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MAL DE VIVRE ?

D’où vient ce mal de vivre que certains portent comme une peau de chagrin depuis des années ? Ce mal de vivre que nous connaissons probablement tous un jour ou l’autre ? Ce mal qui nous fait douter de tout, qui nous fait tout remettre en question, qui nous fait mal, qui nous fait souffrir, pourquoi le vivons-nous ?

Parfois, en cherchant la cause, nous l’associons à un événement, une personne, un traumatisme. Parfois on nous dit que c’est chimique, que nous manquons de certaines composantes qui nous rendent ainsi. Nous pouvons même avoir l’impression que nous sommes nés comme ça, porteurs de ce mal de vivre qui ne nous lâche pas. Peut-être y a-t-il effectivement des prédispositions génétiques, transgénérationnelles que nous portons à notre insu. Peut-être toutes ces pistes d’explications comportent-elles une part de vérité.

Les gens qui portent ce mal de vivre me touchent beaucoup. Je ressens leur souffrance, je sais ce qu’ils vivent, j’ai mal pour eux, avec eux. J’ai fait de ma pratique professionnelle un soutien pour les aider à s’en libérer mais aussi un terrain de recherche pour tenter de comprendre plus loin et mieux.

Je crois, pour ma part, que ce mal de vivre nait à partir du moment où nous cessons d’être nous-mêmes, par peur de ne plus être aimés, par peur de décevoir ceux que nous aimons, par peur d’être rejetés, de ne pas être à la hauteur, de ne pas convenir à la société autour de nous, de faire de la peine à Papa, Maman ou de nous faire gronder.

Alors nous mettons des masques, nous créons des obligations, nous tentons de nous mouler à ce que nous imaginons que les autres attendent de nous. Et nous nous perdons en cours de route. Plus nous nous éloignons de nous, de notre centre, de notre propre étincelle de vie, de notre vérité profonde, de notre vrai moi, plus nous ressentons le mal de vivre.

Nous ne sommes pas toujours conscient de toute l’énergie que nous gaspillons à tenter de nous conformer à ce qui nous semble être la règle, et nous nous épuisons à être trop gentils, à trop travailler, à trop donner en nous oubliant, constamment, jour après jour, nous imaginant ainsi qu’en étant aussi bons, généreux, travaillants, aidants envers les autres, nous finirons par recevoir tout cet Amour que nous cherchons partout.

Alors que cet Amour ne se trouve qu’en nous !

Par peur d’être rejetés, incompris ou pas assez aimés, nous ne respectons pas notre vérité profonde… et nous souffrons.

La Vie ne nous demande qu’une chose : d’être soi-même ! En toute vérité, en toute transparence, en toute simplicité. La Vie est une expérience sans objectif ni obligation de résultat, que nous devons vivre pleinement, intensément, à chaque instant. Mais comme nous avons peur de ne pas nous réaliser, de ne pas atteindre nos objectifs ou d’être jugés, nous nous créons des contraintes et des obligations, reniant ainsi ce que nous sommes profondément.

Et comme, en agissant ainsi, nous n’arrivons toujours pas à obtenir ce dont notre âme a tant besoin, nous mettons encore plus d’ardeur à faire davantage de ce qui nous éloigne encore plus de nous. Et nous souffrons encore plus.

Ce n’est qu’en nous arrêtant face à tout ce cirque, en nous remettant en question, et repartant à la découverte de QUI nous sommes profondément, en s’en approchant chaque jour davantage, en étant bons pour nous, bienveillants, doux, aimants que nous soulèverons le voile du mal de vivre pour nous en libérer. Aucune pilule ne peut nous apporter l’Amour de soi. Car nous le portons déjà en nous. Nous l’avons seulement oublié.

Quelle est votre vérité ? À quoi aspirez-vous profondément, intensément ? Si vous étiez milliardaire, à quoi consacreriez-vous votre vie ? Peu importe ce que Papa, Maman, le conjoint, les enfants, les voisins, la famille, les amis, les collègues ou la société en diront : vous seuls savez ce qui est bon pour VOUS. C’est là que naît l’Amour : en soi. Pas ailleurs.

