoins et à nos attentes, puisque nous les avons perdus de vue depuis tellement longtemps que nous nous savons plus ce qu’ils sont!

Se perdre dans l’autre, c’est se renier jusqu’à ignorer ce que nous sommes! Aimer ne signifie pas oublier qui nous sommes! Au contraire : lorsque nous nous aimons vraiment, nous demeurons authentiques lorsque nous aimons quelqu’un d’autre; nous ne nous perdons pas dans une autre relation : nous demeurons nous-mêmes, peu importe l’intensité de l’amour que nous portons à autrui!

Se perdre dans l’autre est un signe indéniable de notre dépendance à son égard, de notre manque d’estime de soi, de notre peur de ne pas exister sans le regard de l’autre.

Savoir vraiment aimer l’autre, c’est d’abord s’aimer soi-même vraiment, dans tout ce que nous sommes, sans avoir peur d’être annihilés par l’autre ou par notre amour de l’autre. L’Amour n’étouffe pas, ne détruit pas, n’inhibe pas : l’amour crée, permet l’expansion, se multiplie au contact de l’autre, apporte de la joie profonde.

Quand l’amour nous restreint, c’est que ce n’est pas de l’amour : c’est de la dépendance. Car le véritable amour nous permet de grandir, de nous améliorer, de nous faire sentir plus humains.

Il n’y a qu’une seule personne capable de répondre à nos attentes et de combler nos besoins : nous-mêmes! Assumons notre responsabilité le plus possible et nous serons moins souvent déçus.

Plus nous nous aimons, plus nous sommes aimés. C’est une vérité de La Palisse, et pourtant, c’est la réalité!

Diane Gagnon

Mon livre, « Apprendre à s’aimer, un jour à la fois », No. 1 sur Amazon.ca en moins de 48 heures, est disponible aussi sur Amazon, iTunes, Kobo, Google Play, Createspace.

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3 thoughts on “NOS ATTENTES”

  1. Le don de soi dans l’attente d’un retour est une utopie engendrée par la dépendance affective. Avec la perte de vue de nos propres besoins et l’incapacité à les formuler clairement, on se crée un monde de frustration ou rapidement on va entretenir des rancœurs contre l’autre. Au fil du temps, la relation devient unilatérale, un donne sans jamais recevoir et l’autre reçoit sans jamais donner. Le donneur fini toujours par se sentir lésé et rejette la faute sur l’autre, distillant ainsi son propre malheur. A trop vouloir rendre l’être aimé heureux, on obtient l’effet inverse.

    1. C, est justement ce que je viens de vivre, plus de nouvelles de la personne, j, ai réussi à cesser de l, appeler au téléphone, un travail à faire sur soi même en analysant le pourquoi et ce qui est bon ou pas pour soi même, merci à vous

  2. Exactement et si bien dit !
    C’est là que les questions fusent. Comment s’aimer soi-même ? Nous entendons cette voix qui nous parle constamment, souvent de façon dure et négative, mais nous ne sommes pas obligés de la croire. Il est important de comprendre le rôle de la pensée dans l’estime de soi.

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