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ÊTES-VOUS TROP PERFECTIONNISTE ? 12 QUESTIONS ESSENTIELLES, 7 SOLUTIONS

Dans mon métier de formatrice en santé, joie de vivre, mieux-être et libération émotionnelle depuis de nombreuses années, j’ai pu observer toutes sortes de personnalités et analyser leurs réactions, leurs besoins, leurs souffrances. J’ai toujours apprécié me former pour mieux aider, mieux comprendre la nature humaine. C’est en ce sens qu’aujourd’hui, je partage avec vous cette réflexion.

Gare au perfectionniste qui détruit

Vous arrive-t-il d’être très perfectionniste ou connaissez-vous quelqu’un qui le soit? Vouloir que tout soit parfait peut devenir épuisant et être source d’insatisfactions répétées.

Une telle personne risque de ne jamais être assez satisfaite de ses résultats, de ses actions, de son implication. Elle peut avoir peur de perdre du temps, ne pas aimer être importunée pour ne pas être ralentie… Elle se fera vivre bien des émotions et des stress et pourra devenir impatiente et intransigeante. Elle oublie de profiter de la vie, de s’amuser, de laisser vivre son cœur d’enfant. Le rationnel l’emporte trop souvent.

Elle pense qu’en demeurant hermétique sur ses émotions, en ne partageant pas ses ressentis, qu’elle aura l’air d’être forte, mais c’est exactement le contraire. Elle ne fait que prouver son manque de confiance. En fait, plus une personne contrôle, moins elle est en contrôle sur sa vie. Elle est super fragile et se promène avec des masques, des carapaces qui l’étouffent et elle s’y est habituée. Elle vit artificiellement et s’expose à la dépression car même les plus petits détails la stressent. Cette personne prend presque tout personnellement, ce qui peut la rendre irritable et l’éloigner de ses proches mais elle pourra leur faire endosser la faute et se déresponsabiliser de ses propres comportements, étant coupée de ses ressentis. Si elle voit les autres avoir des échecs, elle peut même y prendre plaisir car elle a le sentiment inconscient de se rehausser. Elle a si mal en fait… Elle est comme un petit enfant pris dans une prison intérieure et n’ose pas vraiment aller explorer cette avenue qui la libérerait si rapidement enfin.

Mais le hic, c’est que manifester ses émotions pourrait même être interprété comme être imparfait. Alors quel cercle vicieux n’est-ce pas ? Elle est dure avec elle-même et la nervosité l’accapare facilement.

À la longue, ce côté obsessionnel, voire contrôlant, fatigue son système nerveux. Sentiment de vouloir plaire à tout prix, d’être apprécié, de démontrer quoi à qui ? Il faudrait revoir ce qui peut avoir engendré ce besoin de prouver lors de la petite enfance car il se perpétue inconsciemment. C’est un petit enfant qui a eu mal et qui a appris certains comportements pour survivre à sa douleur.

Les 12 questions essentielles

Pour vous aider à conscientiser le tout si c’est votre cas (ou pour aider une telle personne), posez-vous les questions suivantes :

  1. Est-ce que le perfectionnisme vous amène à dépasser vos limites ?
  2. Vos parents vous demandaient-ils de vous dépasser sans cesse, sous pression, vous faisant sentir que c’est ainsi que vous seriez apprécié ? Ils faisaient de leur mieux mais vous, ne vous êtes-vous peut-être pas senti apprécié pour votre être profond, mais plutôt pour vos actions qui devaient être performantes ? Peut-être avez-vous senti que vous étiez trahi ou qu’une certaine injustice était présente et cela a pu vous amener à devenir dans le contrôle et la rigidité… Avez-vous peur de déplaire, de ne pas être aimé pour ce que vous êtes, ce qui vous amène dans le « Faire » ?
  3. Vous croyez-vous indispensable ?
  4. Êtes-vous porté à vous dénigrer ?
  5. Êtes-vous timide finalement, de sorte que vous avez besoin de prouver que vous êtes quelqu’un de bien pour ne pas vous sentir rejeté ?
  6. Vivez-vous sous l’emprise des attentes des autres et devenez-vous à la fois trop exigeant avec les autres ?
  7. Avez-vous peur de déplaire, de ne pas être aimé, d’être jugé ?
  8. Avez-vous le sentiment que ce que vous faites au fil des jours, vous nourrit réellement, vous apporte de grands bonheurs, vous apporte joie et réelle satisfaction ?
  9. Est-ce possible d’admettre que vous en faites beaucoup trop sans vous arrêter au risque de vous y perdre ? Que dans votre for intérieur il y a un si grand besoin de douceur, d’empathie pour vous-même, d’amour, de lâcher prise ?
  10. Pensez-vous que la réussite vient du perfectionnisme ? Si oui, cela vous a-t-il réellement apporté librement et efficacement le succès affectif, professionnel, la joie…?
  11. Êtes-vous trop sérieux, avec un réel manque au niveau du sens de l’humour, des éclats de rire venant du cœur, de la joie pure, de la simplicité de l’instant présent ?
  12. Avez-vous une grande peur de l’échec qui vous amène à tout vouloir contrôler ? Ce qui n’est pas facile non plus pour les gens qui vous côtoient!