Quels sont vos rêves ? Qu’est-ce qui vous fait vibrer ? Qu’est-ce qui vous rend heureux, vous fait sourire à tout coup, vous fait du bien ? Alors faites-le ! On ne fait jamais trop de ce qui est bon pour nous !

Réapprenons à respecter l’essence profonde et unique de ce que nous sommes. Nous sommes tous différents et pourtant nous avons tous le même besoin : apprendre à nous aimer !

Car à partir de là, naissent le respect de soi, la véritable bonté, les choix en accord avec ce que nous sommes vraiment et surtout, la paix intérieure.

Diane Gagnon

J’anime l’émission Porteurs d’espoir diffusée chaque mardi à 10h00 au www.969fm.ca.

Coach depuis 30 ans, je peux vous aider à faire les premiers pas si vous êtes prêt à améliorer votre vie! Contactez-moi à diane@dianegagnon.com

Abonnez-vous à ma page d’auteur pour recevoir mes textes chaque jour : www.facebook.com/DianeGagnon.Auteur.Coach

Mes livres sont disponibles ici : http://www.dianegagnon.net/boutique

21 thoughts on “MAL DE VIVRE ?”

  1. Redevenir soi-même est un travail long et d’autant plus que nos peurs, nos schémas inconscients ainsi que certaines habitudes sont sont encrées dès le plus jeune âge.

    Pour nous aider à avancer, il y a de nombreuses voies.

    Mais aujourd’hui, après l’avoir évitée pendant des années, puis après avoir vu les résultats, je vois bien qu’il est nécessaire par une étape de « nettoyage » de ses peurs et schémas inconscients qui nous empoisonnent la vie.

    Pour cela, nous avons la chance d’avoir accès à de nouveaux modèles de thérapie efficaces et plutôt brefs.

    Il s’agit au final de trouver la ou les méthodes qui fonctionnent pour nous. Et là, lorsqu’on trouve, quelle joie, quel bonheur de se voir se libérer de ses anciens démons, de se voir retrouver de l’énergie, de plaisir et de la joie de vivre, de l’entrain, etc. !!

    Alors, merci à toutes celles et ceux qui qui partage sur ces questions, comme ce bel article et qui aident tous et chacun à faire un petit pas de plus vers al libération !

    Karim,
    Se-liberer-soi-meme.com

    1. Bonjour Karim,

      J’aimerai savoir de quelle technique de nettoyage tu parles?
      JE me sens parfois tellement mal, j’ai l’impression continue que je vais rater ma vie, je ne sais pas de quoi j’ai envie et je tourne en rond dans mon mal être.

  2. Je ne sais pas comment tout cela à commencé… J’ai pourtant nourri la conscience que je valais moins que les autres.
    Très perturbée par cette croyance, je n’ai eu de cesse d’essayer de dissimuler mes défauts, mes manquements tous ces complexes qui sans cesse ont justifié ma croyance. Sans me rendre compte qu’en réalité je ne faisais qu’exhiber mes douleurs…
    Malgré une résistance hors du commun il y a quelques années j’ai fini par imploser et aujourd’hui grâce à l’assistance d’une psychothérapie d’environ un an je m’aperçois du chemin parcouru. Je vais mieux et je suis plus solide mais ce périple m’a couter « ma vérité ». Je ne me reconnais plus ce qui est un comble car je ne sais plus qui j’étais et qui j’aspirait être. Je me suis perdue

    1. L’homme est UN ; et ce sont des autres « nous-même » qui s’expriment autrement. Mais tout le potentiel qui se trouve en nous est le même et il est immense ; il renferme toutes les données du monde ! Alors, les défauts, les complexes, il faut arrêter de se les inventer.
      Ces misères, c’est simplement parce que l’on se croit indigne de l’amour qui répond à toutes nos déviances. On ne se sent pas digne de l’acueillir et on se punit soi-même pour avoir une raison de se lamenter. Mais la souffrance semble réelle ! C’est un peu du domaine des maladies psycho-somatiques… Allez, courage ! Respirez, marchez dans la nature, respirez-la à pleins poumons… Un jour viendra…

