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10 QUESTIONS POUR TESTER VOTRE MATURITÉ AFFECTIVE

En tant que conférencière, coache, auteure depuis 20 ans en santé, mieux-être, joie de vivre et libération émotionnelle, je constate qu’une majorité des gens se retrouve avec des états de mal-être sur le plan affectif et je l’ai moi-même vécu avant de faire tant d’introspection sur mes blessures, mes souffrances et répétitions de scénarios. On a tous besoin d’aimer et d’être aimé, mais on fonctionne souvent sur des bases qui nous mènent à des états de souffrance et de déception.

Bien des gens vont trop vite, ne prennent pas le temps de se connaitre l’un l’autre et oups! pensent emménager en peu de temps, interprétant l’attirance physique pour de l’amour. Ils iront souvent de déception en déception. Pourquoi ?

En répondant par oui ou par non, demandez-vous en toute sincérité, est-ce que…

  1. Je travaille fort pour me sentir apprécié et avoir de la reconnaissance.
  2. J’ai de la difficulté à recevoir ou me donner de façon générale (compliments, petites douceurs et autres)
  3. Je me sens souvent triste, en quête d’amour et de tendresse.
  4. Je renie mes valeurs ou besoins pour m’adapter à ceux de l’autre, pour ne pas déplaire.
  5. Je dramatise facilement les situations, j’ai tendance à m’apitoyer, à me plaindre.
  6. J’ai de la difficulté à dire non et j’accepte de vivre des choses qui me font mal.
  7. Je me sens victime, déçu(e) dans ma relation et j’ai abondamment besoin d’attention.
  8. Je suis mal à l’aise de prendre du temps pour moi.
  9. Je n’arrive pas à parler ouvertement de mes peurs, émotions, frustrations, de ce qui me fait mal ou m’a fait mal, à une personne qui sait écouter, m’accueillir sans juger. Je ne sais pas écouter suffisamment non plus.
  10. Je deviens facilement impatient(e), énervé(e), quand les choses ne vont pas à mon goût.

Je vous propose de percevoir ces réflexions comme des outils d’évolution et non comme une culpabilité de ne pas être arrivé à un idéal. Il est important de voir ce qui bloque pour le transformer. On veut que quelque chose change dans notre vie, alors changeons quelque chose dans notre vie, comme le dit la phrase bien connue !

Notre ego nous maintient comme dans une cage et limite notre bonheur tant qu’on n’en saisit pas les agissements. Rien ne sert de le blâmer. Il représente nos mécanismes de défense, de survie qui nous ont aidé au fil du temps. Il nous empêche d’aimer comme on le souhaiterait. Il fait en sorte qu’en début de relation par exemple, les gens se montrent bien souvent sous leur meilleur jour pour plaire mais ça ne fait que rassurer en apparence pour un certain temps. L’aspect sexuel prend rapidement la place et chacun devient ainsi en amour avec l’amour, mais connait-on vraiment la personne dans sa personnalité fondamentale ? Il y a des étapes à passer en ce sens.

Cette supposée sécurité devient vite remplacée soit par le besoin de contrôler l’autre pour qu’il comble un grand vide non conscientisé, soit à vouloir se dépersonnaliser pour être accepté et aimé de l’autre qui vient combler une solitude ou une quête de tendresse absolue, un manque que l’enfant en bas âge qui est en chacun de nous, a vécu et qui laisse sa trace, cherchant ainsi vainement à se réparer.

L’ouverture à notre vulnérabilité, un incontournable

Une relation affective, c’est le tremplin parfait pour faire émerger notre vulnérabilité, mais au lieu de la laisser être, trop souvent plusieurs tentent de la cacher, de se montrer fort et c’est l’enfant blessé en soi qui tente d’entrer en relation et c’est cela qui fait place au mal-être.

Le besoin inassouvi de reconnaissance, de plaire, ne peut être comblé par une personne qui a le même mal. On ne peut changer l’autre. On ne peut que plonger au cœur de nos réels besoins, de nos peurs, de nos sentiments de faiblesse et les nommer, les faire émerger, se sentir écouter et c’est de là qu’une relation mature avec soi et l’autre pourra naitre. Assez de marcher sur des œufs et de se dépersonnaliser. Être sensible et naturel, c’est la vraie force qui émerge, le vrai charme. C’est la base d’une relation d’amour véritable avec soi et l’autre.