Les solutions

  1. L’antidote est d’enfin devenir authentique et de vous laisser voir sans cette carapace anti-bonheur. De là, la joie, la vie, la facilité pourront couler pleinement en vous et même la santé encore plus.
  2. A la lumière de toutes ces réflexions, je vous invite à prendre un temps d’arrêt pour vous imaginer en train de vivre vos activités avec l’angle d’un spectateur qui regarde une pièce de théâtre ou un film. Vous y remarquerez probablement davantage le non-sens que certaines attitudes peuvent avoir contre le bonheur souhaité.
  3. Que donneriez-vous comme conseils à cet acteur qui joue ainsi sa réalité ? Serait-ce : cultiver le calme, la sérénité, la joie, le dynamisme, s’offrir des loisirs, prendre du temps de qualité avec ses proches, verbaliser ses émotions, oser parler cœur à cœur avec sensibilité et une belle vulnérabilité? Ce que les proches doivent attendre depuis tellement longtemps et même probablement en plus fort…
  4. Quels besoins ce comportement cache-t-il ? Besoin d’être aimé, reconnu, de plaire… Ne vaut-il pas mieux se plaire à soi d’abord et admettre le manque de confiance et d’estime et prendre les moyens pour les combler, au lieu de se créer toute une mascarade ? Ce n’est de toute évidence pas le chemin pour être apprécié que de contrôler. Cela devient un cercle vicieux. La personne fait tout pour plaire, mais c’est peut-être si rigide que bien souvent, ça déplait de toute façon.
    On va aussi voir que le perfectionniste peut également favoriser la soumission envers les autres. Ni l’une ni l’autre des deux facettes ne peut créer le bonheur à mon sens. Je parlais ci-dessus des blessures de trahison et d’injustice qui peuvent avoir donné naissance à ces comportements mais la blessure de rejet aussi a eu un impact. Elle amène la personne à se sentir moins que rien, à se soumettre et à vouloir être parfaite pour être aimée et ne pas être rejetée, mais elle se rejette elle-même.
  5. Il est important d’éviter de vous dire : « Je ne veux plus être stressé, perfectionniste ou me sentir inférieur ». Soyez plutôt axé sur ce que vous voulez devenir. Exemple : vous vous voyez en train de faire de nouvelles activités sans culpabilité avec cette conscience que vous prenez du temps pour vous, que c’est un cadeau précieux.
  6. Le travail à outrance, le perfectionnisme devenu quasiment compulsif, les suractivités ne favorisent pas le bien-être, l’amour en famille, le plaisir de vivre. Ils peuvent même servir à fuir quelque chose (Ex : une relation inconfortable). Que choisirez-vous maintenant ?
  7. Faites-vous aider au besoin. La vie peut être si belle quand elle est basée sur l’amour de soi, la douceur, la simplicité!

Bref tout est question de dosage et on le sait, il n’y a pas deux personnes pareilles, on ne peut pas compartimenter. On peut aimer les choses bien faites, les faire avec passion, mais si elles nous engloutissent à notre insu au nom d’un ultime perfectionnisme, c’est dommage.

Si c’est le cas, je vous invite à prendre plaisir à vous faire plaisir, à vous faire du bien et à être plus indulgent envers vous-même et les autres. Si vous côtoyez une personne perfectionniste, voyez son mal-être non exprimé au lieu de lui en vouloir et si la porte s’ouvre pour parler avec empathie, ce serait déjà une façon de créer une nouvelle forme de communication dont elle a si besoin mais se refuse par peur de se sentir diminuée si elle ne se montre pas forte jusque-là aussi.

Bien que sommaires, ces réflexions se veulent un guide primaire pour vous aider à vivre pleinement le bonheur. Ce texte est inspiré de ce que je partage en profondeur dans mon livre « Les messages de l’ego. Paix, amour et joie ici et maintenant » tel que vous pouvez le voir sur ce lien et qui a aidé des milliers de gens à travers le monde http://www.linebolduc.com/boutique/zone-livres Il y aussi mon livre « Émotions, joie de vivre et autoguérison. La conscience au-delà des maux » qui peut aider grandement et qui se retrouve sur ce même lien. Inscrivez-vous à l’infolettre gratuite sur ce même lien pour faire partie de ma grande famille à travers le monde et profiter d’un maximum de ressources.

Je vous invite aussi à rejoindre dès maintenant ma page Facebook professionnelle sur ce lien https://www.facebook.com/conferencierelinebolduc/

Merci pour votre intérêt pour mes articles de semaine en semaine.

Cordialement,

Line

9 thoughts on “ÊTES-VOUS TROP PERFECTIONNISTE ? 12 QUESTIONS ESSENTIELLES, 7 SOLUTIONS”

  1. Merci beaucoup pour cette article, j’ai l’impression que vous parlez de moi !! Merci pour les pistes que vous proposez pour sortir de ce perfectionnisme 😉 C’est parti pour une vie plus heureuse et légère.

  2. Vouloir le perfectionisme c’est vouloir etre parfait,c’est ce que theoriquement la culture de notre societe voudrai que nous soyons,notre societe nous pousse a etre un gagnant,un fort,un battant,pourtant sur les milliards d’etres humains que nous sommes,pas un seul n’est parfait,il est vrai que si nous sommes trop faible,mous nous montrons trop imparfait,nous seront plus facilement ecrase par d’autres,mais accepter aussi ses faiblesses, s’est aussi se donner la possibilite de s’ameliorer, et ceci toutes sa vie durant,c’est peut etre notre culture generale de societe qu’il faudrai changer.
    (Ps.meme moi je suis imparfait,la preuve,dans ce texte,j’ai fait surment pleins de fautes d’ortographe !).?

  3. Line cet article est wow. soit tu as pris le temps de te connaitre pour l’écrire, soit tu as pris de le temps de décortiquer les comportements d’un proche pour l’écrire. il est parfait ton article! Afin, pour moi, il l’est. Moi personnellement je me trouve importante mais pas indispensable. je ne connais d’ailleurs pas mon séjour ici bas. Jette un coup d’oeil à ma page facebook Beauconseils au passage

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Dominic Huysmans

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