  3. Vous dites faire ce qui nous donne le goût de vivre, mais faire cela équivaut à écouter mes démons. Je ne veux plus cela, et je ne trouve pas à quoi m accrocher. J ai maison excellent travail famille etc… je parviens sporadiquement à mettre de côté ce mal de vivre mais j ai remarqué que plus je vieillis lorsque ce mal revient je suis toujours de plus en plus près de dire : Fuck je termine ca! De l aide je sais vraiment pas comment on peux m aider. Ce matin je cherches des solutions sur internet et je vous lis mais à part comprendre que j en ai assez je vois pas comment un jour je me débarrasseré de ce mal.j ai 47 ans et je ne suis plus capable

    1. Bonjour
      J’ai 44 ans et un mal de vivre depuis très jeune.Et je ne comprends pas cette douleur .J’ai rencontré psys ,coach ,pnl,tapping ,magnétiseur traitement depuis l’âge de20 ans et cette douleurs revient sans cesse.J’ai tout pour être heureuse et je n’y suis pas .PEUR del’autre peur de déplaire .heureux sont ceux qui ne connaissent pas cette douleur qui me ronge et m’enferme.

  4. Bonjour, comme c’est étrange…J’ai rencontré plusieurs personnes au cours de ma vie qui me parlaient du bonheur, de la joie de vivre…et toutes ces personnes avait un compte de banque assez bien garni…Comme c’est étrange…Je n’ai jamais rencontré des gens pauvres qui était heureux et qui parlaient de bonheur…sauf un…C’était un simple d’esprit…Un déficient intellectuel…J’ai aussi connu une personne très a l’aise financièrement, qui, après avoir perdu sa fortune au casino, s’est suicidée…Comme c’est étrange…Le bonheur…

    1. Le bonheur n’est pas ce que l’on croit au premier niveau. Ne pas confondre plaisir, bonheur et joie, mais il y a un lien entre eux pour en savourer l’élixir raréfié jusqu’à son extrême pureté : c’est justement un cœur pur, dépouillé de tous les encombrements accumulés depuis la naissance. Quand je dis coeur, j’inclus le psychisme, l’âme, tout ce qui fait de nous ce que nous croyons… être ! Justement, au lieu d’en rajouter, il faut se libérer des fausses croyances, des faux besoins. On ôte tous les voiles de cette belle danse comique et alors l’ETRE apparaît, vivant, vibrant, créatif et source de bonheur infini ! Ca n’est pas l’autre qui va donner ce bonheur. On va s’offrir à lui en ôtant les couches d’illusion, toutes les salissures accumulés les autres verbes : faire, avoir, courir, réussir, etc…
      L’ETRE suffit. Alors, oui, il peut y avoir des humains nageant dans le plus grand bonheur et qui n’ont pas un sou. J’en suis la preuve vivante.
      Et puis le bonheur devient PAIX. On se sent complet : plus besoin de rien ; là, ça va encore plus loin.
      Mis ce sont les pauvres (non de porte-monnaie obligatoirement !) qui ont accès à cela, les pauvres de cœur. Ceux qui se savent, en vérité et loin de l’illusion, petits et pauvres à l’intérieur.. Mais quelle lumière à l’extérieur, quel sourire ! Un roi humain n’est rien, à côté malgré richesse et pouvoir !
      Le problème, c’est que ce cadeau n’est pas atteint à la force de notre poignet, de notre vouloir. Il faut au contraire lâcher prise et c’est le plus difficile…… Cette grâce peut aussi arriver gratuitement, sans même que l’on ait penser à la chercher et d’ailleurs, que chercher ? C’est quelque chose que l’on ne peut pas imaginer humainement… Oui, c’est une grâce qui germe dans un cœur pauvre qui aspire, sans même le savoir le nectar de la Vie…