L’immaturité affective, c’est aussi de jouer la victime, ne pas reconnaitre l’état d’âme de l’autre, l’empêcher de s’exprimer dans ses émotions, dans son être profond, ne pas s’offrir tout ça à soi et ensemble, ne pas prendre le temps de faire nos propres introspections, culpabiliser, se justifier au lieu de plonger dans ce qui fait mal pour le libérer. C’est refuser les nouveautés, la spontanéité du cœur pur d’enfant, s’empêcher de faire des activités qui nous plaisent pour toutes sortes de raisons. Être adulte, c’est être mature et libre de laisser émerger son cœur d’enfant, au sens joyeux du terme, c’est une relation d’adulte et non de deux bébés blessés qui se font mal.

Être adulte et mature affectivement, c’est le respect, l’écoute et la capacité de faire un choix de partenaire judicieux à la lumière de ces réflexions et ajustements intérieurs. Si on n’a pas eu ce que l’on souhaitait, il est temps de changer ce qui demande à l’être en soi, de cesser de se plaindre que l’autre est si ou ça, on ne peut changer personne. Cette personne nous apprend quoi sur nous ? On en remercie l’apprentissage.

On ne peut qu’ouvrir la porte du cœur et parler de soi en toute humilité, exprimer ce qui fait mal ensemble et là on peut construire, Sinon, que nous reflète cette personne, si c’est difficile ? Est-ce l’écho de notre propre résistance à être transparent ? Et si tout va bien, et si tout est merveilleux, on se réjouit de cette joie et on continue pour un mieux.

Quand le mal-être est présent, il est important de n’avoir aucune culpabilisation envers soi. On est en cheminement et le but est de s’en sortir, qui que l’on soit, on a tous une soif légitime de bonheur.

Donc, tout ce qui est égocentrisme ou victimisation, freine la réalisation affective heureuse. La réelle conscience de soi, de l’amour passe par ces chemins. Aimer c’est pur. Si chacun commence à contrôler, marchander, ajuster pour plaire, perd sa spontanéité, cache sa vulnérabilité, ne se sent pas écouté ou n’écoute pas, il y a perte de la liberté intérieure et de la joie. Mettre nos limites, bien se connaitre soi-même, c’est s’aimer soi-même pour mieux aimer l’autre. L’amour élève, illumine, tandis que la souffrance non avouée pour bien paraitre, nous étouffe.

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11 thoughts on “10 QUESTIONS POUR TESTER VOTRE MATURITÉ AFFECTIVE”

  1. La jeunesse n’est pas une période de la vie.
    Toutefois, cette série des conseils aidera bien de gens d’autant plus emerger plus possible qu’ils étaient.

    1. Vous avez su toucher des points importants sur lesquelles je travaille. Merci pour ces interrogations qui me procurent une piste de compréhension de mes échecs affectifs. Je vais y méditer.
      Bonne journée!

  2. Merci pour ce bel article mais comment faire quand on est face à quelqu’un qui n’aime pas dialoguer ou qui est pessimiste sur tout ?

  3. merci pour cet article, c’est un peu comme si je m’étais confiée en fait. je sais pas. c’est bizarre évidemment mais je ressens votre article comme ça. J’ai compris pas mal de choses, et je crois que ça m’a fait du bien. Alors merci. Bien sur je sais que ce n’est qu’une étape, mais ça faisait quelques mois déjà que je me rend compte que je pleure pour rien, que je me sors des « je me déteste » et surtout, j’ai tellement peur de me faire détester. Ma peur de la solitude me bloque énormément dans mes relations, pour certaines cette peur m’empêche d’être moi-même. Par exemple j’ai un ami qui, contrairement à moi, se sent bien dans sa peau, il est spontané, joyeux, intelligent, bref c’est un ami génial. Mais à cause de ce que je suis, ou plutôt du fait que je n’arrive pas vraiment à accepter ce que je suis, j’hésite toujours à aller vers lui, à chaque fois il y a cette question horrible : « est ce qu’au moins il me supporte? » et c’est tellement la pire de toute les questions…. je supporte plus cette angoisse qui me bloque la poitrine, j’ai l’impression d’être prête à exploser à chaque instant.
    c’est plus facile d’en parler de façon anonyme alors voila, c’est un gros roman. Mais je crois que faire ma victime devant des gens qui ne me verront jamais de leur vie est beaucoup moins angoissant que devant un ami dont je ne connais pas la réaction et que je ne veux pas embêter avec ça.

    En tout cas une nouvelle fois, merci pour cet article, je me suis reconnue dans vos dires et ça à un côté très rassurant de pouvoir se dire « alors ça existe »
    bonne journée

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