    1. bonjour Solange, je vous comprends fort bien car j’ai la même chose et pas vraiment de raison d’être ainsi ! c’est hyper dur ! et les traitements chimiques arrangeraient-ils quelque chose ? je ne le pense pas ; en tout cas de tout coeur avec vous

  5. Ce mal de vivre profond l’insécurité la peur d’être rejeté de ne pas être à la hauteur d’ être exclu de la société l’ incompréhension des autres ont se tasser de côté ce mal de vivre enfoui depuis des années sans savoir pourquoi ont souffre parfois ont cherche désespérément à comprendre l’ incompréhensible oui ont porté des masques au quotidien ont façonne une fausse image de soi

  6. Je lis vos commentaires, et je me retrouve tellement dans vos mots. Comment vous l’exprimez. J’ai 33 ans et je le ressent depuis mon adolescence. J’ai essayer d’aller voir une psychologue. Malgré qu’on a parler un peu en surface, je n’ai pas été capable d’aller en profondeur. Je vous lis, Madame qui a 64 ans, je suis déja fatiguer a 33 ans, je ne sais pas comment je vais me rendre la.
    Je suis incapable de me décider à avoir des enfants du à toutes mes peurs et mes angoisse. J’essaie de trouver une solution, mais sa peut aller pendant des semaines et du jour au lendemain, tout reviens comme un gros boulet.

  7. Vos paroles sont difficiles à entendre, pourtant je fais partit de l’une d’entre vous. J’ai 33 ans et j’ai l’impression que je suis complètement passé à côté de ma vie. Pour ma part, j’ai tenté de faire de l’hypnothérapie pour aller travailler le problème en profondeur. Ça m’a fait du bien, mais les effets non pas duré très longtemps. J’aimerais vraiment allé mieux donc je m’oblige à chaque jour d’écrire mes sentiments ce qui garde une trace d’une certaine évolution qui est évidement en montagne russe. Je fais également des techniques de respiration plusieurs fois par jour pour me recentrer. Est-ce que ça marche ? je me dit que c’est un début. Je pers encore le cap (crise de panique) la douleurs devient insupportable, mais je fini par m’en sortir. Je me dit que tant que je vais réussir à me sortir une fois de temps en temps de ce sentiment d’échec total ça vaut la peine de continué d’essayer, mais je suis épuisé…vraiment épuisé.

  8. Bonjour. Moi aussi je souffre depuis longtemps de ne pas trouver de goût dans la vie. A 65 ans, j’habite la campagne et je ne m’y suis jamais plu. La maison appartient à mon mari je ne peux pas partir. Il y a eu des jours heureux oui mais au final on se retrouve seuls. Je me sens toujours fatiguée sans allant. Je m’oblige à faire des choses a sortir mais a quoi sert de vivre et de continuer à se battre pour survivre ? Il a des gens plus mal lotis que moi mais je survis avec toujours un poids sur la tête. Pourquoi je n’arrive pas a ressentir de bonheur ? J’ai des soucis comme tout le monde mais je suis toujours très anxieuse pour tout. Comment m’en sortir ? Merci de m’avoir lue. Marie.

    1. par la méditation peut etre. Je crois que nous avons tous ca en nous. Il y a un an, j’ai arrete les anti dépresseurs, pris a la suite d’une dépression réactionnelle. Faire du sport aussi. Sans anti dépresseurs ca revient parfois, c pour ca que je vous réponds aujoud’hui. Ensuite, il faut travailler le positif dans votre tete, vous attacher a des petites choses, en faire quelque chose d’important. Seul? oui c’est une évidence puisque nous sommes « un ». L’anxiété se combat aussi en positivant . Il faut insister, se forcer, encore et toujours, ca vient lentement et surement. Bon courage.

  9. Vous êtes vraiment formidable, vous avez tous compris vous m’avez rendu un grand service mais rien est gagné je sais pas où commencer je suis perdue

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Dominic Huysmans

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